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Culture de mort : Avortement

Quand le système de santé pousse inévitablement les parents vers l’avortement des enfants trisomiques

C'est la réalité de ce que vivent les familles qui attendant un enfant trisomique. Mais au Canada, cela ne semble pas tabou puisque c'est l'objet d'un reportage TV :

"Interrompre ou non la grossesse quand le fœtus est atteint de la trisomie 21 : c'est le dilemme pénible auquel doivent faire face certains parents. Si 90 % d'entre eux optent pour l'avortement, ceux qui choisissent de poursuivre la grossesse dénoncent le manque de soutien et les préjugés au sein du système de santé.

Le choix déchirant de Julie et Nathan

"Perdre mon enfant ou ça, pour moi, c'était la même chose" (Julie faucher). Julie Faucher s'est effondrée quand elle a appris que la petite fille qu'elle portait était atteinte de la trisomie. La jeune maman et son mari, Nathan, n'avaient jamais envisagé un tel scénario.

Pour moi, c'était clair qu'on ne pouvait pas être heureux avec un enfant trisomique, et pour moi, c'était clair que je ne le gardais pas, et là, mon mari m'a dit : "Eh bien, pour moi, ce n'est pas si clair que ça!'' (Julie Faucher)

Le couple a reporté plusieurs fois ses rendez-vous pour l'avortement, incapable de prendre une décision et de l'assumer. Julie Faucher dénonce l'absence de soutien et d'informations pertinentes au sein du système de santé pour aider les couples à trancher de façon éclairée. « Ce n'est pas le médecin qui va offrir ce soutien-là, note Mme Faucher, et malheureusement, il n'y a pas ne serait-ce qu'un dépliant. » Elle ajoute que le personnel médical précise qu'il est difficile pour les parents d'enfants atteints de la trisomie d'avoir des services. « Ce n'est pas encourageant, c'est certain », résume Julie Faucher. C'est finalement avec l'aide d'une psychologue que Julie et Nathan ont pris la décision de poursuivre la grossesse. Leur fille Sofia, atteinte d'une trisomie en mosaïque, a aujourd'hui 7 ans, et elle est la cadette de trois enfants.

Se battre contre l'avortement : témoignages de Marc et Stéphanie

"C'est comme si, pour eux, c'était une aberration qu'on décide de garder l'enfant" (Marc, père de Lily Rose). Encore aujourd'hui, Marc a les larmes aux yeux et la colère dans la voix quand il raconte les semaines qui ont suivi l'annonce du diagnostic de trisomie 21. Stéphanie était enceinte de leur troisième enfant, hantée par des questions pour lesquelles elle ne trouvait aucune réponse. Le couple reproche au personnel de la santé d'avoir un parti pris pour l'avortement, dans le cadre d'un programme public qui se doit de bien informer les parents en toute neutralité.

Lutter contre les préjugés

"Plusieurs couples doivent se défendre contre l'avortement" (Antoine Payot, médecin et directeur de l'Unité d'éthique clinique au CHU Sainte-Justine). Selon le médecin Antoine Payot, directeur de l'Unité d'éthique clinique au Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine, à Montréal, le système « pousse inévitablement [les parents] vers l'interruption de grossesse ». Il ajoute que des études sur cette question sont en cours (…)

Le reportage de Tamara Altéresco est présenté lundi au Téléjournal, à 21 h sur ICI RDI et à 22 h sur ICI Radio-Canada Télé"

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9 commentaires

  1. Oui et cela devient un signe de reconnaissance (magnifique)…
    Toute famille qui a un enfant trisomique est en général chrétienne !

  2. C’est exactement le ressenti d’une jeune femme de mon entourage, qui était enceinte d’une petite fille trisomique, et qui, faute de soutien de la part de son compagnon, de sa famille, et du milieu médical ! a fini par abdiquer et avorter. Elle m’a dit : ” refuser d’avorter, c’est résister à la pression des médecins. Pour moi cette pression devenait insupportable, physiquement je n’en pouvais plus… J’ai cédé…”

  3. le meilleurs moyen est de laisser faire la nature et de refuser tous les tests prénataux qui poussent à cet état de fait!

  4. Regardez bien : la loi Weil-Giscard ne propose rien d’autre que la mort. La détresse n’est pas étudiée, les services d’aides temporaires non évoqués et donc inexistants…
    Si l’on cherche à mettre en place le gouvernement mondial il faut tenir l’Humain en soumission et le réduire à un objet et sujet de consommation.
    Avortement, liberté sexuelle et droit sur son corps, malthus et tout ce qui véhicule les craintes démographiques non fondées, théorie du gender imposée dans l’éducation contre toute vérité scientifique, l’euthanasie sont l’ensemble des attaques des Pouvoirs du Matérialisme Financier contre la vérité sur l’Homme créé, telle qu’annoncée par St JPII & par l’Eglise…
    Je vous en prie tous : “Ne vous laissez jamais prendre par aucun de leurs arguments toujours fallacieux ! L’enjeu c’est le Christ !”

  5. Grami, ce n’est pas la loi Weil mais la loi Veil.
    En France c’est la même pression pour les parents. Lorsque nous avons dit aux médecins assassins que nous voulions garder notre fille malgré un handicap neurologique détecté après sa naissance prématurée, une des médecins nous a dit en privée toute bouleversée: “Il faut nous re-mentaliser”!
    Il y a quelques bons médecins en activité courageux en France, mais je ne crains pas de dire qu’ils sont TRES rares. Nous avons croisés des assassins purs et durs.

  6. Combien de prêtres, d’évêques de papes aimeraient avoir des enfants trisomiques que beaucoup de parent finissent par mettre dans des centres spécialisé (financé par ceux qui ne veulent pas d’enfant trisomiques) car la charge est beaucoup trop lourde. Faire la leçon aux autres alors que l’on ne prend soit même aucune responsabilité c’est un peu facile. Les représentants de l’église donnent beaucoup de directives mais en suivent peu, il serait temps qu’ils mettent en pratique ce qu’ils prônent et on commenceras à les prendre au sérieux.

  7. Bonjour”depassage” avez vous pense que les pretres’ quel que soit leur place dans l’Eglise’ sont des fils’ des frères’ des oncles’ des cousins…. Ils sont certainement un certain nombre a avoir des trisomiques dans leur famille ou entourage…! Ils ont renonce au bonheur bien naturel d’etre pere… ce n’ est pas par peur de quoi que ce soit ! Moi j’ai 2 enfants lourdement handicapes physique…mais je suis infiniment heureuse de les avoir’ tels qu’ ils sont plutot que e ne pas en avoir du tout. Il va sans dire que je prefererais de loin qu’ils soient en bonne sante. Si vous
    nous aidiez au lieu de critiquer et vouloir les tuer..! ;)

  8. Pardon…c’ est Zantiafo a qui je repondais… Pas Depassage…:)

  9. Ma fille a subi cette pression de la part de son médecin femme à cause d’un résultat sanguin sur le fil .
    Elle a pleuré et souffert, mais elle a tenu tête . Inutilement d’ailleurs …
    Je suis grand mère d’une jolie petite Olivia, qui est âgée de 16 mois . Elle grandit en malice et son éternel sourire nous enchante .
    Et combien même eut elle été porteuse de trisomie, elle aurait été tout autant notre rayon de soleil .

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