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Europe : politique

Présidence de la Commission européenne : les européistes ont menti

D'Yves Daoudal :

"Ils mentaient, et la preuve en a été donnée hier soir. Ils, c’est-à-dire tous ceux qui prétendaient que l’élection européenne permettait aux citoyens, pour la première fois, d’élire le président de la Commission européenne en même temps que les députés européens. Quelques chefs d’Etat et de gouvernement l’avaient proclamé, dont François Hollande (mais je me demande s'il n'a pas été le seul). Tous les politiciens européens qui s’étaient dit têtes de listes européennes (Juncker, Schulz, Verhofstadt, Bové, Tsipras) avaient fait campagne sur ce thème. La plupart des « spécialistes » de l’Europe dans les médias brodaient, ou plutôt matraquaient, sur le même thème.

Le PPE a, sans surprise, gagné les élections. Donc le chef de file du PPE, Jean-Claude Juncker, a été élu président de la Commission européenne.

Eh bien non. Parce que le traité dit que ce sont les chefs d’Etat et de gouvernement qui choisissent le président de la Commission européenne. Ils se sont réunis hier. Et ils ont pris la décision de demander à Herman Van Rompuy, le président du Conseil européen, de mener des discussions exploratoires afin de dresser une liste de noms de personnalités susceptibles d’occuper le poste de président de la Commission européenne. Sans même commenter la décision de la conférence des présidents de groupes au Parlement européen, de faire de Jean-Claude Juncker le candidat officiel du Parlement…"

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14 commentaires

  1. Ce serait pour le coup une perte de souveraineté

  2. “Les Chypriotes turcs réclament une feuille de route précise
    (…) Le partage du pouvoir, la répartition des propriétés foncières et les revendications des milliers de personnes déplacées posent notamment problème. (…)”
    Comme d’habitude, l’article est muet sur “la répartition des propriétés foncières et les revendications des milliers de personnes déplacées”, car les Turcs, chouchous des élites européennes, veulent entériner une partie de leur colonisation, avec l’appui des USA (Bush puis Obama).
    https://fr.news.yahoo.com/les-chypriotes-turcs-r%C3%A9clament-une-feuille-route-pr%C3%A9cise-122925215.html

  3. En vérité, les choses sont un peu plus compliquées que çà (surprenant avec l’UE ?).
    Voilà ce que dit, précisément, le TUE (traité de l’union européenne), art 7 :
    “en tenant compte des élections au Parlement européen, et après avoir procédé aux consultations appropriées, le Conseil Européen, statuant à la majorité qualifiée, propose au Parlement Européen un candidat à la fonction de Président de la Commission Européenne”
    Juridiquement, cela signifie que les membres du Conseil Européen (CE) sont contraints de prendre en considération les candidats des “partis européens” même si, in fine, ils seront en droit de les rejeter (à la mer !) s’il apparait que ceux-ci sont dans l’incapacité d’obtenir la confiance aussi bien du CE que du PE.
    Si l’on ignore, présentement, quels soutiens ont les candidats de chaque “parti européen”, il semble cependant qu’aucun ne soit apte (pour l’heure) à rassembler derrière lui une coalition qui votera à la “majorité qualifiée” les initiatives législatives de la Commission Européenne (CEU). Le PPE ne dispose même pas de la majorité simple : 375 voix.
    Dans cette bataille, un certain Schultz pourrait faire valoir son expérience de Président du PE et sa capacité (de de fait) à pouvoir travailler avec une coalition PPE-PSE-ALDE.
    Juridiquement, cela signifie aussi que le PE soit d’accord sur le nom du prochain Président de la Commission. Le CE garde donc bien l’initiative de la proposition mais doit bien manœuvrer s’il veut obtenir la “confiance” du PE. Confiance qui n’ira pas sans quelques accrocs, comparativement à ce qui se passe en France.
    Juridiquement, cela signifie aussi que la France et l’Allemagne vont avoir un poids important, en terme de décision, puisqu’on sort de l’unanimité, pour préférer la majorité qualifiée. M. Hollande, s’il se décide vraiment à agir, peut faire obstacle à un candidat qui lui déplairait fortement, d’autant plus que l’Italie peut se joindre à lui.
    Après, il est aussi très possible que Hollande, pour une fois fort de son expérience au PS, joue bien sa partie, mais privilégie le partenariat avec l’Allemagne.
    Dans ces conditions, il ne serait pas surprenant que le prochain Président de la Commission s’appelle…Cohn Bendit !
    Idolâtré au PE, il présente un profil acceptable tant pour la France que pour l’Allemagne et les Verts l’adore (de quoi se requinquer sur le plan national, peut être !)
    Apprécié, globalement, par la plupart des citoyens européens, polyglotte, il a pas mal de chance de parvenir à faire, sur son nom…Non point l’unanimité, mais le “consensus” si cher à l’UE !

  4. Qui croyait que l’UE était démocratique ?

  5. “Dans ces conditions, il ne serait pas surprenant que le prochain Président de la Commission s’appelle…Cohn Bendit !”
    Kon Ben..dit…champion de la braguette…. Président de l’UE..
    Mettez vos petites filles…à l’abri…
    L’animal…même au rencard…est encore vert!
    Du Viagra…à la GPA…en passant par la promotion de la pédo…l’Europe sera en folie…surtout l’Allemagne…n°1 de la vente du porno!
    L’église de Satan aura un grand prêtre.

  6. @ h : le système est démocratique – à la fin, le président est élu par le PE – mais compliqué.
    Techniquement, il s’apparente à ce qui existe en France, avec 1 Président élu (ou légitime) – comme le sont les membres du CE – qui choisit un candidat (pas forcément le chef de la majorité) pour “gouverner” qui est ensuite adoubé (par le biais d’un vote) par le Parlement. Ce qu’on appelle, en France, le “vote de confiance”.
    La seule différence, in fine, c’est qu’en France le futur élu, en général (çà n’a rien d’obligatoire) fait connaître qui sera son PM. Mais ce choix n’a rien à voir avec le soutien partisan. Sans quoi, M. Sarkozy n’aurait pas dû prendre pour PM M. Fillon mais M. Juppé, en sa qualité de “1er président de l’UMP”.

  7. Au lendemain de la déculottée électorale, avec le succès de UKIP aux Européennes, Bruxelles veut augmenter la note de l’Angleterre de 500 millions de livres.
    http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/europe/eu/10860397/Anger-as-European-Commission-asks-British-taxpayers-for-an-extra-500m.html
    Ils doivent vraiment vivre sur une autre planète.

  8. @ seb
    En Allemagne, Cohn Bendit est considéré comme un pédophile : difficile. En plus, il me semble qu’il quitte la politique.

  9. A tous les coups on aura un ou une vendu(e) aux pro-atlantistes… Christine Lagarde par exemple.

  10. Bretagne Réunie
    BRETAGNE REUNIE a saisi l’Europe pour qu’elle interpelle Messieurs Hollande et Valls sur le dossier de la Réunification !
    Bretagne Réunie a envoyé, aujourd’hui, un courrier à Monsieur José Manuel BARROSO Président de la Commission Européenne, et ce, pour le prévenir que Messieurs Hollande et Valls, allait probablement ne pas réunifier la Bretagne, mais au contraire et surtout, noyer cette région et son identité dans un Grand Ouest, par le biais d’une fusion BRETAGNE / PAYS DE LOIRE.
    Monsieur le Président,
    Pour faire suite à notre précédent courrier du 23 janvier 2014 – dont nous attendons toujours la confirmation de réception – nos craintes sur la volonté de l’État français de faire disparaitre la Bretagne sont de plus en plus fondées.
    Le nouveau Premier ministre français, Monsieur Manuel VALLS, lors de son discours d’investiture devant l’Assemblée nationale le 8 avril dernier, a confirmé sa volonté de réduire le nombre des régions françaises de moitié, et donc d’en réduire le nombre de 22 à 11.
    Pour ce faire, il propose la fusion des régions sur une base volontariste durant l’année 2014, et à défaut, à partir de 2015, il fera imposer le redécoupage régional par la loi.
    Le nouveau dispositif final devra être mis en place pour le 1er janvier 2017.
    Cette nouvelle réforme territoriale, imposée par le pouvoir central jacobin, ne s’embarrasse d’aucune prise en compte de la volonté des populations, ni même de l’existence de minorités nationales établies depuis des siècles sur des territoires précis, puis qu’aucun référendum n’est envisagé pour valider les fusions.
    La Bretagne pourrait fusionner avec les Pays de la Loire, et peut-être avec la région Poitou-Charentes, pour former une région « Grand Ouest ».
    Elle pourrait aussi fusionner avec une partie de la Normandie. Voir le site http://www.ouest-france.fr/la-grande-region-ouest-dejacques-auxiette-2114404
    Le département de la Loire-Atlantique, département breton séparé du reste de la Bretagne par un décret n° 2727 du 30 juin 1941, a intégré sans aucune consultation populaire la « région Loire » devenue « Pays de la Loire », et l’État français a toujours refusé d’évoquer la réunification administrative de la Bretagne, malgré les voeux votés dans ce sens par nombre d’instances locales et malgré les nombreux sondages positif effectués pour la Réunification .
    Il va sans dire que toutes les fusions de régions annoncées sont présentées comme une mise aux normes européennes et répondent soi-disant aux exigences de l’Union européenne ?
    Il y aurait-il une taille européenne pour les régions ?
    La régionalisation proposée par le nouveau gouvernement est tout simplement un génocide culturel à l’échelle d’un pays, et s’apparente plus à une volonté d’éradication des identités fortes par la fusion de collectivités territoriales. Évidemment la création de ces nouvelles « méga régions » sera ruineuse en budget communication pour les imposer aux populations, à l’image de ce que dépensent déjà les « Pays de la Loire » pour manifester son existence.
    Parce que la Bretagne est une minorité nationale européenne, elle ne peut purement et simplement disparaitre !
    Nous souhaitons que la Commission européenne ouvre le dialogue avec l’État français pour qu’il prenne en compte, dans sa réforme territoriale, l’existence de la
    minorité nationale bretonne sur son territoire ancestral formé des cinq départements, à savoir :
    Le Finistère, Les Côtes-d’Armor, L’ Ille-et-Vilaine, La Loire-Atlantique et le Morbihan, et lui rappelle ses obligations dans ce domaine.
    Cette volonté de réunification administrative de la Bretagne vient d’être rappelée par le vote du Conseil régional de Bretagne le 17 avril 2014.
    Le Parlement européen vient de voter une « Résolution P7_TA (2014) 0173 » le 27 février 2014 sur les Droits fondamentaux dans l’Union européenne (2012).
    Les paragraphes 56 et 57 sont clairs et précis sur les obligations des États membres vis-à-vis de leurs propres minorités nationales. La Commission a reçu mission d’établir une norme pour la protection des minorités nationales, y compris les minorités autochtones traditionnelles, ethniques et linguistiques, compte tenu qu’elles représentent plus de 10 % de l’ensemble de la population européenne, afin d’éviter les inégalités de traitement entre les pays candidats à l’adhésion et
    les États membres de l’Union.
    Le Parlement européen a souligné, dans le même article, la nécessité de mettre en place un système de protection complet à l’échelle de l’Union européenne pour les minorités nationales traditionnelles, les groupes linguistiques régionaux et les régions constitutionnelles, assorti d’un mécanisme de suivi fonctionnel, à l’exemple du cadre européen pour les stratégies nationales d’intégration des Roms.
    Fort de cette nouvelle Résolution du Parlement européen, de la Charte des Droits
    fondamentaux et des valeurs fondamentales de l’Union européenne, la Commission
    européenne ne peut faire l’impasse de la menace qui pèse sur la Bretagne.
    La Commission doit intervenir auprès de l’État français pour lui rappeler, que dans le cadre de sa réforme territoriale, seule la réunification administrative de la Bretagne est compatible avec le droit et les normes internationales, le droit communautaire et les nombreux engagements internationaux signés par la France.
    Si le projet de l’État français n’est pas amendé dans le sens des valeurs défendues par l’Union européenne, alors la France s’écartera un peu plus du modèle européen, et continuera d’être un obstacle à la construction européenne dans le domaine des droits de l’Homme.
    Il nous semble important de signaler que les Bretonnes et les Bretons ont participé activement à la construction européenne, en votant à 60 % pour le Traité de Maastricht et à 51 % pour la future constitution de l’Union européenne en mai 2005. À ce titre, ils méritent la considération de la Commission européenne.
    Nous jugeons les tractations entre les présidents de régions françaises pour fusionner leurs territoires comme un traitement dégradant vis-à-vis de nos identités, histoires, cultures et territoires.
    L’absence de prise en considération de l’existence de la minorité nationale
    bretonne est contraire aux valeurs promues et défendues par l’Union européenne – et ne sont pas sans rappeler l’affaire Tyrer 1978/33 de la Cour européenne des droits de l’homme, où le requérant est traité comme un objet aux mains de la puissance publique.
    Sans doute la Bretagne, en France, est-elle la seule entité historique et culturelle qui corresponde le mieux à la notion de minorité nationale, telle que définie à plusieurs reprises par le Parlement européen.
    Nous n’ignorons pas que la désignation des minorités nationales appartient au domaine réservé de chaque État membre, mais dans le cas présent, compte tenu de l’urgence et du timing utilisé par l’État français – qui profite de l’immobilisation des institutions européennes avant les élections européennes pour accélérer ses changements, il nous semble que nous sommes en présence d’un cas de violation grave et persistant des dispositions de l’article 2 du Traité d’Union européenne, car visiblement l’État français ne partage pas les valeurs communes aux États membres.
    Au surplus, la compétence de la Commission peut être retenue car les Institutions
    européennes seront sollicitées pour le financement de politiques régionales sur des territoires qui violent les droits des personnes appartenant à des minorités nationales, et par voie de conséquence, ses financements seront caducs car contraires aux dispositions des articles 21 et 22 de la Charte des droits fondamentaux.
    L’article 4 du Traité sur le Fonctionnement de l’Union européenne peut également être évoqué car l’espace de sécurité, de liberté et de justice est partagé entre les États membres et l’Union et la non-prise en considération de l’existence de minorités nationales par l’État français lors de sa réforme territoriale va considérablement réduire les droits des Bretons, instituant de fait une citoyenneté européenne à deux niveaux par rapports aux autres peuples minoritaires européens.
    Nous sommes désolés de faire appel à votre aide une nouvelle fois, mais l’absence de communication de l’État français avec la société civile, écartée de tous les débats dans le cadre de la réforme territoriale – plus la volonté de faire disparaître la minorité nationale bretonne – nécessite une intervention de la Commission européenne.
    Ce faisant elle donnera un signal fort auprès des citoyens dans sa volonté d’être à leur écoute.
    Espérant que vous donnerez une suite à notre sollicitation, veuillez recevoir, Monsieur le Président, nos sincères et respectueuses salutations européennes, françaises et bretonnes.
    Pour Bretagne Réunie
    Jean-Pierre LEVESQUE
    Paul LORET

  11. Si la démocratie existait dans l’UE , logiquement ce n’est qu’après le résultat des élections européennes actuelles ,que chaque groupe politique aurait le droit de présenter un candidat pour cette présidence .
    Or ,il s’agit avant tout d’empecher un candidat souverainiste d’avoir une chance équitable de gagner cette présidence en expliquant ce qu’il faut faire pour sauver l’UE sans en faire un carcan totalitaire anti(démocratique ne profitant qu’à une oligarchie acharnée à démolir les nations et installer l’islam de force en europe .
    Voilà pourquoi ces oligarques refusent maintenant de respecter les droits des députés européens de choisir eux-memes qui sera président de la structure bureaucratique UE !
    Tous pourris sont les commissaires, totalitaires mondialistes ,non élus des Peuples ni élus par les députés comme cela devrait etre en démocratie réelle ….

  12. L’U.R.S.S. (Union des Républiques Socialistes Supraeuropéennes) continue avec le même fonctionnement totalitaire…
    Ils demandent à Rompuy, qui n’est personne, qui n’a rien à faire là, qui est un anti démocrate, qui n’est même pas élu, de mener des discussions exploratoires afin de dresser une liste de noms…
    C’est clair non ?

  13. les européistes ont menti
    c’est pas nouveau, depuis le début, les mêmes qui nous ont dit que l’euro allait apporter la croissance, le plein emploi, etc la vie en rose, ce sont ENCORE les mêmes que l’on écoute et que l’on passe en boucle dans les médias
    il n’y a pas 36 solutions, l’ue, on y reste pour en crever, ou on en sort
    point barre
    article50

  14. A t-on réellement élu le président de la commission européenne ?
    Non parce que d’une part le candidat le plus légitime au regard des résultats va sans doute être écarté, d’autre part car les chefs d’Etats soutiennent qui ils souhaitent et enfin parce que le futur président de la commission sera sans doute un “non candidat” qui n’avait pas engagé son nom dans la campagne. http://www.blogactualite.org/2014/06/europeennes-avons-nous-reellement-elu.html

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