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Quand l’Eglise dispense ses grâces, Henri Tincq n’est pas content

Les billets de Henri Tincq deviennent de plus en plus pathétiques. Dans sa dernière tribune, le chroniqueur religieux au Monde constate que son interprétation (subversive) de Vatican II "est à bout de souffle". Mais, un peu comme Antoine de Tounens se convainquant qu’il sera un jour, bientôt, reconnu dans ses droits, il se persuade qu’un concile "Vatican III" remettra à leur place les "conservateurs" et lui donnera raison.

Et le dévaveu que lui inflige l’histoire rend Tincq grincheux. Au lieu de se réjouir, en catholique, des grâces dispensées par l’indulgence du 8 décembre, il la déplore et critique vivement le Pape :

Le recours aux "indulgences" (remise de peine encourue pour les péchés), qui furent à l’origine de la rupture avec Luther et restent un sujet d’irritation pour les protestants, devient abusif et ostentatoire. Comme il l’avait fait au moment des JMJ de Cologne, Benoît XVI vient d’en accorder à nouveau le bénéfice aux fidèles qui s’associeront aux célébrations du quarantième anniversaire du concile ! Ce qui est, précisément, en totale contradiction avec l’esprit de Vatican II.

Henri Védas

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4 commentaires

  1. Mais, Henri Tincq, d’où tu parles ? Qui es tu ?

  2. L’interprétation d’Henri Tincq ne me semble pas si subversive que ça; les fruits du concile sont clairement identifiés:
    “A l’intérieur même de l’Eglise, la dynamique conciliaire est à bout de souffle. Les rouages sont grippés. Le souhait d’une décentralisation — autolimitation du pouvoir pontifical et mise en valeur des Eglises locales — croît. En termes de vocations, de pratiques, de fidélité à l’enseignement du magistère, le catholicisme subit une crise démesurée que la magie communicatrice de Jean Paul II a longtemps dissimulée.”
    Il a raison de dire que:
    “Autrefois confiant, le rapport du catholicisme avec la société moderne est de plus en plus critique. Le malentendu s’aggrave entre des sociétés laïcisées, sécularisées, dont la référence n’est plus que le droit des individus, et des Eglises qui voient s’effondrer leur influence dans les débats politiques, éducatifs, éthiques, où elles estiment avoir une longue expérience à faire valoir et des repères à proposer. C’est vrai en Italie, en Espagne, en Pologne. Quant à l’Eglise de France, dont la voix, grâce à ses théologiens et ses évêques, avait résonné si fort au concile Vatican II, elle est devenue quasiment muette.”
    De manière progressive, l’Eglise abandonne en douce les grandes utopies conciliaires à l’exeption de nos innénarables évêques dignes de figurer au panthéon des progressistes rétrogrades… C’est difficile à admettre pour Henri Tinck mais on doit lui reconnaître le mérite de la franchise!

  3. Il me semble que Tincq est un catholique immergé dans le relativisme (comme hélas l’épiscopat français). Air du temps.
    Ces braves gens ne semblent pas comprendre que le mode de gouvernement de l’Église n’est pas la “sacro-sainte démocratie”, cette farce à la mode.
    l’Église a une autre manière de se gouverner. Elle n’est que modérément démocratique et c’est tant mieux parce que la démocratie est une fable qui n’avantage pas le peuple mais les élites.
    L’Église est le corps du Christ et nous en sommes les sarments. Braves gens comprenez-vous cela ? Comprenez vous que les sucettes que sont “la liberté, l’égalité, la fraternité” sont risibles et ne sont, en tout cas pas un modèle pour l’Église.
    Et pour en revenir au propos de Tincq, je fais le pari que peu de catholiques ont approfondi les textes du concile où ils seraient surpris de trouver ce qu’on ne leur a pas dit qu’il y était. Le concile n’est connu que d’après les médias et c’est évidemment aussi mauvais, comme information que tout ce que nos chères mass médias diffusent à tout vent en ne comprenant jamais rien d’essentiel.
    Pour moi et de plus en plus, hors de l’Église point de salut. Je trouve dans les textes conciliaires et dans les encycliques, une vue large, affinée et équilibrée qui me convient très bien.

  4. Comme souvent, Henri Tincq nous montre qu’il n’a de Catholique que l’étiquette qu’il se donne lui-même. Mais cette étiquette tombe dès qu’il ouvre la bouche ou écrit quoi que ce soit.
    Comme quasiment tout le monde, Henri Tincq n’a pas lu les documents issus du Concile de Vantican II, mais par la magie de la médiatisation il en connait ce qu’il pense en être l’esprit !
    Disons le franchement : Henri Tincq n’est pas Catholique, au sens propre du terme.
    Je demande la reconnaissance de son ex-communication, confirmant son manque de Foi en l’Eglise (Cf. Credo : Credo in… Ecclesiam), ce qui sous-entend une libre soumission intellectuelle à l’Eglise, au Pape et au Magistère ainsi qu’au dogmes et doctrines.
    UdP,
    Bob

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