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Culture de mort : Avortement

“Pourquoi est-ce que les gynécos n’en parlent pas lors des consultations ?”

La pilule, pour une sexualité de couple moins épanouie… : Pour la journée mondiale de la contraception, Le Monde a relevé quelques témoignages :

"J’ai 40 ans et je fais partie de ces femmes qui ont renoncé à prendre la pilule, depuis déjà plusieurs années. Je l’ai prise durant cinq années au cours desquelles aucune gynécologue ne m’a fait passer d’examen particulier avant de me la prescrire… Comment cela se fait-il ?"

"Quelles alternatives pour les femmes ne souhaitant plus utiliser d’hormones ?"

"J’ai abandonné la pilule car il me semblait que les hormones provoquaient une baisse voire une absence de libido. En en parlant autour de moi, je ne pense pas être un cas isolé. Pourquoi est-ce que les gynécos n’en parlent pas lors des consultations ?"

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15 commentaires

  1. Ensuivant le lien:
    -“J’ai 31 ans, je suis mariée depuis six ans et je ne veux pas d’enfants.” J’espère qu’elle est cohérente avec elle-même, et qu’elle ne veut surtout pas d’une retraite par répartition, donc qu’elle se constitue sa retraite dès à présent.
    -“Le contexte français est traditionnellement nataliste, c’est-à-dire que les naissances sont encouragées. Cela est notamment lié au fait que la France a vécu sa transition démographique (baisse de la fécondité) dès la fin du XVIIIe siècle, près d’un siècle avant les autres pays européens. Cela a généré des inquiétudes de la part des politiques qui craignaient la baisse de la puissance militaire française. Cette tradition a freiné la diffusion des méthodes définitives (stérilisation) en France.” Les politiques d’aujourd’hui devraient sérieusement “faire de la pédagogie” sur le fait que PAS (ou peu) D’ENFANTS = PAS (ou peu) DE RETRAITE PAR RÉPARTITION. Donc ceux qui font le choix (égoïste) de VOLONTAIREMENT n’avoir pas d’enfants doivent être prévenus qu’ipso facto ils s’interdisent tout droit (toute prétention) à une retraite par répartition: ils doivent donc ÊTRE TENUS DE SE CONSTITUER LEUR PROPRE RETRAITE.

  2. En suivant le lien (2):
    “Les recherches pour comprendre le lien entre hormones et libido féminine n’ont été entreprises qu’à partir de 2005 alors que certains projets de développement de la pilule masculine ont été abandonnés dès les années 1980 précisément à cause de l’impact de la prise d’hormones sur la libido masculine.”
    Comme c’est étrange; et surtout, comme c’est étrange que nos chères “féministes” n’y fassent JAMAIS allusion…

  3. A C.B.
    Vous parlez d’une retraite par répartition… je ne partage pas votre point de vue.
    Il y a des femmes qui ne veulent pas d’enfants, certes, mais il y en a aussi qui n’ont pas pu en avoir pour diverses circonstances de la vie. Doivent-elles se justifier pour autant? Le fait de ne pas avoir de descendance et quelqu’un sur qui s’appuyer dans la vieillesse, par exemple, n’est-ce pas déjà difficile à assumer?!
    Il ne faut pas faire de procès d’intentions à toutes les femmes… toutes les femmes ne sont pas des féministes prisonnières d’une idéologie matérialiste.
    A l’automne de ma vie, j’ai constaté en situation, que la plupart du temps c’est une question d’éveil de la conscience personnelle et aussi d’une véritable éducation à mettre en place au niveau des institutions. Cette éducation doit prendre en compte l’être humain dans sa totalité, corps âme, esprit… et bien sûr, sa relation avec le Bon Dieu.
    D’autre part, il y avait sans aucun doute des éclairages et des choses à faire pour remettre de la dignité dans la vie des hommes et des femmes…
    A ce propos, j’ai entendu le témoignage des femmes des autres générations qui nous ont précédés, telles ma mère et ma grand-mère, etc. Ces femmes ont souffert dans leur vie intime de femme et à cette époque là, il faut le dire car c’est la vérité, beaucoup d’hommes ne respectaient pas leur femme sur lesquelles ils régnaient en leur imposant leurs exigences masculines, sans aucune autres considérations… de plus c’était leur “devoir.”
    Vous vous rendez compte de la vie de ces femmes et de la haine qu’elle pouvait ressentir pour leurs époux années après années?! Il faut savoir tout considérer avec honnêteté intellectuelle et sens du réalisme.
    Ainsi, combien de femmes ont subit des maternités successives sans que leur corps soit suffisamment au repos, années après années. C’est consternant toutes ces vies malmenées où le bon sens et la raison avaient disparu de leurs existences entières.
    D’où, les réactions de certaines femmes qui ont décrété que les hommes étaient leurs ennemis.
    Il faut apprendre à connaître son corps et aussi à se connaître afin de faire reculer l’ignorance… d’autant maintenant avec la présence de l’islam en France.
    Pour ce qui me concerne, c’est rédhibitoire. C’est non négociable.
    Nous sommes différents et complémentaires. Les femmes, la femme n’est pas inférieure à l’homme et les deux natures doivent être respectées et prisent en considération.
    Il y a une méthode simple et naturelle à la portée de ceux qui veulent faire cette démarche utile et saine : la méthode Billings… qui n’est pas une contraception mais un apprentissage aisé à faire et à connaître. Il est nécessaire de connaître son corps. Cela permet, de fait, de réguler les naissances avec bon sens, intelligence et le respect de sa personne ainsi que de l’enfant à naître.
    De plus, il me semble bien que c’est important que l’homme, le mari, connaisse et respecte le corps de sa femme. Les hommes aussi doivent apprendre et grandir en conscience et responsabilité sur ce domaine également.
    Pour ce qui me concerne, l’islam et l’assujettissement de la femme, dans ce domaine y compris : jamais.
    Nous ne pouvons pas régresser et vivre en esclaves soumises tout comme il faut sortir du féminisme matérialiste et mortifère dont nous voyons les dégâts autour de nous.
    Accepter et voir le Réel pour ce qu’il est pour ensuite dans l’action mettre un peu de bon sens… ce n’est pourtant pas compliqué. C’est trop simple, justement!

  4. Quelle que soit la contraception hormonale, l’introduction d’un progestatif de synthèse pendant la première moitié du cycle crée pratiquement un état « pré-ménopausique » avec un effondrement quasi total des œstrogènes folliculaires, non compensé par ceux de la pilule. C’est une véritable castration chimique.
    Les œstrogènes (supprimés) sont « excitants » (œtros en grec signifie « fureur »), la progestérone (substituée) est « sédative » (et anabolisante).
    Outre les effets psychologiques, il semble exister une relative sécheresse vaginale rendant moins plaisantes les relations. La réduction de l’importance des « hémorragies de privation », pseudo-règles, est rarement vécue comme une perte de la féminité.
    Je ne suis pas une femme et puis seulement répéter ce qui m’a été dit. Même si cela ne représente que quelques femmes sur les 3,5 milliards de femmes de la planète toutes celles qui m’ont parlé de l’arrêt de la pilule m’ont signalé un rebond de leur libido. Outre la baisse du désir, il semble que l’orgasme soit plus lent et plus laborieux sous pilule.
    D’après certaines, sous pilule, elles ont moins des relations pour « leur plaisir » que pour « faire plaisir », par séduction. La femme se soumet alors d’avantage au désir de l’homme. Elle devient d’avantage un objet sexuel, une super-poupée gonflable dotée de parole et d’initiative. La « libération » escomptée par la pilule n’est pas au rendez-vous.

  5. L’abstinence est une très bonne méthode.
    L’homme et la femme ne sont plus des bêtes mais apprennent à se contrôler avec la grâce de Dieu.

  6. A qui profite le crime ?
    Michel Janva écrit “Pourquoi est-ce que les gynécos n’en parlent pas lors des consultations ?”
    le titre de l’article du Monde est « Le contrôle de la contraception par les médecins fait débat »
    Une clé partielle de réponse est peut-être là. La contraception représente la plus grande part de l’activité des gynécologues. Le cumul des accouchements, avortements et interventions chirurgicales ne représente pas le plus grand nombre de consultations. La prescription de la pilule (contrairement aux stérilets ou aux implants) impose, ne serait-ce que pour le renouvellement des prescriptions,des visites régulières qui peuvent s’accompagner d’actes techniques comme des frottis vaginaux. Ces actes techniques sont plus difficilement praticables par les généralistes qui entrent en concurrence pour la prescription.
    De plus les uns et les autres sont vigoureusement soutenus par les laboratoires, qui toujours minimisent les effets secondaires néfastes et encouragent des prescriptions « hors cadre ». Enfin la prescription de la pilule est devenue un politiquement correct et un médicalement correct renforcé par des « consensus » de bonne pratique. Ne pas prescrire devient un risque et un obstacle à la carrière.

  7. Merci Patricia pour votre intervention pleine d’humanité le 27 sep 2017 12:12:34.
    Effectivement ne pas avoir d’enfant n’est pas toujours un choix et est parfois vécu douloureusement, même par les lesbiennes et les gays qui recourent à la PMA et à la GPA.
    Mais même lorsqu’il s’agit d’un choix, les motivations égoïstes et les peurs ne sont pas toujours au premier plan. Que dire de tous les religieux et consacrés ? Que dire des écologistes new-age et anti-spécistes qui estiment que la planète est trop peuplée ?

  8. A Patricia
    « Il y a une méthode simple et naturelle à la portée de ceux qui veulent faire cette démarche utile et saine : la méthode Billings… qui n’est pas une contraception mais un apprentissage aisé à faire et à connaître. » O.K.
    La régulation des naissances par des méthodes naturelles et écologiques, respectueuses et de la femme et de la relation de couple, et de l’environnement, ne se limite pas à la méthode Billings. Bien que les « Billings » y soient opposés, la méthode « des indices combinés » est également efficace. Oui, efficace, malgré les mensonges que l’on trouve dans la plupart des publications. Sans perdre de vue que la pilule, elle, ne l’est pas toujours.
    On peut aussi évoquer le Natural Family Planning et le fertility awareness.
    Personnellement je préfère recommander la méthode « symptothermique » avec suivi et application sur i-phone ou androïde, aussi efficace que la pilule, sans les nombreux effets secondaires. Voir par exemple : http://www.sympto.org/manual_fr.html ou faire une recherche sur internet.

  9. Pour les médecins, pharmaciens ou professionnels qui veulent vraiment étudier les très nombreux effets secondaires indésirables de la pilule, voir par exemple l’étude exhaustive de Nicolas Lambert : «  La pilule, un bienfait pour ma santé, ma fertilité ? » téléchargeable gratuitement ici : http://www.lapiluleenquestion.be/index.php/telechargement.html

  10. Tiens, on voit que nous sommes dans un pays “civilisé”. Vraiment personne n’a entendu parler de l’allaitement pour espacer les naissances? La France royaume de la pilule, royaume des avorteurs, les pilules modernes étant anti-nidatoires donc abortives. Ce traitement hormonal fait croire à l’hypophyse que la femme est enceinte. Les femmes sous pilule sont hormonalement parlant, enceintes, elles qui voulaient éviter une grossesse, elles sont artificiellement enceintes. C’est normal que l’organisme ne supporte pas ce trucage.
    Multicenter Study of the Lactational
    Amenorrhea Method (LAM): I. Efficacy,
    Duration, and Implications for
    Clinical Application
    ELSEVIER
    Miriam H. Labbok,* Virginia Hight-Laukaran,t Anne E. Peterson,* Veronica Fletcher,§
    Helena von Hertzen,# and Paul F.A. Van Look**
    revue Contraception
    1997;55:327-336

  11. Si vous relisez posément mon commentaire, “Patricia | 27 sep 2017 12:12:34″ (et ” Shimon | 27 sep 2017 15:30:05″), vous noterez que je n’exclus du bénéfice de la solidarité pour une retraite par répartition que les adultes ayant VOLONTAIREMENT choisi de n’avoir pas d’enfants. Concernant les religieux ayant fait vœu de célibat, il me semble normal que l’ensemble de ceux qui sont conscients de bénéficier de leur choix (en gros les catholiques) assurent à ces communautés les ressources dont elles ont besoin.
    La solidarité (via les impôts et cotisation) n’est pas n’est pas un exercice gratuit: elle témoigne de la reconnaissance d’un bénéfice pour la collectivité. Il y a de la pédagogie à faire quand on entend dire qu’un parent qui fait le choix de renoncer à une activité professionnelle rémunérée pour se consacrer à l’éducation de son ou de ses enfant(s) “ne travaille pas” (reformulez-le en “se met en vacances” … vous comprenez tout de suite que ce n’est pas ça).
    Faisons l’hypothèse que toutes les familles avec enfants quittent ce jour la France: ceux qui sont actuellement déjà “à la retraite” auront leur pension payée encore quelques années par les adultes sans enfants qui cotisent, mais quand ceux-ci voudront faire valoir leur propres droits à une pension de retraite, il n’y aura pas “les enfants des autres” pour les payer. Donc, s’ils ont joué les cigales, ils se trouveront fort dépourvus; s’ils ont été fourmi, il auront amassé de quoi subsister.
    Quant à l’exercice du “droit conjugal” par l’homme dans un couple tant qu’aucune séparation légale n’était prononcée par jugement, je lui dois ma naissance! L’Église, pleine d’espérance, demande à l’époux bafoué de ne pas se remarier pour permettre à celui qui a trahi ses promesses de mariage de changer de vie et de reprendre la place qu’il n’aurait jamais dû quitter.

  12. A C.B.
    Merci pour votre réponse détaillée.

  13. A LCJ
    Oui, bien sûr il y a d’autres méthodes naturelles…
    J’ai nommé la méthode Billings parce qu’elle est accessible à toutes les femmes. Du reste, elle pourrait s’appeler autrement car elle ne nécessite qu’une simple observation de son corps durant le cycle. Ce qui permet aussi de mieux se connaître en tant que femme et ce n’est pas anodin.
    Pour l’anecdote :
    C’est Sœur Emmanuel, quand elle œuvrait au Caire avec les chiffonniers des bidons villes, qui est venue en France pour apprendre cette technique afin de la transmettre aux femmes de l’endroit.
    Celles-ci ne l’ont pas accepté, parce qu’en tant que musulmanes, elles gagnent en autorité auprès de leurs maris lorsqu’elles enfantent et surtout, d’un garçon. Alors, elles deviennent plus respectables à leurs yeux et aux yeux de leur communauté.
    – Je ne fais que répéter les mots de Sœur Emmanuelle.
    J’en avait déjà entendu parler mais, de fait, je suis allée creuser du côté de cette méthode : J’ai trouvé qu’elle était effectivement simple d’accès et disponible pour toutes les femmes, y compris les moins favorisées sur le plan social et culturel.

  14. Merci aussi à vous Toto pour toutes les infos… effectivement, nous avons besoin de nous former et de nous ré-informer en permanence à tous les niveaux.
    Nous avons tellement été formaté et conditionné dès l’enfance que cela prend du temps… mais, c’est une démarche qui participe à notre libération intérieure ; la vie devient alors plus simple avec plus de compréhension et de sens.

  15. A shimon.
    Merci pour votre réponse.
    La question de l’enfantement et de la filiation ne va pas forcément de soi pour tout un chacun.
    Ce n’est pas toujours de l’égoïsme… il y a aussi le poids des circonstances de la vie des personnes à considérer.
    Nous ne sommes pas parfaits, nous sommes en chemin et, pour certains, nous faisons au mieux.
    Ne pas oublier que le Bon Dieu est miséricordieux…

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