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Pays : International

Pourquoi émigrent-ils en Suisse ?

Lu dans le dernier numéro de Monde et Vie :

S "Le pays, qui est l’un des plus riches du monde, est, néanmoins, dépourvu de ressources naturelles. La géographie impose, au contraire, des difficultés très rudes à surmonter. Un signe de la prospérité: le taux élevé des salaires et la faiblesse du chômage. Les atouts: souplesse du contrat de travail, pas de Smic, paix sociale, suppression du statut des fonctionnaires, pas d’adhésion à l’Europe, petit nombre et modération des élus. Enfin, au risque de surprendre, ajoutons que le pays bénéficie des avantages d’une monnaie forte; cela montre l’erreur de croire aux dévaluations compétitives !"

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11 commentaires

  1. Une monnaie forte… mais que le Parlement fédéral souhaite dévaluer quand même.

  2. MMMMMMMMMouais !
    je pense aussi et surtout que la Suisse est la banque, le coffre-fort du monde. Bref un paradis fiscal, comme le Luxembourg et bien d’autres. Si tous les “non-suisses” qui sont allés y planquer leur argent le retiraient demain, je pense qu’ils réclameraient l’aide alimentaire de l’ONU. Là où ils ont raison, c’est que eux l’ont fait, nous non.

  3. La Suisse, des salaires élevés certes, mais la vie y est très chère. La Suisse n’est pas un paradis pour les classes moyennes (qui représentent la majorité des habitants)à contrairement à ce que l’on croit. Quand à l’abscence de statut pour les fonctionnaires ou de rigidités dans le droit du travail ce n’est pas cela qui coûte le plus cher et qui gêne la marche d’un pays.
    La Suisse est seulement un paradis pour les riches et les parasites.

  4. La Suisse n’ est peut- être pas un paradis pour les classes moyennes, mais alors je me pose des questions … Pourquoi les Suisses ne fuient-ils pas cet ignoble pays ??? C ‘ est tout de même un exemple de ” démocratie “, non ? Bien à même de nous donner des leçons …
    Alors , de deux choses l’ une : ou c ‘ est une dictature masquée, et les Helvètes sont très malheureux, ou c ‘ est une ” vraie ” démocratie, et la majorité se sent bien en participant aux décisions politiques.
    Que ce soit un paradis fiscal ne me gêne pas : si c ‘ est si bien, pourquoi la France ne suit pas cet exemple ???
    Les nations doivent elles etre impérativement des systèmes de traque féroce de ceux qui ont du bien ?
    (bien acquis, bien sûr ! )
    Bref, les habitants semblent heureux, dans l’ ensemble, pas plus escrocs que dans bien d ‘autres soit disant paradis fiscaux, et surtout ils me semblent souverains chez eux … malgré les coups de boutoir d ‘ une frange gaucho-mondialiste qui a du mal à accepter cet état de fait, un peuple souverain, vous vous rendez compte ? C ‘ est ignoble !

  5. La Suisse tente de reprendre la main sur le cartel bancaire ?
    Des infos sympa sur un site conspirationniste pas classique car bizarrement pro-israélien. Intéressant à étudier.
    site un peu brouillon mais à fouiller, quelques pépites.
    http://les2temoinsdelapocalypse.info/

  6. sauf erreur le chômage n’est pas indemnisé en Suisse!
    Les valeurs du travail sont essentiel!

  7. @jerome. Oui mais précisément une partie de l’argent dans les coffres suisses. Les banques suisses sont, pour cette raison, l’objet d’une attaque inquiétante du fisc américain, accusées qu’elles sont d’avoir organisé la fuite de capitaux américains de la part de fraudeurs.
    @Topaze a tout à fait raison: la classe moyenne est laminée, rappelons que Genève est une des quatre villes les plus chères au monde. L’auteur du post initial n’a visiblement aucune idée des charges sociales pour les familles. On retrouve là cette erreur classique qui consiste par exemple à se focaliser sur la dette des états sans regarder la dette des particuliers. En France, la dette des particuliers est minime. Il faut TOUT prendre en compte.

  8. Pas d’allocations familiales, ni de défiscalisation pour les familles aussi, un bel exemple en effet d’application de la DSE

  9. Certains feraient mieux de se renseigner…
    La plupart des règles sont gérées au niveau du canton, mais la philosophie est identique ailleurs.
    L’assurance chômage existe en Suisse.
    A Genève on est indemnisé à 70% pendant deux ans, 80% avec une personne à charge (femme/enfant), avec un maximum. Pour 1.1% de cotisation sur le salaire.
    http://www.ge.ch/emploi-recherche/indemnites_chomage.asp
    Il y des allocations familiales, mais faibles au regard du coût de la vie.
    http://www.travailler-en-suisse.ch/allocations-familiales-suisse.html#montants-allocations
    La vie est chère.
    Un logement à Genève de 70m2 c’est 2000 CHF/mois, et c’est quasi introuvable. Les fonctionnaires Genevois ont maintenant le droit d’habiter de l’autre coté de la frontière tellement il est difficile de se loger.
    “En 2008, le seuil de pauvreté ainsi défini se montait par mois à 2300 francs pour les personnes vivant seules à 4800 francs pour les couples avec deux enfants” (Office fédéral de la Statistique OFS)
    L’étude annuelle d’UBS est intéressante. http://www.citymayors.com/features/cost_survey.html
    Pour vous donner une idée des salaires, le calculateur de salaire en ligne de l’Observatoire Genevois du marché du travail:
    http://cms2.unige.ch/ses/lea/oue/projet/salaires/ogmt/
    Les Suisses ne vivent avec la guerre des classes comme idéologie. Le bien commun et la prise de décision par consensus sont des valeurs qu’ils défendent.
    Un exemple: lors d’un référendum pour une baisse des impôts, ils ont votés non, parce qu’ils savaient que sur le long terme c’était une mauvaise idée.
    Et a ceux qui disent que ‘Un paradis pour […] les parasites’ j’aimerais des exemples :)

  10. j’ai fait un séjour à Genève et j’ai vu pas mal de monde qui se plaignaient. Cela a été pour moi une surprise.

  11. Vous en connaissez des pauvres qui émigrent en Suisse ? Non. C’est un refuge pour les riches. On extrait du pétrole au Nigéria, on fout en l’air les sols et le peu de recettes fiscales qui pourraient servir au pays, et bien hop ! Direct dans un paradis fiscal. D’après la campagne “Aidons l’argent contre les paradis fiscaux”, 125 milliards d’euros de recettes fiscales s’évadent chaque année dans les pays du sud. Une bonne part de ce chiffre est ensuite.

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