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France : Politique en France

Primaire : l’idée fait son chemin à l’UMP

Le député UMP de Paris Bernard Debré s'est déclaré favorable à des primaires :

E "Ils nous ont montré une chose les socialistes: quand on avait eu l'idée de faire les primaires en 1990-1992, on n'avait pas eu le courage de les faire, voilà on s'est fait souffler l'idée. C'est une très belle chose, un très beau moment de démocratie, et j'espère qu'en 2017 on aura, de même qu'à Paris en 2014, des primaires ouvertes. Ca calmera un peu les ambitions aujourd'hui d'un certain nombre de nos caciques".

Le chef du Nouveau Centre (NC) au Conseil de Paris, Yves Pozzo di Borgo, est également favorable à des primaires ouvertes pour Paris en 2014.

"Il ne s'agit pas de faire des primaires entre partis mais de couvrir tout l'électorat de l'opposition à Paris".

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7 commentaires

  1. Des primaires !
    Comme cela, on élimine avant le premier tour les candidats internes du parti.
    On renforce le manichéisme UMP/PS.
    Où est la démocratie en réalité ?
    De plus, c’est un contournement du CSA : pub gratuite du programme du parti sur toutes les ondes sous prétexte de primaire.
    Adieu toutes les autres formations qui n’auront jamais un tel temps d’antenne même au moment de la présidentielle elle-même !
    C’est également un renforcement de la politique politicienne : pour pouvoir se présenter, il faut gagner une primaire, donc il faut magouiller en interne.
    Cela conduit à faire élire des “machines à gagner des élections” plutôt que des personnes attachées à représenter le pays ou les électeurs.
    C’est comme les fac de médecines : avec le numerus clausus, les étudiants sont devenus avant tout des gagneurs de concours.
    Reprenons enfin les propos de Sarko à Villier : il se moque de la France réelle comme de sa dernière chaussette.
    Je pense que les primaires ne vont que renforcer des personnes ayant cette image de la France.
    [Bien au contraire, cela permettrait de redonner toute la place aux adhérents dans un parti et d’éviter l’élection de députés à l’idéologie non conforme avec les idées majoritaires dans le parti. Il est fort probable, ainsi, que GayLib n’ait plus aucune nuisance au sein de l’UMP et que, à l’inverse, les idées défendues par la Droite Populaire s’imposent.
    MJ]

  2. 2014 -2017 ..?.Attendez ! le Titanic n’est encore rentré au port… …L’Europe tremble et s’effondre…Ce n’est pas le moment de délirer.La démocratie s’effondre avec son moteur :l’argent.Il faut d’urgence choisir entre Dieu et l’argent…SOS

  3. Oui enfin le coup de maître des primaires du PS, c’est surtout de présenter le PS comme une véritable institution ou se jouerait le sort de la France. On en oublierait presque le nombre réel d’adhérents !!! Imaginez si ce vote leur avait été réservé et leur nombre communiqué !
    C’est une communication qui est en tout cas un beau succès.

  4. @ Michel JANVA
    Ne rêvez pas. Car il est étonnant que vous n’ayez pas remarqué que lorsqu’il pense à ”opposition de droite dans son ensemble sur Paris”, M. POZZO di BORGO, élu sénateur grâce à la liste de diversion DUMAIT formée avec des cadres du FN, oublie d’y inclure le FN, s’arrêtant en chemin.
    De la même manière, si des primaires ont lieu sur Paris, vous pensez immédiatement à la ”Droite Populaire” concept pour l’instant aux contours flous, particulièrement sur les PNN, et qui est le dernier ”truc” ou trucage de l’UMp piloté par P. BUISSON et G. PELTIER pour faire croire que la droite existe réellement à l’UMP.
    Je ne dis pas que la Droite Populaire ne regroupe pas qq élus de droite, en plus des opportunistes sans convictions profondes et réelles, mais qui constatent qu’ils ont le feu électif aux fesses au vu des pourcentages du FN dans leurs circonscriptions lors des dernières régionales et cantonales et se font Droite Populaire pour obtenir les électeurs FN de second tour, sans alliance avec le FN : mais pourquoi et en quoi ces gens-là auraient plus d’importance au sein de l’ ”opposition de droite dans son ensemble sur Paris” que les électeurs de base du FN ?
    Car c’est là où ce serait intéressant : que le FN soit inclus dans ces primaires.
    Et alors on verrait que dans des primaires honnêtes et ouvertes entre 25 % et un tiers de l’électorat de droite (celui qui fait que des Députés, conseillers régionaux ou généraux de l’ UMP sont élus aux seconds tours) préfèreraient choisir un cadre FN dès le premier tour plutôt que sa pâle copie Droite Populaire.
    Il faut être en effet logique : pourquoi éliminer dans des primaires de droite les électeurs FN dont dont le report d’au moins la moitié des voix est indispensable au second tour ?
    Il y a un mystère qui m’échappe totalement.
    Sauf à croire que la Droite Populaire est la seule panacée et le remède à tous nos maux, mais par le maintien de l’interdit perpétuel jeté sur la Droite Nationale.
    Oui mystérieux calcul et étrange raisonnement que cet engouement qui saisit en ce moment tous les catholiques qui veulent se trouver des raisons pour voter encore une énième fois UMP dès le premier tour, au nom des ”valeurs éternelles”.
    [Votre commentaire est à courte vue et encore une fois pollué par militantisme pro-FN. Si vous ramenez le principe des primaires à l’actualité électorale de 2012, il est bien évident que c’est trop tard et qu’il ne s’agit que d’une manoeuvre électoraliste. D’ailleurs, je ne suis pas certain que le FN accepte de participer à une primaire avec d’autres membres de l’opposition…
    L’intérêt des primaires, c’est de permettre au militant, pas forcément encarté (donc même à l’adhérent FN), d’éliminer des candidats à la candidature et, ainsi, de redroitiser la droite de l’intérieur (cf le Parti républicain aux USA).
    Alors certains peuvent affirmer que cela est illusoire, que cela ne marchera pas. Peut-être. Mais force est de constater que la “solution” FN des lendemains qui chantent, cela fait quelques dizaines d’années que cela ne fonctionne pas…
    MJ]

  5. @ Michel JANVA
    Vous négligez dans votre condamnation de l”’inefficacité” du FN le facteur du mode de scrutin. Pourquoi la proportionnelle a t elle été supprimée par Chirac-Pasque en 1986, dès le premier mois de cohabitation, alors que le FN venait d’obtenir un groupe parlementaire, brillant et efficace durant 2 ans ? Pourquoi a t elle été quatre fois amoindrie puis quasiment supprimée en 20 ans pour les régionales, puis ensuite aux européennes ?
    Il est contradictoire de demander à des électeurs FN non encartés d’aller départager les candidats UMP dans des primaires, alors qu’on leur refuse par le mode de scrutin d’avoir le nombre d’élus que devrait leur valoir leur votes répétés.
    Pourquoi AUDACE 2012 dans son volet sur le renouvellement démocratique ne demande pas un retour à la proportionnelle et donc la fin du bi partisme fabriqué par la loi, qui redonnerait précisément de l’air aux idées et hommes de droite, FN, Boutin, P de V. ; y compris au sein de l’UMP, dont les élus mécontents de leur direction pourraient fonder autre chose et être élus et réélus sans l’investiture UMP ?
    Il est évident que les primaires américaines ont lieu dans un autre contexte : celui d’une pyramide démocratique, qui part de votes locaux, puis au niveau du comté de chaque état, etc…. au sein des deux grands partis.
    Penser que des primaires changeront quoi que ce soit en 2017 est une illusion : on s’esbaudit à droite des primaires socialistes, en oubliant que la moitié de l’électorat de gauche est hors PS, entre une partie du vote centriste, les Verts, l’extrême gauche et Mélanchon.
    Voilà pourquoi, alors que la majorité de l’électorat de gauche est anti Maastricht et a voté non au référendum sur la Constitution, c’est un eurofédéraliste qui sera candidat PS. Il en eut été de même avec des primaires à droite : la Droite Populaire n’a pas d’opposition à l’eurofédéralisme.
    Les primaires sont un leurre organisé et monté par les partis. Le vote démocratique a lieu aux élections, et non entre encartés et clientèles des partis lors de primaires qui sont une réinvention du suffrage censitaire sur des bases tout aussi financières : instituts de sondages et grands groupes médiatiques au service de deux écuries présidentielles présélectionnées.
    [Je néglige peut-être la proportionnelle, mais vous négligez le principe de réalité.
    A défaut d’avoir la proportionnelle, les élections primaires, notamment pour désigner les candidats aux législatives ne sont certainement pas un leurre.
    MJ]

  6. Des primaires pour les législatives ? ! ?
    C’est la perversion complète du système.
    Vous me direz, c’est déjà la cas de manière officieuse.
    Les députés sont censés représenter leurs circonscrits et non leur parti.
    Nous pouvons constater que ce n’est plus le cas depuis longtemps. Mais choisir les députés via des primaires va éliminer la moindre chance pour qu’ils soient des représentant du “peuple” plutôt que du parti.
    L’idée du pouvoir venant du peuples à travers les urnes est une idée “illuministe” dont les auteurs n’avaient cure du peuple réel et ne concevaient qu’un peuple imaginaire répondant à leurs doctrines idéologiques.
    [Bien au contraire. C’est le moyen d’éviter les candidats parachutés par l’organe central du parti, le moyen pour les militants de se faire entendre et d’éliminer les candidats non représentatifs, tels Lancar, Bachelot, etc.
    MJ]

  7. @ Michel JANVA
    Je vous concède volontiers que les dans les grands rassemblements hétéroclites que furent le RPR et l’UDF, et qu’est encore plus l’UMP, des primaires feraient émerger des idées de droite et les hommes qui les portent et éliminer des gens de gauche qui s’y trouvent imposés par l’appareil. Cela aurait peut-être aussi évité certaines scissions passées au FN….
    Mais il est tout aussi évident que le mode de scrutin proportionnel a permis, avec les référendum d’initiative populaire dans certains pays comme la Suisse ou les USA, une démocratie réelle et l’émergence de courants populistes et réformateurs : les partis traditionnels ont passé des alliances avec ces partis ”nouveaux” et ont du prendre en compte leurs idées. Cas du Danemark, de l’Autriche, de la Suisse, etc…..
    Questions et bémol :
    – est-ce que la transparence préside à ces primaires et congrès, dans un pays latin comme le nôtre, où la transparence est un mot inconnu, y compris dans la gestion publique et celle des entreprises ?
    – un autre bémol : la proportionnelle suppose le compromis de gouvernement, est-ce français ? Quand on voit comment les cathos pro vie minoritaires se déchirent et s’excommunient sur l’avortement au lieu d’admettre la pluralité des tactiques…… Gouverner avec d’autres nécessite de ne pas tout obtenir tout de suite, que ce soit avec proportionnelle ou avec primaires, car dans les 2 cas cela oblige à exister ensemble dans des majorités composites, internes aux partis ou dans des gouvernements d’alliance.
    La droite nationale, souverainiste et/ou catholique est-elle vraiment prête à cela ?????

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