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Culture de mort : Avortement

Quarante ans dans l’engrenage de la culture de mort

Il y a quarante ans, la France mettait le doigt dans l'engrenage de la culture de mort :

"Devant une Assemblée nationale qui compte, en 1974, neuf femmes pour quatre-vingt et un hommes, Simone Veil a prononcé l'un des discours les plus controversés de la Vème république. Il aura fallu trois jours de débats pour faire voter la loi sur l'IVG." (Le Figaro)

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De "toléré", l'avortement devient un "droit" fondamental. Une tribune du Père Matthieu Villemot, du Diocèse de Paris, dans le Figaro Vox :

"Une résolution va être présentée à l'Assemblée nationale réaffirmant plus que jamais l'IVG comme un droit fondamental et inconditionnel des femmes, indispensable à leur liberté et leur égalité. Encore une fois nous voulons redire ici combien ce raisonnement est déséquilibré. L'accueil de la vie ne peut pas être instrumentalisé ni réduit à la question de la condition féminine, c'est une question centrale de toute civilisation juste. La «civilisation de la mort», dénoncée par Paul VI, aboutit à une société inquiète, une fraternité blessée.

Le projet affirme que «le droit universel des femmes à disposer librement de leurs corps est une condition indispensable pour la construction de l'égalité réelle entre les femmes et les hommes». Dans la logique du texte, qui ne parle jamais de naissance, de maternité, d'amour, ce «droit universel des femmes» est entièrement réduit à l'élargissement du droit à l'IVG, comme si la femme qui donne la vie avait un rapport moins libre à son corps. Comme si donner la vie était une contrainte, une inégalité, comme si laisser naître l'enfant n'était pas vraiment un droit. Certains psychologues parlent du premier IVG comme d'une «initiation à la féminité».[…]

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14 commentaires

  1. mais il faut tout faire pour interdire que les loups ne soient déclarés nuisibles…

  2. Lorsque cela ne se passe à pas domicile, avec noyade de l’enfant conçu agonissant dans les toilettes, L’embryon est, à l’hôpital, bien conçu comme un “déchet” et il sera brûlé avec les “déchets” dans l’incinérateur.
    Parler d’incinérateur ou de crématoire c’est parler du même objet.
    Dès lors c’est effectivement des millions de vie innocentes qui ont été brûlées en France depuis l’adoption d’une loi funeste, véritable déni de droit; Peu importe que la mort ait été donnée par empoisonnement ou par dilacération.

  3. Effrayant comment on a pu transformer ce crime sinistre commis sur un parfait innocent en :
    liberté, épanouissement, féminité, choix de vie, modernité etc etc etc
    l’iniquité est un mystère .

  4. Simone Veil, V.G.E. et Jacques Chirac devront rendre compte devant leur Créateur de la dépénalisation d’un crime abominable :
    http://www.youtube.com/watch?v=ihj3QaBIzmY
    PAX +.

  5. Pauvres femmes réduites à la recherche obligatoire d’un plaisir génital si limité.
    Pauvres femmes qui sacrifient à leur illusoire et éphémère carrière le plaisir durable d’être mère.
    Pauvres femmes qui s’écrasent devant la pression d’un père irresponsable, d’une famille conformiste, d’une société matérialiste.

  6. Madame Bethanie,
    Peut-être ne vous semble-t-il pas à propos de publier un commentaire tel que le mien, puisqu’il cite une femme qui est présentée comme intouchable dans les médias et qu’il n’est pas impossible sans doute d’avoir des ennuis si on se permet d’en parler autrement qu’ils ne le font.
    En tous les cas j’espère pouvoir prier avec vous pour son salut éternel.
    Merci de m’avoir lu.

  7. Je pense que le doigt était depuis longtemps dans l’engrenage. Remontons quelques années avant avec la légalisation de la pilule, et puis même avec la philosophie dite des lumières. La loi de 1975 n’est qu’une nouvelle et morbide étape

  8. On ne voit pas très bien en quoi le fait de donner droit de vie et de mort aux femmes sur les enfants et DE PRIVER LE PÈRE du même droit serait source d’égalité réelle entre les femmes et les hommes ou de liberté pour le père…
    Sans parler de la liberté des enfants ou de leur égalité par rapport à leurs parents…
    Leurs mensonges ne tiennent même pas debout !
    ILS NE SONT MÊME PAS CAPABLES DE MENTIR INTELLIGEMMENT AVEC DES RAISONNEMENTS QUI PUISSENT SEMBLER COHÉRENTS.

  9. En 2007, le nombre d’IVG réalisées en France métropolitaine s’élevait à 213 380. Neuf sur dix ont eu lieu à l’hôpital, le reste en cabinet libéral.
    Si certaines femmes le vivent bien, pour d’autres c’est différent. Quelquefois les délais pressent et certaines n’ont pas le temps de réfléchir et prendre du recul fasse à une grossesse non désirée, prendre le temps de recul nécessaire avant de se décider, est important.
    La loi est une chose et son application une autre, la réalité vécue par les femmes tous les jours se charge de nous le rappeller.
    -Faciliter l’accès à la contraception
    De nombreuses jeunes filles rencontrent encore des difficultés à s’engager dans une démarche contraceptive adaptée à leur situation en raison de contraintes sociales et financières.
    Pour faciliter l’accès à la contraception, la loi* garantit le secret de la délivrance et de la prise en charge des contraceptifs pour les jeunes filles mineures.
    Elle instaure aussi pour les jeunes filles mineures âgées d’au moins 15 ans :
    le tiers-payant sur la part des dépenses prises en charge par l’Assurance Maladie (part obligatoire) pour les consultations et les examens biologiques nécessaires à la contraception ainsi que les actes donnant lieu à la pose, au changement ou au retrait d’un contraceptif ;
    le remboursement à 100 % des contraceptifs remboursables délivrés en pharmacie, sur prescription médicale.
    * Loi n° 2013-1203 du 23 décembre 2013, loi n° 2012-1404 du 17 décembre 2012 et décret n°2013-248 du 25 mars 2013.
    Le secret de la prescription et de la délivrance des contraceptifs
    En application de l’article L.5134-1 du code de la santé publique, la jeune fille mineure n’a pas obligation d’obtenir le consentement de ses parents pour la prescription, la délivrance ou l’administration (prise de la pilule ou pose d’un stérilet) de contraceptifs. Dans chacune de ces situations, les professionnels de santé sont tenus au secret médical.
    Si la jeune fille le demande, il ne sera pas fait mention de cette délivrance sur les relevés de remboursement de l’Assurance Maladie.

  10. “contre son camp”, c’est-à-dire contre ceux qui l’ont élue pour les représenter : typique d’un(e) élu(e) de droite !

  11. Non ce n’est pas la culture ….
    Il faut parler simplement c’est
    L’extermination programmée, un camp nommé Europe.
    Un crime contre l’humanité.
    Sommes nous tous devenus des moutons stupides
    Des perroquets?
    [Les termes “culture de mort” sont de Saint Jean-Paul II, qui les a employés à de nombreuses reprises pour désigner tout ce qui s’oppose à la vie de l’être humain créé à l’image de Dieu. Amitiés. MB]

  12. @xenophon
    Les loups de gentils compagnons ? Mais il y a plus de 20 ans que les écolâtres le proclament !
    Dans le programme de déconstruction par inversion, tout est concerné et toutes les dérives se font dans le même sens.
    Un bébé animal, fut-il d’une espèce “jadis, faussement réputée nuisible” vaut, dans l’esprit des pervers qui mènent le monde, bien plus qu’un bébé humain !

  13. Je ne comprends pas ce que vient faire le “commentaire” de Marino ici.
    On dirait un dépliant du Planning familial.
    c’est une promotion pour la contraception.
    C’est décevant sur ce blog.
    [Aussi avez-vous toute liberté pour lui répondre. Les commentaires sont là pour ça. MB]

  14. Le suicide d’une nation .

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