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Précisions sur le syndicaliste dans le coma

Recueillies par Yves Daoudal :

Les premiers éléments que nous avons sont les témoignages des pompiers. Cyril Ferez, disent-ils, était présent "lors des premières agressions commises à l’encontre des forces de l’ordre". Plusieurs observateurs, dont des policiers qui l’avaient écarté de la zone d’intervention, ont relevé son "état éthylique avancé". Les pompiers sont intervenus une première fois, vers 20h, et il a "refusé, de façon agressive, les soins offerts alors qu’il présentait une légère bosse au front". Peu après, les pompiers, prévenus de la présence, à un autre endroit, d’un homme apparemment gravement blessé, y retrouvaient Cyril Ferez. Il saignait du nez, présentait des contusions au visage. "Interrogé par les secouristes, il leur répondait avoir reçu un coup de poing, sans autre précision." Les pompiers, vers 21h, "ont dû le transporter avec vigueur, jusqu’à l’hôpital Saint-Antoine, M. Ferez refusant toujours sa prise en charge. A ce moment, il était parfaitement conscient et vif." Les pompiers qui l’avaient transporté à l’hôpital l’ont vu de nouveau vers 23h 30, "conscient et mobile dans le couloir des urgences". Dans la nuit, une prise de sang révélait une alcoolémie de 2,79 grammes. A 5 heures, il tombait dans le coma et était transféré à l’hôpital Henri Mondor de Créteil.
Il ne semble pas a priori que Cyril Ferez soit le bon candidat pour faire le martyr des manifs anti-CPE…

Henri Védas

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12 commentaires

  1. Comme beaucoup d’autres, j’ai pu entendre le témoignage du témoin dont on parle beaucoup et qui a en plus filmé la scène.
    Quelques remarques:
    – la tension était forte entre les casseurs et les forces de l’ordre (merci monsieur le témoin)…
    – les policiers sont intervenus sur un élément difficile à maitriser. Le syndicaliste était à genou juste à côté. Environ 10 policiers sont venus en renfort. Il s’en est suivi une empoignade du type, ‘mêlée de rugby’.
    – Ce témoin affirme que rien dans ses images et dans ce qu’il a vu ne permet de dire que le syndicaliste a été visé directement.
    – Le témoin n’est pas pompier.

  2. Une petite remarque sans intérêt:
    nos syndicalistes pronent la cohésion sociale, la solidarité.
    Où sont les ‘collègues et amis’ qui ont laissé leur camarade en totale ébriété, seul, au milieu des casseurs?

  3. Et au 20H de TF1 on vous montre des images de CRS dont l’un serait en train de lui donner des coups de pied….
    En réalité, on ne voit rien ou pas grand chose sur les images.
    Encore une belle manipulation et puis on ne fait pas d’omelette sans casser des oeufs….

  4. j’ai vu les images retransmises à la télé (y compris celles du cinéaste amateur). Voici donc mon hypothèse: Ce syndicaliste voulait s’amuser en allant à la manif (il m’est déjà arrivé d’en voir un qui passait ses week-ends à ça, d’une manif à l’autre, “l’important c’est de participer”…). Mais la soirée débutée au café, il prit quelques verres de trop.
    Arrivé sur place, des gendarmes (que l’on voit en vidéo) l’embarquent pour le présenter à des médecins. Lui, il veut s’amuser, alors malgré son état, il y retourne.
    Ensuite la vidéo amateur montre des forces de l’ordre donner des coups à ce bonhomme. Mais vu l’ébriété, et vu le désir de s’amuser… une provocation de sa part est fort possible, y compris physiquement. L’image ne la montre pas car elle commence au moment de l’action policière. Vient ensuite un jet de pierres: le type est en fait en plein milieu de l’affrontement et les casseurs visent les forces de l’ordre.
    J’ai enfin entendu un témoin qui dit que les secours ont mis 1/4 heure à venir… mais sans doute les voies d’accès étaient-elles embouteillées après les affrontements, et les secours pouvaient être appelés ailleurs. 1/4h, somme toute, c’est court, surtout quand on a refusé tant de fois des soins gratuits et qu’on a payé soi-même son état au bar du coin.
    Comme vous le dites, cet exemple de syndicaliste tout en mesure et en sobriété pourrait gêner son syndicat.

  5. C’est une hypothèse. La police des polices qui enquête précisera les faits.

  6. En tout cas tout à fait d’accord avec Eugène.
    Sur la vidéo, les coups ne sont pas probants. Et, si certains ont des états d’âme, ils n’ont cas se mettre à la place des CRS;

  7. La thèse des violences policières est en train de s’effondrer : aucune trace de coups autre qu’à la tête, une chute survenue à l’hopital juste avant que le malheureux ne plonge dans le coma (et qui pourrait bien être la cause de son état si sa tête a heurté lourdement le sol), et un taux d’alcoolémie au moment des faits estimé à au moins 4 grammes (les 2,7 g ont été mesurés à 5h00 du matin, soit après 10 heures sans consommation d’alcool).
    http://www.liberation.fr/page.php?Article=368853
    Les témoins qui ont soutenues des thèses désormais abracadabrantes vont devoir s’expliquer …

  8. Cette histoire est absurde…. On se demande à quel point les syndicats et anti-CPE en tous genres n’attendaient une telle histoire pour manipuler l’opinion. C’est simplisime…
    Soyons sérieux, selon l’article de “Libé” que nous invite à lire Fab : A 05H00 du matin la victime a chuté de son lit et alors on a constaté qu’il avait 2,7g d’alcool par litre de sang…. combien avait-il donc à 19H, au moment des émeutes….
    Le coma est plus certainement itylique qu’autre chose…
    Il a probablement été un bousculer par les manifestants et aussi les CRS, sur un champ de bataille on appelle ça les dommages collatéraux….
    Avec 4g dans le sang il est difficile d’éviter la caillasse et la matraque !!!

  9. c’est proprement scandaleux! les CRS ont un comportement inadmissible, ils auraient du faire subir un alcootest aux manifestants afin de s’assurer qu’ils étaient aptes à manifester en toute sécurité.
    Plus sérieusement, et grâce aux diverses vidéos sur internet, j’ai été épaté par le calme et le professionnalisme des forces de l’ordre qui ne se désunissent pas malgré la pluie de projectiles qui s’abat sur eux. Chapeau messieurs.
    Quand aux journalistes, ils n’ont pas le courage de leurs opinions, les images sont prises depuis les policiers; en gens bien informés, ils savent de quel côté se trouve la sécurité, malgré leurs informations toujours prêtes à accuser les policiers de violence. Quelle tartufferie.
    Une dernière chose, la passivité des riverains qui voient détruire leur devanture, leur outil de travail par des vandales m’étonnera toujours. N’est il jamais arrivé que l’un d’entre eux pète un plomb?

  10. @ Eugène,
    Belle construction intellectuelle Eugène.
    Moi je prie pour ce syndicaliste, même si c’est et justement parce que c’est un syndicaliste. Et je prie aussi pour ceux qui l’ont frappé volontairement ou non.
    Une vie n’a pas de prix quelle quelle soit.
    Irène

  11. On souhaite tous que ce brave manifestant s’en sorte, là n’est pas le débat…
    Ce qui je pense nous contrarie c’est la manipulation qui est faite de cette histoire.
    Quand on syndicalisme : vaste débat.

  12. Mias tout cela n’était-il pas justement voulu et prémédité par les “collègues” du dit Cyril? Vous parliez d’un mauvais candidat au martyr à la fin de l’article. Faut croire qu’ils font avec ce qu’ils ont.

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