"[L]oin de privilégier l’intérêt national, les électeurs ont en majorité voté dans le sens de leurs intérêts catégoriels. Un vote corporatiste qui annonce des jours tragiques pour notre pays. […]
On nous objectera que M. Sarkozy s’est présenté, au début de sa campagne au moins, comme le candidat de la rupture. Il n’a été en réalité que le candidat des mots. A aucun moment il n’a évoqué les mesures concrètes qu’il prendrait pour résoudre les problèmes de notre pays. Or on sait que si un candidat ne tient pas toujours ses promesses, il ne tient jamais celles qu’il n’a pas faites, tout simplement parce que les électeurs ne lui en ont pas donné le mandat.
L’avenir est sombre. Dès le lendemain du second tour, les difficultés vont assaillir le vainqueur, qui ne pourra s’appuyer que sur les inactifs et les assistés face à des revendications de plus en plus violentes. Et là, le baratin et l’angélisme ne seront d’aucun secours."
Pour Claude Reichman : un vote “catastrophique”
6 commentaires
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Rocky
Mais donnons notre chance à Sarkosy! Visiblement la France penche à droite: c’est peut-etre le moyen de faire pression sur le futur gouvernement. Il a au moins les mots (à défaut de Ségolène) alors espéront que les actes suivent dans le futur…
Pois Chiche
C’est catastrophique dans la mesure où les Français continuent à se laisser berner par les paroles, qu’ils ne perçoivent pas la différence entre les discours et les faits. On ne voit pas pourquoi ils changeraient. Il suffit d’avoir du bagoût, de l’énergie, d’infléchir son discours selon l’auditoire, d’être “tendance”.
Cette fois nous allons effectivement à la catastrophe mais nous ne comprendrons jamais pourquoi !
Sait-on si la Révolution Bleue aura le droit de continuer ses manifestations ? Une lourde chappe de plomb peut tomber sur la France.
Mais, comme toujours, 12% seulement s’en apercevront. Les autres en profiteront ou pleurnicheront – mais du moment qu’il leur restera le foot et la télé…
louis
Ce qui s’est passé le 22 avril, c’est un vote “Munichois” des français majoritairement plus âgés (l’électorat de Royal est plus jeune et se situe dans les banlieues 93etc).Après les accords de Munich, nous avons eu le déshonneur ET la guerre !
Le 6 mai, il ne faut pas aller voter ni pour l’un ni pour l’autre des deux candidats mondialistes choisis par les USA et Israel.L’abstention compte plus que le vote blanc !
Alsaciens ou autres n’avaient voulu que protester en 2002 mais ont été effrayés par LE PEN, ils lui ont préféré sa copie miniature croyant que cette “droite” résoudrait leurs problèmes identitaires, sécuritaires et autres.Ils se sont comportés comme des lâches, des ignorants, des “munichois”, donc.
Sarkozy sera Chirac en pire.Nous nous le savons, ayons le courage de notre savoir pour faire front maintenant à la marche inexorable du temps qui détruit nos vieilles nations, nos familles, nos racines chrétiennes.Et que Dieu nous aide dans ce bon combat mais la démocratie est un jeu de dupes, abstenons-nous cette fois ci !
Simon
On peut toujours rêver. Sarko ce sera Chirac en pire.
Jac M.
@Rocky
Quels mots a eu Sarkozy contre l’avortement, l’euthanasie, les manipulations généthiques,etc…. ? AUCUN MOT, et aucune promesse sur ces sujets. Il a de plus promis un contrat d’union spécial gay, avec reconnaissance des responsabilités éducatives.
Pour jouer sur les mots, il est très fort.
Mais pour transformer la réalité, RIEN. On l’a vu à Bercy, puis place Beauvau.
Parler de JP II ne suffit pas aux catholiques.
Anticerfa
Désolé Claude,
Votre analyse ne prend pas en compte le glissement à droite objectif de l’électorat. La Royal n’a plus de réserve sur sa gauche pour un bon bout de temps (la claque magistrale de la “gauche anti libérale” est un vrai plaisir)
Votre analyse omet l’élan pour ou contre Sarkozy qui explique la grande participation.
Pour ce qui est des promesses électorales, on s’en passe. Nous attendrons des actes obligatoires au vu de l’état de nos finances.
Les français n’ont pas envie d’entendre des choses désagréables… Mais ils ont fait un pas pour accepter des remèdes drastiques.
C’est ainsi.