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Culture de mort : Avortement

Quand certaines vérités pointent derrière la promotion de la contraception

Dans un rapport, le Haut conseil de la population et de la famille (site) préconise une contraception gratuite et anonyme pour les mineures, dont quelque 13000 ont recours à l’avortement chaque année en France. Chez les filles de moins de 18 ans, trois grossesses sur cinq aboutissent à un avortement, soit 13400 en 2004 (dont 700 avant 15 ans), un chiffre qui n’a pas baissé depuis dix ans. Dans ce rapport, quelques vérités pointent leur nez :

  • Le Haut conseil souligne que l’avortement laisse des séquelles psychologiques bien plus graves chez une mineure que chez une femme. (séquelles physiques et psychologiques).
  • Le professeur Nisand, membre du Haut Conseil (liste des membres), parmi les arguments en faveur de la gratuité de la contraception, donne celui-ci : le préservatif est certes couramment utilisé, mais souvent mal, et son efficacité n’est pas suffisante en matière de contraception, car la fécondité des très jeunes filles est élevée. Quand on sait que le virus du Sida est bien plus petit qu’un spermatozoïde… :

"Combien sont persuadées […] que le préservatif protège totalement …".

Quant à la contraception, Humanae Vitae précise notamment :

"Il n’est pas besoin de beaucoup d’expérience pour connaître la faiblesse humaine et pour comprendre que les hommes – les jeunes, en particulier, si vulnérables sur ce point – ont besoin d’encouragement à être fidèles à la loi morale, et qu’il ne faut pas leur offrir quelque moyen facile pour en éluder l’observance."

Michel Janva

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9 commentaires

  1. Entre contraception et avortement, un phénomène a littéralement explosé: il s’agit de la “pilulle du lendemain”:le Norlevo.
    Son utilisation banalisée s’assimile à un avortement qui ne dit pas son nom, car pour ces jeunes le terme de “pilulle” reste assimilée inconsciemment à une contraception, ce qui, avec le temps est représenté comme une simple évolution des moeurs..
    Une telle banalisation est dramatique, car plus tard la notion d’avortement risque de paraître pour ces jeunes qu’un degré supplémentaire par rapport au Norlevo.

  2. le problème est de savoir à quel âge se situe la majorité sexuelle
    d’après mes renseignements, à 16 ans
    ce qui correspond d’ailleurs à la réalité
    les garçons ayant leurs premières expériences vers 15ans 15 ans et demi et les filles entre 17 et 19 ans (en tout cas à mon époque…)
    le fait de leur éviter une grossesse juvénile me semble tout à fait louable
    [Pour leur “éviter”, le meilleur moyen c’est encore de leur conseiller de s’abstenir. MJ]

  3. La notion même de majorité sexuelle me laisse dubitatif. Le don de son corps dans ce qu’il a de plus intime n’est pas anodin. Alors si l’on est “majeur sexuellement”, pourquoi le ne serait-on pas pour toute autre chose ?
    D’autre part, la majorité serait-elle déclinable ?
    – la majorité pour manger tout seul des bonbons, quel âge ?
    – la majorité pour gagner sa croûte ?
    – la majorité pour voter bien sûr,
    – la majorité pour consuire,
    – la majorité pour se saoûler,
    – la majorité pour donner la mort à son bébé,
    – bientôt la majorité pour se droguer
    je laisse les lecteur continuer la litanie.

  4. @Nono
    j’aime beaucoup votre intervention
    je vais donc essayer d’y répondre
    (avec humour bien sur)
    la majorité pour manger des bonbons tout seul? vers 3 ans?
    la majorité pour gagner sa croûte:ça dépend si on est de droite ou de gôche et si on fait ou non des études…
    la majorité pour conduire: ça pourrait être également 1- ans, dépendant des aptitudes de chacun,en tout cas plutôt 16 ans (à jeun bien sur) que 80!
    la majorité pour se saouler: là, c’est uniquement un problème politique: dans un régime de gôche,l’individu, écrasé, n’a pas d’alternative…
    la majorité pour donner la mort à son bébé: jamais!
    la majorité pour se droguer: jamais non plus
    comme vous le voyez, je suis plus libéral que vous, mais identique sur certains points

  5. Pour reprendre les mots d’une assistante sociale qui m’avait bien fait rire, “en tant que jeune”, je dit, hurle et vocifèrerais si on me le demandais que OUI, la seule et unique liberté est dans l’obéissance à l’Eglise, surtout dans les règles morales qu’elle à eu la sagesse et le temps de nous livrer.
    Je préfère de trés loin un vieux papie (comprendre le Saint Père) qui me dit que le sexe, c’est la cerise sur le gateau d’une union, plutot qu’un dégénéré dépressif blasé m’annoncant du haut de ses 40 ans, avec joie en plus!, que je peux aller tâter le cul callipyge de cette vénus silliconnée que je croise tout les matins.
    et puis bon … sans vouloir choquer… s’acoquiner sous célophane, gout menthol-fraise-banane-citron-kebab … pas trés ithypallique tout ca !
    Vince
    @Xango.
    Désolé de le dire si crument, mais vos statistiques datent, maheureusement. On est plus proche des 12/13 ans …

  6. @Xango.
    Désolé de le dire si crument, mais vos statistiques datent, maheureusement. On est plus proche des 12/13 ans …
    Non non c’est 17 ans ! (il y a assez de sources fiables sur le web)

  7. Quelques citations (on pourait en trouver bien d’autres convergentes!) datant de l’époque où les athées avaient encore un bon brin de sagesse:
    ” La sexualité si elle se manifestait de façon trop précoce, romprait toutes les barrières et emporterait tous les résultats si péniblement acquis par la culture.”
    ” Ce qui caractérise toutes les perversions de la sexualité, c’est qu’elles mécontentent son but essentiel : la procréation, recherchant comme fin le plaisir.”
    Sigmund Freud dixit
    ” Nous voulons que l’enfant contrôle ses pulsions sexuelles, car si elles passent constamment les barrières, son développement risque d’être retardé ou interrompu […] il risque de confiner son désir de connaissance aux matières sexuelles plutôt que de l’étendre au monde dans sa totalité.”
    Anna Freud
    Nos “soixanthuitards” se sont imaginés être plus malins… la dégradation des moeurs s’étend comme tache d’huile, dans l’indifférence quasi générale. On se console en disant “maintenant c’est comme ça”.
    Le réveil sera douloureux.

  8. @Vince
    ja sais malheureusement que vous avez raison
    mais là se pose le problème des familles divorcées, où les enfants sont livrés à eux-mêmes et n’ont vraiment plus aucun repère,outre le mauvais exemple que leur donnent leurs parents,remariés, ou à la colle, ou vivant comme des lapins,avec demi-frères, 3ème lit etc etc..On s’approche davantage alors du modèle africain, ce qui d’ailleurs amène progressivement à la misère
    le seul avantage (si j’ose dire pour finir de nouveau avec une pointe d’humour)étant la disparition du complexe d’oedipe…
    mais les psy ne vont pas être contents

  9. à Xango,pour compléter votre rapprochement avec le modèle africain : pendant que chez nous on considère comme normal que les jeunes aient des rapports très tôt, des associations féministes militent pour empêcher cela en Afrique, où c’est la tradition, en évoquant les conséquences désastreuses sur le psychisme et le développement de la personnalité.

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