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Bioéthique

Quand un couple se sépare, qui garde les embryons congelés ?

Version post-moderne du divorce :

"Sofia Vergara, star de la série télévisée "Modern Family", a brisé le silence concernant la bataille juridique qu'elle mène face à son ex-petit ami autour du contrôle d'embryons congelés lorsqu'ils étaient ensemble. Lors d'une interview lundi 4 mai à l'émission de radio "Howard Stern Show", l’actrice américano-colombienne de 42 ans a expliqué qu'elle faisait "ce qui est juste" en refusant de laisser les embryons à son ancien petit ami, l'homme d'affaires Nick Loeb.

En novembre 2013 le couple avait signé un accord avant d’entamer un processus de fécondation in vitro. Ce contrat stipulait que les embryons ne pouvaient être utilisés sans une entente mutuelle. Mais depuis leur séparation il y a un an, Nick Loeb poursuit la comédienne pour avoir la tutelle des embryons, conservés dans une clinique de Floride. Il affirme que leur accord ne précisait pas clairement ce qu'il en adviendrait en cas de séparation. "Il aurait dû le prendre plus sérieusement avant, comme moi je l'ai fait", a argumenté Sofia Vergara. "Il ne peut pas revenir comme ça, un an après, et changer les termes". "Incohérence" de Loeb Nick Loeb a quant à lui donné sa version de leur litige dans une tribune parue dans le New York Times fin avril. "Une femme a le droit de mener une grossesse à son terme même si l'homme est contre. Est-ce qu'un homme qui veut assumer toutes les responsabilités parentales n'aurait pas le droit également de mener ses embryons à terme même si la femme est contre?", interroge-t-il. "Ces questions, contrairement à l'avortement, n'ont rien à voir avec les droits d'une personne sur son propre corps mais avec le droit d'un parent de protéger la vie de son enfant à naître". […]"

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5 commentaires

  1. Attendez, il y a mieux : un tribunal britannique vient de condamner une mère porteuse qui avait (nous dit-on) accepté de concevoir un enfant pour un couple d’homosexuels… parce qu’elle a finalement décidé de le garder.
    Le tribunal lui reproche tout particulièrement d’avoir donné le sein à l’enfant. C’était une tentative déloyale de l’attacher à elle.
    Elle a aggravé son cas en disant du mal des homosexuels (et peut-être de ses commanditaires en particulier).
    Il n’est nulle part fait mention d’un contrat entre les parties ni même d’une somme versée.
    Le juge qui a rendu la sentence est une femme.
    L’attachement maternel est désormais un délit, et l’entrave aux intérêts des homosexuels est en train de rejoindre “l’entrave au fonctionnement du comité d’entreprise” — ce dernier délit gravissime étant spécifique à la France communiste.

  2. J’oublie le plus important : le condamnation de la mère porteuse consiste en ceci que le tribunal a ordonné qu’on lui enlève l’enfant, et qu’on le confie au couple homosexuel, lequel sera bien plus à même de l’élever (oui, c’est un attendu du jugement).
    Le jugement précise que la mère s’est montrée sûre d’elle et déterminée devant le tribunal, ce qui est considéré comme un défaut de comportement et le signe qu’elle n’est pas apte à élever l’enfant.
    L’article précise que le père (le donneur de sperme homosexuel, donc) est riche.
    Le juge est une féministe sans enfant.
    http://www.dailymail.co.uk/news/article-3068796/Deceitful-surrogate-mother-carried-baby-wealthy-gay-couple-refused-hand-desperate-child-herself.html

  3. Indépendamment du processus non naturel de fécondation ? Que fait-il du droit de l’enfant à vivre entre ses parents ? Et dans ce cas là, compte t’il faire naître TOUS les embryons ? Après tout, puisqu’il dit vouloir protéger, en tant que père, la vie de l’enfant à naitre, il devrait parler de TOUS les potentiels enfants à naitre !
    Actualité qui nous conforte dans nos choix de suivre la voix de la Sagesse qui prône le mariage indéfectible et la procréation naturelle !!!

  4. Cet enfant à l’âge d’homme va régler ses comptes avec cette famille de pacotille et retrouver sa mère biologique. Je prends les paris.

  5. La Sainte Eglise dans sa grande sagesse intemporelle a toujours interdit la fécondation “in vitro” (même lorsque les demandeurs ont les meilleures intentions possibles)
    On voit le résultat dramatique du mépris de cette prudence .

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