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Europe : identité chrétienne

Pour les évêques d’Europe, le crucifix est un “symbole d’identité et de tradition”

Lu sur Zénit :

A quelques jours de la première audience de la Cour européenne des droits de l'homme sur le recours présenté par l'Italie qui revendique le droit d'exposer le crucifix dans les lieux publics (…), les évêques d'Europe continuent de rappeler l'importance du respect des sentiments religieux des populations et des traditions des nations (…)

Pour les évêques bulgares :

"personne ne met en doute le fait que les racines d'Europe soient chrétiennes et que la civilisation européenne existe grâce au christianisme (…) Le crucifix est l'expression du plus profond amour, de la solidarité authentique avec tous les hommes, indépendamment de leur foi, race ou nationalité (…)"

Les évêques grecs affirment quant à eux que :

"La condamnation de l'Italie par la Cour Européenne, pays historiquement et culturellement chrétien, de tradition catholique, ayant comme capitale Rome, où se trouve le siège de l'Evêque de Rome et le centre de l'Eglise catholique, est le début d'une série de procédures qui se dessinent à l'horizon et se réfèrent au refus de certains chefs politiques et de représentants des pays de la communauté européenne, de reconnaître à la Constitution européenne les racines chrétiennes du continent européen (…)"

Le cardinal Keith O'Brien, président des évêques catholiques d'Ecosse a expliqué quant à lui :

"La croix n'est pas une imposition de la religion mais plutôt une invitation et un signe de solidarité chrétienne avec tous les peuples. L'Europe est un continent multiculturel et pluraliste dans lequel l'Etat et l'Eglise sont nettement séparés et où les droits des croyants et des non croyants sont respectés. Le respect de ces distinctions n'implique pas l'obligation de rejeter la tradition culturelle de nos nations. Le précieux héritage religieux de nombreuses personnes et nations dans toute l'Europe, ainsi que les valeurs de la tolérance et de la liberté de foi pour lesquelles on se bat dans les sociétés démocratiques, sont en danger."

(…) Les évêques albanais affirment :

"Toute nation a le droit-devoir de sauvegarder les signes religieux et les symboles typiques de sa culture. Dans la culture et la tradition chrétienne, la croix manifeste le salut commun et la liberté de l'humanité, une expérience qui n'est pas imposée, le plus haut degré d'altruisme et de générosité uni à une profonde solidarité offerte à tous."

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5 commentaires

  1. et les évêques français ?

  2. On veut garder le Crucifix en raison de la tradition et de la culture ? Eh bien on le perdra !!!
    La SEULE raison, c’est que Jésus est Dieu, et que la religion chrétienne est la seule VRAIE. Ceci est la seule bonne raison.
    La tradition et la culture, ce sont de fausses raisons. Elles ne tiendront pas. Tant pis pour les traitres et les apostats qui ne veulent pas se référer clairement aux vraies raisons.

  3. “Le crucifix est l’expression […] de la solidarité authentique avec tous les hommes, indépendamment de leur foi…” Ah bon ? C’est nouveau, ça.
    Comme le signale à juste titre Bergstein, cette défense-là ne tiendra parce qu’elle est creuse, elle ne vaut rien.
    La croix comme symbole folklorique n’a aucune légitimité particulière, du moins pas plus que le Lederhose tyrolien ou la procelaine de Limoges. Présentée comme telle, la croix est réduite à un artefact secondaire, facultatif, une babiole archéologique à laquelle on reste plus ou moins attaché par nostalgie.
    Si on veut que les crucifix restent à la place qui est la leur, il faut exprimer clairement ce qu’ils signifient réellement. Ah, c’est sûr, ça ne va pas plaire aux laïcistes. Mais c’est précisément sa vocation, à cette petite croix-là : être un témoignage public de la Foi.

  4. PS : De plus, utiliser l’argument de la “tradition culturelle” qui est celui des athées et des anticléricaux, c’est leur donner implicitement raison et apporter nous-mêmes un appui à leur thèse selon laquelle la religion ne serait qu’une expression parmi d’autres d’une certaine spiritualité propre à un temps et à un lieu.
    Le même argument qui, justement, leur sert à justifier l’invasion par l’islam…

  5. le crucifix est un symbole, mais un symbole fort, regardez tous les calvaires qui se dressent dans nos campagnes.
    Dans notre village quand le crucifix a disparu le maire a appelé personnellement ceux qui ont interrogé la mairie sur la cause de cette disparition. Il était parti en restauration!

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