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France : Société

Pour sortir de la crise économique

Contribuables associés publie une monographie, de Jacques Bourdu, polytechnicien, ancien chef d’entreprise :

C "La crise sévit toujours, la croissance n’est pas de retour et le chômage de masse pèse cruellement sur notre économie. Notre endettement galopant (1 640 milliards d’euros) devient intolérable. Les timides mesures gouvernementales ne sont pas à la hauteur de cette situation. Nous allons droit dans le mur. Pour éviter le crash, Jacques Bourdu, polytechnicien et ancien chef d’entreprise, propose un plan quinquennal pour aboutir à une diminution des dépenses publiques de 150 milliards et une diminution des impôts et des prélèvements obligatoires de 100 milliards d’euros par an. La mise en application de ces propositions nous alignerait sur nos voisins européens et permettrait de s’attaquer au chômage et de retrouver notre compétitivité. Ce programme constitue une remise en cause radicale de l’État-providence qui paralyse la création de richesses sans laquelle il n’est pas de sortie de crise possible.

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9 commentaires

  1. Voila. Ca devrai être cela une politique économique de droite. Mais qui le propose. Pas plus le FN que les autres.

  2. Jean Madiran : “Une civilisation blessée au coeur,” page 54.
    “Le sort des nations, le progrès ou le déclin de leur civilisation ne dépendent que secondairement des conditions économiques, qui elles-mêmes au contraire sont principalement dans la dépendance des idées intellectuelles et morales dominantes. C’est une vue marxiste, aveuglément subie par la classe politico-médiatique, que les conditions économiques de production commandent la politique, la culture, le destin et le bonheur des peuples.
    Ce qui commande, c’est la nature de l’homme.
    Quand on lui impose le TOUT CONTRE NATURE, le TCN, ce tout contre nature qui est l’héritage empoisonné de la seconde moitié du XXe siècle, alors la nature se venge. Par la culture de mort : et la mort. Selon l’axiome trop oublié : quand on le lui demande, Dieu pardonne toujours, l’homme quelquefois, la nature jamais.”
    Et j’ajoute que la mort frappe aussi l’économie, l’équilibre budgétaire, le partage du produit national, et l’intelligence elle-même.

  3. Épître aux Européens Michel Geoffroy
    04/03/2011
    Correspondance Polémia – 13/03/2011
    …Vos mauvais bergers ont promis, avec leurs paroles mielleuses, de vous conduire vers le paradis terrestre. Mais le paradis ne peut exister sur terre. Le paradis se situe non dans l’avenir mais dans le passé, et vous en avez été chassés pour toujours. Le paradis terrestre des mauvais bergers n’est qu’un enfer et, une nouvelle fois, vous allez en faire la dure expérience, mes frères.
    Votre vie s’est réduite à sa dimension matérielle, donc à l’obsolescence et à la consomption dans les flammes du besoin Car le système économique que vous avez mis en place repose sur le renouvellement permanent de la consommation de marchandises. Vous n’êtes plus qu’un rouage de l’économie, un pouvoir d’achat et une force de travail au service des marchands. Et encore, à la condition qu’ils ne trouvent pas ailleurs dans le monde une main d’œuvre moins chère ou plus docile.
    Vous découvrez maintenant que vous êtes aussi devenus jetables, comme les biens matériels que vous ne cessez d’acheter sans but, seulement parce que vous obéissez aux commandements de la réclame. En vérité, vous êtes devenus des marchandises vous-mêmes. Votre vie n’a de valeur qu’à condition d’être monnayable.
    Malheur aux pauvres car ils ont perdu toute possibilité d’exister dans cet enfer économique !
    En vérité je vous le dis, vous avez perdu la mémoire de l’homme…

  4. Maurice Allais avait annoncé tous nos ennuis d’aujourd’hui, et ce depuis longtemps.
    Une excellente synthèse a été publiée dans Lecture Françaises N° 644 ( SA DPF) (7 euros).
    Une analyse remarquable que tous devraient avoir sous la main, surtout les économistes souvent auto-proclamés mais conformistes au jugement délavé, comme dans les universités américaines.

  5. Vous placez l’économie avant Jésus-Christ, avant les Commandements de Dieu, et l’homme, les hommes ont peu d’importance dans cette conception : pour vous, les hommes sont au service de l’économie et ce n’est pas l’économie qui est au service des hommes.
    Et vous êtes convaincus d’être dans le juste. Quand je vous ai dit que le plus grand nombre de fonctionnaires ont présenté un concours afin de gagner leur vie, après un licenciement, et qu’ils l’ont fait pour sortir du chômage, vous n’avez aucune réponse. Peu vous importe que des hommes et des femmes de France soient dans des emplois au service des français, vous niez ce service pour idolâtrer la rentabilité à n’importe quel prix, dont celui de nos propres vies. Et vous refusez catégoriquement de voir les dangers graves qui se cachent derrière le démantèlement des administrations.
    Vous acceptez la version médiatique et officielle de l’origine du déficit (monstrueux, c’est vrai), sans la discuter, ni demander des comptes rigoureux et justes, alors que pour d’autres thèmes, vous le faites systématiquement.
    Où est Jésus-Christ dans une pareille conception ?
    [On vous a déjà répondu que face à l’Etat-Providence, l’Eglise propose l’application de la subsidiarité. Ce que vous appelez “des hommes et des femmes […] dans des emplois au service des français” relève d’une vision erronée du principe de subsidiarité et de responsabilité.
    Voyez ce texte de Jean-Paul II :
    “On a assisté, récemment, à un important élargissement du cadre de ces interventions, ce qui a amené à constituer, en quelque sorte, un Etat de type nouveau, l’« Etat du bien-être ». Ces développements ont eu lieu dans certains Etats pour mieux répondre à beaucoup de besoins, en remédiant à des formes de pauvreté et de privation indignes de la personne humaine. Cependant, au cours de ces dernières années en particulier, des excès ou des abus assez nombreux ont provoqué des critiques sévères de l’Etat du bien-être, que l’on a appelé l’« Etat de l’assistance ». Les dysfonctionnements et les défauts des soutiens publics proviennent d’une conception inappropriée des devoirs spécifiques de l’Etat. Dans ce cadre, il convient de respecter également le principe de subsidiarité: une société d’ordre supérieur ne doit pas intervenir dans la vie interne d’une société d’un ordre inférieur, en lui enlevant ses compétences, mais elle doit plutôt la soutenir en cas de nécessité et l’aider à coordonner son action avec celle des autres éléments qui composent la société, en vue du bien commun.
    En intervenant directement et en privant la société de ses responsabilités, l’Etat de l’assistance provoque la déperdition des forces humaines, l’hypertrophie des appareils publics, animés par une logique bureaucratique plus que par la préoccupation d’être au service des usagers, avec une croissance énorme des dépenses. En effet, il semble que les besoins soient mieux connus par ceux qui en sont plus proches ou qui savent s’en rapprocher, et que ceux-ci soient plus à même d’y répondre. On ajoutera que souvent certains types de besoins appellent une réponse qui ne soit pas seulement d’ordre matériel mais qui sache percevoir la requête humaine plus profonde. Que l’on pense aussi aux conditions que connaissent les réfugiés, les immigrés, les personnes âgées ou malades, et aux diverses conditions qui requièrent une assistance, comme dans le cas des toxicomanes, toutes personnes qui ne peuvent être efficacement aidées que par ceux qui leur apportent non seulement les soins nécessaires, mais aussi un soutien sincèrement fraternel.”
    http://www.vatican.va/holy_father/john_paul_ii/encyclicals/documents/hf_jp-ii_enc_01051991_centesimus-annus_fr.html

  6. L’Avenir d’une société, n’importe laquelle dépend de la capacité à s’emparer des SOLUTIONS.
    Réduire les taxes et impôts, la ligue Chrétienne, n’est pas contre, au contraire c’est clairment écrit dans le blog principal et ses satellites….
    Ce qui fait la difference c’est ALLER A NOUVEAU VERS LE PLEIN EMPLOI !
    Tout le reste est futile !
    >
    Il ne suffit pas d’attaquer le chomage, tout le monde dit cela depuis 40 ans.
    Quant à la compétivité, de quoi parlons nous ?
    Un gars avec un diplome de Mécanique et de Productique SAIT ce que Productivité veut dire, un Politicien NON.
    Ce qui manque durablement en plus du plein emploi c’est l INNOVATION VRAIE, (légumes debase à 20 centimes d’Euro le Kg, Viande à 5 Euro/Kg, Vetêments fabriquès en FRANCE, etc… bien sur loyers revus à la baisse Secteur Public) pas le désign epoustouflant.
    Productivité + attaquer le chomage =
    pas de SOLUTION !
    KNOTYS SEUTON

  7. “Quand je vous ai dit que le plus grand nombre de fonctionnaires ont présenté un concours afin de gagner leur vie, après un licenciement, et qu’ils l’ont fait pour sortir du chômage, vous n’avez aucune réponse.”
    La réponse est évidente : c’est un scandale. C’est du vol. Cela veut dire que pour vous, l’intérêt des fonctionnaires passe avant celui du pays. Cela veut dire que, contrairement à ce qu’ils nous racontent, les fonctionnaires se moquent pas mal de “l’intérêt général”, et ne se préoccupent que du leur.
    Qu’ils ne s’étonnent pas de l’opposition croissante de la population à leur encontre. Cette population qui est obligée de les payer sous peine de prison, sans qu’on lui ait jamais demandé son avis.

  8. Notre crise est la crise d’États hypertrophiés, surendettes a force de démagogie par la subvention anesthésiante

  9. @ Jeannette.
    “Vous placez l’économie avant Jésus-Christ, avant les Commandements de Dieu, et l’homme, les hommes ont peu d’importance dans cette conception”.
    Mais bien sûr que oui, évidemment que nous devons placer l’économie avant Jésus-Christ.
    Enfin voyons, l’économie est l’outil, est une mécanique qui nous permet de nous nourrir, de nous soigner de nous loger et de ne pas mourir de faim.
    Faire le bien et assurer notre louange à Dieu n’est possible qu’à condition que nous soyons vivant. Comment pourrions-nous observer les commandements de Dieu si nous sommes mort?

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