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Valeurs chrétiennes : Education

Quand la température monte, on casse le thermomètre

Le système de notation à l'école n'est pas assez gratifiant et doit être réformé, annonce mardi le ministre de l'Education nationale. Benoît Hamon lance une «conférence nationale sur l'évaluation des élèves». 

«Les jeunes Français sont ceux qui redoutent le plus l'erreur et qui s'abstiennent le plus de répondre ‘par peur de faire une faute'»

Pour le ministre, il faut donc réformer le système de notation.

Pour le BAC, l'épreuve de physique-chimie du bac S bénéficiera cette année d'un barème amélioré. L'Inspection générale donne consigne aux correcteurs de revoir la notation, en vue de remonter les notes. Et le syndicat national des lycées et collège affirme avoir reçu les consignes du ministère de l’Éducation pour la correction de l'épreuve de maths au bac. Il s'agit de noter l'épreuve sur 24, pour faire monter le niveau.

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18 commentaires

  1. Ben voyons.
    Ça va nous faire de gentils petits syndicalistes qui auront compris qu’en faisant un caprice en se roulant par terre ils obtiennent ce qu’ils veulent.

  2. Sauf que quand un exercice est faux, qu’il soit note sur 20 ou sur 24 c’est pareil , il mérite toujours 0.

  3. On vient d’inventer les degrés Farniente…

  4. A c’est comme la courbe du chômage ,on inverse le graphique et hop la courbe est respectable?

  5. “faire monter le niveau” pour éviter de montrer un bilan catastrophique de l’enseignement en France ? Un mensonge de plus pour ce pouvoir en place ! Une honte, un scandale ! Sortez-les !

  6. Et pour le CAPES de Maths la moyenne sera de 5 sur 10, pour pouvoir embaucher des futurs profs.
    Témoignage : si les élèves sont nuls c’est en grande majorité parce que les enseignants le sont.

  7. C’est tout de même surprenant, à l’heure où tout le monde (ou presque) a les yeux braqués sur le football: pourquoi devrait-on être sélectif avec les joueurs et pas avec nos éminences grises de demain?
    Ou bien doit on “donner sa chance à tous” pour faire partie de l’équipe nationale de foot?

  8. Et comme dit mon plombier et ma coiffeuse petits patrons de leur entreprise ” on va se retrouver avec des jeunes adultes encore plus nuls” pour lesquels il n’y aura pas d’autre solution que de retourner se former reellement par le biais des chambres de commerce et d’industrie et des chambres de métier et d’agriculture et par les stages multiples de formation à la langue française pour les étudiants en langues étrangères incapables de traduire les concepts abstraits dans leur propre langue qu’ils ne maîtrisent pas. C’est valable aussi pour les ingénieurs qui sont incapables pou les mêmes raisons de comprendre les livres scientifiques écrits en langue étrangère.
    nous allons vers une régression phenomenale de l’intelligence de notre peuple (est ce voulu?…..on doit se poser la question.)
    Ces gens qui nous gouvernent sont inconsciemment ou non les ennemis de la France et des français et même e plus en plus j’en ai le pressentiment : les ennemis de l’ Homme.

  9. Le bac, déjà dévalué dans des proportions remarquables (phénomène s’accentuant d’année en année), sera bientôt accordé quasi automatiquement. On “prépare” les dictées chez soi – et nombreux sont encore ceux qui font des fautes. Quand on donnera les sujets dees examens à l’avance (on va y arriver), il y aura probablement certains “candidats” qui échoueront – étonnant ?….

  10. A Chantal de Thoury : oui, oui, c’est voulu.
    Je préconise qu’on donne un point à chaque mot orthographié correctement. Les corrections prendront moins de temps !

  11. Lapsus calami. Lire : “des” (et non “dees”) examens.

  12. Nivellement par le bas…
    On forme un peuple d’abrutis pour mieux l’enfumer ! Marre de tous ces minables !

  13. @ Tous :
    **Pour une fois, je vais prendre la défense de notre bon Ministre Benoit Hamon. Lequel a pour mission première – celle qui lui est donnée par le PM – d’éteindre tous les feux médiatiques qui pourraient lui faire perdre son poste.
    Il l’a fait récemment en trouvant une non solution aux rythmes scolaires. Il est probable qu’il le fasse également sur l’affaire des ABCD de l’Education. Il continue donc dans cette voie, en s’efforçant, cette fois-ci, d’éteindre le feu médiatique provoqué par des tweets de (40 000) bacheliers mécontents de leur prestation au bac de mathématiques (qui mettent en cause la difficulté de l’exercice), lesquels ont été repris largement par les médias, en raison du succès de la pétition lancée sur facebook.
    Un Ministre critiqué ne peut pas rester sans rien faire. Surtout quand il s’aperçoit que lesdits bacheliers sont suivis par des syndicats (UNSA, PEEP) qui ont un poids important sur l’élaboration de la politique scolaire et (celui lui tient sans doute à cœur) sur sa pérennité au Ministère ! Dans ce cas là, que fait-il ? Il consulte son conseiller en communication, qui lui procure une sortie de secours ! Et en règle générale, cette sortie de secours passe par une satisfaction immédiate (mais pas toujours suivie d’effets), l’annonce d’un colloque, d’une conférence sur le sujet…Et des propos vagues pour ne pas s’engager, mais obliger l’opinion publique à prendre partie.
    Qu’attend (évidemment) Benoit Hamon de son annonce d’être «bienveillant» envers les bacheliers du bac 2014, dans l’épreuve informatique ? Que les bacheliers qui n’ont pas cru bon d’afficher les états d’âme sur tweeter et leurs parents, pétitionnent (comme les 40 000 sus-mentionnés)…Pour éviter cette mansuétude, qui dévalorise le bac ! Les services de B. Hamon pourront ainsi, de toute bonne foi, expliquer qu’ils n’ont pu noter sur 24 les bacheliers, en raison de la mobilisation massive des bacheliers !
    Qu’attend-il aussi de la concertation nationale sur le système d’évaluation ? Que le nombre d’acteurs entendus finissent par lui rendre l’arbitrage (ou enterrent le projet), faute de s’entendre. Cela marche très bien en UE – ou l’absence de consensus remet la décision dans les mains de la CE – mais aussi en France : qu’on se souvienne des débats sur la transition énergétique (Grenelle de l’Environnement) ou plus récemment ceux autour de la réforme territoriale !
    **Benoit Hamon est néanmoins Ministre. A ce titre, il voudra qu’on conserve de sa présence au Ministère un souvenir. Positif si possible. Cela pour pouvoir ensuite faire comme J. Lang dont on ne se souvient plus guère que de son activisme pour la «fête de la musique» mais qui reçoit, pour cette œuvre incontestable, invitations et éloges ! Il est donc très probable qu’il ait à cœur de proposer quelque chose (une «réforme») plutôt que de chercher à enterrer, trivialement, un questionnement démocratique.
    Politiquement, il en a besoin, car jusqu’à présent il est perçu – médiatiquement – comme le Ministre du renoncement. Il a donc besoin de redorer son blason et pour cela la question de l’évaluation des élèves est un sujet tout trouvé. On voit d’ailleurs sa prudence sur le sujet, preuve (s’il en est) qu’il entend bien faire du sujet sa couronne de lauriers.
    B. Hamon dit, en effet, vouloir une évaluation qui « permette aux enseignants et aux enfants de mesurer les progrès accomplis et ceux qui restent à accomplir. Il faut qu’elle soit plus exigeante, qu’elle en dise plus ; qu’elle soit bienveillante et qu’elle stimule au lieu de décourager » mais il n’est pas pour autant rétif au système de notation « la note doit être utilisée à bon escient. Elle est utile, mais, quand elle paralyse, on doit lui substituer d’autres formes d’évaluations. La note ne doit pas être l’unique étalon » (le Parisien)
    In fine, quand on regarde bien les choses, B. Hamon s’avère un fervent partisan d’un système d’évaluation…Utilisé couramment dans les entreprises. Ce qu’on appelle typiquement le «bilan de compétences ». Et en recrutement, les « points forts » (les forces) et les « points faibles » (points de vigilance) du candidat. Ce système d’évaluation fonctionne généralement de pair avec un système de notation (les objectifs à atteindre par le salarié) qui donne droit, en cas de dépassement, à des cérémonies quasi officielles (remise de prix ou d’un chèque), une gratification financière (augmentation de salaire ou prime) ou en nature (un voyage, une voiture de fonction, etc.) des éléments qui concourent à motiver l’individu (c’est notamment le cas pour les commerciaux) A l’inverse, en cas de non atteinte de l’objectif, l’individu reçoit une «note» de l’entreprise, qui « l’alerte » sur ses résultats, ce qui génère chez l’individu du stress. (Ce qui, sur le plan commercial peut s’avérer payant…Ou pas, selon la personnalité de l’individu !)
    Benoit Hamon, qui a été l’auteur d’un rapport sur le stress au travail et son effet sur la croissance de notre beau pays (et l’achat des antidépresseurs) ne peut être que sensible à une thématique (l’évaluation d’un individu) qui s’applique aux élèves. Pourquoi serait-il bon d’encourager, à l’école, un système de notation qui a souvent trouvé ses limites dans le monde du travail…Alors que les entreprises elles-mêmes sont en recherche d’une méthodologie apte à motiver leur personnel sans mettre en danger leur santé ou leur vie familiale ?
    Il ne s’agit évidemment pas – dans l’esprit des entreprises, pas plus que dans celui du Ministre apparemment – de substituer un système à un autre, mais de rechercher celui qui permettrait le meilleur équilibre entre plusieurs impératifs.
    http://www.cahiers-pedagogiques.com/Pour-en-finir-ou-presque-avec-les-notes-Evaluer-par-les-competences

  14. En Finlande ils n ont pas de note avant 14- 15 ans et ils s’en sortent très bien. Donc le problème n’est pas la notation.

  15. Chacun sait aujourd’hui que le bac n’est plus qu’un simple quitus de fin d’études secondaires si vous n’avez pas une mention. Alors cela n’a aucune importance de le délivrer à 90 ou 101% ce qui compte c’est la mention pour faire de bonnes études supérieures. Après c’est la vie qui départage et le barème est bien plus rude.

  16. Sortie de correction de copies du bac ce jour: manifestement ce n’est pas la peur de marquer des énormités qui arrête les élèves ou alors lors des épreuves ils étaient déshinibés. De même je ne pense pas avoir eu à corriger des copies particulièrement plus mauvaises que mes collègues. Donc il faut se rendre à l’évidence: à force de faire sauter des heures de cours pour faire tout un tas de “machins” censé leur faire acqérir d’une autre façon les programmes on a abouti à une catastrophe. Les élèves ne savent plus former une pensée, une remarque ou la moindre réflexion. Le niveau scolaire baisse d’année en année. On peut déjà prédire que la prochaine enquête Pisa marquera un nouveau recul.

  17. Pour les écoliers je ne sais pas, mais en ce qui concerne le gouvernement, l’absence de notation des ministres conduit en tout cas à 100% de cancres. Cela est largement démontré.

  18. @ Duport :
    Les ministres sont des exécutants (en règle générale). Si problème il y a, c’est probablement dans leur incapacité (chronique) à mettre autour d’eux les bonnes personnes pour les aider à gérer correctement leur Ministère.
    On peut aussi se demander si l’ENA ou les partis politiques sont à blâmer pour ce qui est de l’exercice de l’Etat et des valeurs y afférents. En ce qui me concerne, j’ai plusieurs proches (amis, famille) qui ont fait Polytechnique et les Mines et ne s’en sont jamais vanté alors que j’ai deux collègues qui ont fait Science Po et sont d’une arrogance folle (on dirait presque qu’ils sont sortis de la cuisse de Jupiter !)
    Un système de notation n’est peut être nécessaire. Par contre, un recrutement avec évaluation des compétences, via un examen fouillé devant le Parlement (et donc retransmission publique) pourrait avoir du sens.
    @ Harper :
    il semble que plusieurs facteurs puissent expliquer le succès de la Finlande à PISA. Notamment la langue.
    http://le-finnois-et-pisa.blogspot.fr/
    http://www.skolo.org/spip.php?article1276&lang=it

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