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France : Politique en France

Pour quelques centimes de plus

Frédéric Nihous, Président de CPNT et Conseiller régional d’Aquitaine, s'exprime suite à l’annonce du gouvernement quant à la baisse du prix des carburants :

"Enterrant déjà scandaleusement une promesse pourtant faite par le candidat Hollande de geler les prix pendant l’été, voilà que Bercy nous annonce royalement et généreusement une diminution du prix des carburants de … six centimes pendant trois mois.
« Monseigneur est trop bon !» … À ce niveau, ce n’est plus une décision courageuse, c’est une aumône…
Après la déresponsabilisation scandaleuse du gouvernement qui s’est déchargé durant tout l’été sur les compagnies pétrolières et les distributeurs pour justifier son inaction, CPNT s’indigne de la frilosité de l’exécutif sur cette question : tout d’abord, qu’il réduise ses taxes ponctionnées sur ce carburant devenu vital pour la vie des Français au lieu d’en assurer le racket éhonté !
Ensuite, que le gouvernement impose aux Conseils régionaux de France, quasiment tous détenus par le parti socialiste allié aux Verts, de réduire leur part de Taxe sur les carburants (TIPP régionale) que tous ont établie à son taux maximal, à l’exemple de l’Aquitaine où ce choix d’Alain Rousset coûte 100€ par an à chaque foyer ! Que les barons socialistes régionaux montrent l’exemple au lieu d’hurler au loup !
Il est économiquement vital pour tous de voir baisser le prix des carburants lorsque l’on sait ce que représente la voiture dans notre pays, notamment dans les zones rurales où elle demeure trop souvent le principal moyen de communication face au désengagement progressif des services publics au profit d’une meilleure rentabilité.
La fiscalité du carburant constitue en effet un véritable pan de la réforme fiscale dont le gouvernement ne doit pas faire l’économie lors de sa prochaine prétendue réflexion sur ce domaine.
Ne pas le faire serait une condamnation pure et simple des campagnes et il est à ce sujet choquant de constater le silence, voire le désintérêt, de la ministre supposée s’occuper des territoires sur la question. Madame Duflot est sans doute trop occupée par le sujet des Roms, ou par sa distribution à tout va de Légions d’Honneur à ses amis Verts, pour cela…"

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10 commentaires

  1. “…Face au désengagement progressif des services publics au profit d’une meilleure rentabilité.”
    Encore ces bêtises de l’extrême-droite socialiste. Je serais curieux de savoir quelles dépenses publiques Monsieur Nihous réclame que l’on baisse, quels fonctionnaires il réclame que l’on licencie.
    Je vois mal comment on pourrait réduire les taxes sans réduire les dépenses publiques.
    Quant au souci de “rentabilité” des transports publics qui aurait conduit à leur suppression, c’est exactement le contraire.
    Le train (que semble réclamer Nihous) est extrêmement déficitaire (pour Nihous : déficitaire veut dire le contraire de rentable).
    L’autocar serait extrêmement rentable (s’il existait). Or l’Etat l’empêche d’exister, pour protéger la SNCF et son absence de rentabilité.
    Que Nihous ouvre un livre d’économie entre deux coups de fusil, ça ne lui fera pas de mal.

  2. Et pourtant, vu notre dépendance de quasi drogués au pétrole, les conséquences politiques, économiques, envirronementales , paysagères de cette sur-consommation d’une ressource épuisable, importée et génératrice de guerre, je considère qu’un pétrole cher est une très bonne nouvelle.
    C’est la seule mesure vraiement efficace pour amener à en diminuer la consommation, et développer des énergies vraiment renouvelables, suffisantes en réalité sur le territoire français.

  3. les deux commentaires précédents me laissent pantois.
    L’un, celui de robert marchenoir se livre à une lecture biaiséee (dans quel but ???) des propos plein de bon sens de nihous, qui attire l’attention sur les réalités de la désertification des services publics en zone rurale. Rappelons-lui également que l’état ne protège rien, puisque ce sont aujourd’hui les conseils régionaux qui décident des politiques de transport. Et que les soi-disant protections de la SNCF ne l’empêche pas de fermer des lignes à tour de bras…
    Quant au commentaire de kantz, il relève de l’extrémisme écologiste car on ne PEUT pas se passer de pétrole aujourd’hui et qu’aucune des pseudos alternatives “renouvelables” n’est viable.

  4. “développer des énergies vraiment renouvelables, suffisantes en réalité sur le territoire français.”
    Lesquelles ? Eolien : le territoire français n’y suffira pas et il faut du thermique pour pallier les conditions atmosphériques défavorables.
    Biocarburants : plus de place pour faire du blé, du riz ou des carottes, sans parler, là aussi, des problèmes environnementaux.
    Nucléaire : sans l’écarter, la voiture électrique pour tous balbutie et ne convainc pas tout le monde.
    Le pétrole existe et il n’a jamais fallu des millions d’années pour qu’il se fabrique. Bien des sécurités sont à déployer pour l’exploiter mais… il n’y a plus assez de baleines pour nous fournir en bougies, quand aux abeilles…! Alors…
    La Providence existe et tant que le règne social de NSJC ne sera instauré, la planète se rira de l’inutilité de nos inventions.

  5. @aramis
    Effectivement, lier service public et subvention, c’est lier bien commun et étatisme : inepte. Jacobin. Socialiste jacobin. Et donc idéologique et irréaliste.

  6. Enseignat la physique appliquée et ayant une formation et une expérience de l’industrie des énergies renouvelables, je m’apperçois que leur connaissance est superficielle chez certains lecteurs de ce forum, ce qui manifestement n’empêche ni la suffisance ni la condescendance.
    1°) Par définition, elle ne sont pas nouvelles, mais sont exploitées par nos anciens depuis des siècles. Autrefois, il ya avait un moulin à roue à aube en moyenne tout les 2 km sur nos rivières)
    2°) Nous avons développé des procédés plus rentables avec ces énergies, et surtout l’existence d’un réseau d’échange d’énergie électrique interconnecté au niveau européen permet de mutualiser production et consommation.
    Je ne vais pas forcément utiliser l’énergie produite sur mon toit ou dans la rivière près de chez moi, mais quelque part en Europe.
    3°) Il ne s’agit en rien de mettre tous ses oeufs dans le même panier, mais en appliquant la vielle sagesse paysanne, de diversifier ses sources d’énergie, d’utiliser chaque année ce que nous sommes capable de produire en un an.
    L’éolien n’est pas suffisant, mais qui lui demande de l’être ?
    Il faut additioner éolien + photovoltaïque + hydraulique industriel et artisanal + cogénération à partir de la biomasse + énergie de la mer (vague + courants) + etc..
    Et là, croyez moi, il y a de la puissance et de l’énergie exploitable en quantité !
    4°) le pétrole n’est en rien une source d’énergie valable, car en voie d’épuisement. Oui, il demande des dizaines ou des centaines de millions d’années pour être produit par la nature. C’est une ressource formidable mais limité, non renouvelable sur les temps historiques, dont les principaux gisement raisonnablement exploitables sont dans des pays islamistes. Les sables et schistes bitumeux sont d’une rentabilité énergétique faible et une catastrophe envirronementale.
    C’est un carburant fossile, et son utilisation produit des gaz à effet de serre, et j’ai connu assez de témoignages de bases de scientifiques, pour affirmer que quelque soient les errements du GIEC, oui le réchauffement climatique et les désertifications qu’il entraine sont actuellement principalement dus à l’utilisation de carburants fossiles par l’Homme. Ce n’est d’ailleur pas la seule conséquence de ce gaspillage. L’acidification des océans est constatable, et cette catastrophe risque d’être bien plus rapide et quasiment aussi radicale.
    Nous nous sommes comporté comme des enfants gatés avec le pétrole.
    5°) Au travers de notre attachement à la bagnole climatisée et autres objet de la vie moderne, transparait en fait la vielle tentation d’être comme des Dieux, dénoncée dans la genèse. Nous voudrions être maîtres de la distance, du temps, de la vie, etc..
    C’est un phantasme de toute puissance qui ne se peut pour quelques années encore, que s’il est réservé à une minorité de la planète, minorité de plus en plus restreinte.
    Le coté maléfique de ce désir d’instantanéïté, de refus de limites peut se voir au nombre de guerres et de morts routiers provoqués par l’usage intense de ce qui n’est après tout que du jus de cadavres. Notre civilisation est droguée, dépendante de jus et de gaz de putréfaction !
    6°) Je propose en retour une vraie vision chrétienne de la politique énergétique.
    Le chrétiens reçois du créateur. Il gère la création et ne prétend pas à la satisfaction immédiate, “magique” de toutes ses envies.
    Recevoir, dans ce cas, c’est utiliser sagement ce que nous recevons chaque année, sans bruler le patrimoine que nous avons reçus, détruire l’air, les océans, la terre, et léguer aux génération suivantes un monde viable.
    C’est la transposition sur l’énergétique de la parole : “donne nous notre pain quotidien”.
    Une politique de modération énergétique, c’est effectivement re-développer les transports en commun. Regardez une carte des réseaux férrés français de 1920. C’est aussi retrouver le courage de rouler en vélo, de marcher. Nos pères marchaient énormément, sentaient leutr pays par les pieds, et je ne vous parle que des années 50 !
    En fait je suis partisan de réserver les véhicules à moteur à explosions aux services d’urgences, pompiers, ambulances, police, gendarmerie, médecins, armée, véhicules d’interventions divers, peut être les bus et cars de manière limitée.
    Le reste à pied, en vélo, ou à cheval.
    Nous aurons moins d’obèses, et plus de sportifs.
    7°) Pour ce qui est des performances des énergies renouvelables, je vous assure, qu’un bouquet d’énergies renouvelables peut parfaitement fournir sur l’année plus d’énergie électrique au réseau que nous en consommons actuellement. Bien sûr cette énergie ne sera pas disponible selon nos caprices, bien qu’une bonne régulation soit possible, et qu’un phénomène de foisonnement à l’echèlle d’un réseau français ou européen “moyenne” bien les choses.
    Bien des méthodes permetraient une meilleure utilisation de cette énergie.
    Logements bien isolés, délestages temporaire de certaines utilisations, abandont de la climatisation des maisons (une sotise en France, les maisons des anciens, celles qui étaient bien conçues au moins, permettaient de s’en passer), etc..peuvent contribuer à cet objectif.
    Je rapelle que concrètement il s’agit de notre indépenadance énergétique, de ne plus financer Al-Quaïda,de ne pas bousiller le climat, éviter de stériliser les océans, et au passsage créer des emplois en France.
    Moralement il s’agit de perdre uen certaine illusion de magie, de désir de toute puisance, et au contraire d’acquerir mesure, accueil de la création, et responsabilité envers nos enfants.
    Peut être suis je un écologiste extrémiste à vos yeux, mais tant mieux, car la situation est extrême. En fait je pense que seule une politique “écolo” comme celle que je viens d’évoquer est adulte et responsable. Le reste est aveuglement par attachement au confort pépère.
    Faites donc un peu de scoutisme.

  7. aramis, si vous êtes en gascogne peut être pourrions nous en discuter de vive voix ?
    Justement je suis passé il y a peu sur les terres de monsieur de Tréville.
    :-)

  8. @ Kantz
    Votre vision hélas est totalement déformée par la vision écolo-gaïesque de nos chers écologistes…
    1) Les énergies renouvelables, ça ne veut rien dire : c’est un truc d’écolo (quand j’écris écolo, il faut traduire par ceux qu’on connait : les pastèques vertes au cœur rouge qui ne pensent qu’à asservir l’humanité au profit de la déesse Gaïa). Tout est renouvelable dans la nature, le pétrole et l’uranium compris.
    2) l’éolien, comme le « bio-carburant » est une ânerie sans nom. Ça coûte plus cher que ça ne rapporte et c’est totalement inutile car ça ne fonctionne pas quand on en a besoin. À part défigurer le paysage, et utiliser l’électricité des centrales nucléaires pour faire croire que cela fonctionne, on n’en a pas besoin.
    3) la seule énergie « écologique » (au sens de nos ânes écolo) est l’hydraulique : or, l’hydraulique est déjà à 100% d’exploitation en France. Et elle pollue monstrueusement à des échelles faramineuses (généralement, ce sont des dizaines de kilomètres de sites naturels qui sont profondément bouleversés par la présence d’un barrage). Quant à utiliser les rivières avec des moulins, c’est risible : calculer le rendement et vous verrez combien c’est utopique.
    4) sur le papier, la vraie énergie écologique (au sens écolo toujours), est le… nucléaire. Contrairement à ce que l’on peut voir désinformer partout, les réserves sont monstrueuses (d’autant que le coût d’extraction du minerai intervient pour une fraction minime du coût de revient et que même si ce dernier explosait, l’impact sur le coût de production serait quasi-négligeable) et les filières d’une grande sûreté (oui, SÛRETÉ : regardez le nombre de mort du nucléaire civile depuis 40 ans avec le reste des énergies et on pourra comparer).
    5) Vous devez être un citadin pour mettre tout le monde à vélo : le dernier à avoir essayé est un certain Mao. Et les Khmers Rouges juste après. La société dans laquelle on vit exclue de facto tous les gens qui ne vivent pas dans le cœur des cités. Que faîtes-vous des gens qui tiennent la campagne ? Je fais 1000 m de dénivelé positif pour aller bosser chaque jour et vis dans un endroit où pas un citadin n’ira mettre les pieds ailleurs qu’en vacances (et encore, à condition qu’on lui motorise ses déplacements parce que le citadin n’est pas très sportif et volontaire). Mais où ira ce citadin en « vacances » s’il n’existait pas des gens comme moi pour façonner le paysage de ses vacances et le rendre accessible ?
    6) C’est bien beau de vouloir changer la société sur des DÉTAILS : la bagnole est en une. Mais le diable est dans les détails. Pendant que vous vous évertuez à modifier cette chose afin de rendre encore plus esclave le citadin – cf. Mao ou les Cambodgiens – l’essentiel de votre société fout le camp.
    7) L’écologie, c’est aussi la modernité. C’est AVANT TOUT la modernité. L’homme façonne la nature : c’est un don de la grâce divine que de l’avoir reçu en héritage. C’est donc un devoir. Et le Seigneur n’a pas parlé de vivre dans le passé et dans l’obscurantisme. La science fait partie de ce moyen que nous a donné le Père pour maitriser la nature. Un merveilleux exemple est le nucléaire : il est évident qu’avec l’expansion croissante de l’humanité, le pétrole deviendra trop juste pour tout le monde : la Providence pourvoit ainsi au besoin de l’homme en lui offrant une énergie quasi-infinie et relativement bon marché.
    Alors, ras le bol de ces discours (pseudo) écologiques qui sont avant tout des discours de Satan : l’écologie – la vraie – est un discours divin. Et de fait, elle contient mesure et sagesse qui permettent à la fois d’exploiter avec raison la nature mais aussi de la dominer avec sagesse pour le bien de l’humanité.
    Je vous grâce de ma (longue) prose sur le reste (notamment l’interconnexion du réseau électrique européen qui est à terme un vecteur de monstruosité, sur la légende de l’indépendance énergétique, etc.)…

  9. Bon, déjà, je signale une analyse d’autheuil qui me semble intéressante: http://www.authueil.org/?2012/08/28/2042-subventionnite-aigue
    ensuite, @kantz et PK
    1; oui, à mon avis elles existent, et elles sont exploitées; la question est de savoir si c’est possible…
    2: le problème sera de pouvoir faire face à la demande: peut-on ou non staocker l’electricité? La possibilité de mutualiser l’enéergie en Europe est intéressante, mais on prduira plus d’énergie en été quen hiver, alors que pour la consomation ça sera l’inverse…
    3: même problème que pour le 2/ la question serait de savoir si l’on peut obtenir des gens une attitude civique qui consisterait à ne pas utiliser l’energie électrique pour des choses non immédiatement nécéssaire, afin de ne priver personne d’électricité; on pourrait garder le nucléaire comme énergie d’appoint, de réserve… Si c’est techniquement possible.
    4: pour le pétrole absolument pas valable à long terme, entièrement d’accord!!! Mais le nucléaire me parait valable et nécéssaire au moins en tant que réserve
    5 le problème de l’abandon de la voiture me parait réel, mais c’est effectivement toute la société qu’il faudrait repenser…
    6/ le coup de l’esclavage, fallait le sortir: personne n’empècherait de se déplacer, mais il faudrait que ce soit nécéssaire; et au niveau des échanges commerciaux, ça poserait problème…
    7 sur la nécéssité d’arréter de gaspiller l’énergie, je suis d’accord, mais le coup de l’absence de chauffage, là…
    Sur le réseau électrique européen, je n’ai pas d’opinion.

  10. au vu des énormités proferees par kantz, il est fort douteux qu’il dispose des compétences qu’il énumère.Et comme PK l’analyse fort bien, son discours est un rien totalitaire.

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