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Culture de mort : Avortement

« Pour les accouchements, je vous prends en charge, pour les IVG, vous irez voir ailleurs »

Un médecin témoigne de la pratique de l'avortement :

"Je suis donc médecin généraliste pratiquant en centre de planification et d’orthogénie, dans un hôpital de province, et ce depuis quelques années. J’accompagne des femmes dans leur parcours d’IVG, par choix, et du mieux que je peux. C’est loin d’être un choix simple tous les jours… […] L’IVG n’est simple pour personne : ni pour la femme, ni pour le couple, ni pour le personnel médical ou paramédical accompagnant. D’autre part, pratiquer des IVG, c’est être un peu « à part », encore et toujours, même en 2011… C’est une activité peu valorisée, peu reconnue, peu comprise, mal rémunérée… Je crois que c’est une pratique médicale que l’on « tolère » plus qu’on ne l’accepte réellement, même plusieurs décennies après sa légalisation, et y compris au sein de la communauté médicale.

Il est n’est pas rare d’entendre de la part de collègues médecins, des réflexions fort désagréables, signe du peu d’ouverture d’esprit et de tolérance vis-à-vis de l’IVG. […] Seulement, voilà, dans ma « petite » expérience au sein de notre établissement, peu de gynécologues s’investissent à hauteur raisonnable dans la pratique de l’IVG…de moins en moins, et de moins en moins parmi les jeunes générations…  Nous les comptons sur les doigts… d’une demi-main, chez nous… Ils opposent leur « clause de conscience » pour justifier leur désinvestissement. […] Le service de notre établissement repose donc sur des généralistes militants de la première heure…qui peuvent parfois être épuisés et moins investis… La relève s’annonce très problématique, aussi bien dans les rangs des généralistes que des gynécologues, laissant présager, si rien ne change, une mise en péril de l’accès à l’IVG… Et je crois que ce problème n’est malheureusement pas propre à notre centre, et tend à se rencontrer un peu partout en France…"

Il n'est effectivement pas facile de passer son temps à provoquer la mort d'un enfant à naître. On apprend au passage que le Pr Israël Nisand pratiquerait dans son service des avortements par voie médicamenteuse au-delà des 9 semaines d'aménorrhée, limite recommandée, sans doute jusqu'à 14 semaines.

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11 commentaires

  1. Texte très intéressant. Je conseille à tout le monde de cliquer sur le lien et de lire le texte en entier. On apprend plein de choses.

  2. Alléluia…
    Ceci dit, le propos est quand même symptomatique d’une inversion terrible des valeurs et du glissement qui s’est opérée : d’exception, l’avortement est devenu un droit mais surtout un dû…
    Fort heureusement, les consciences ne suivent plus… et tous ces soixante-huitards qui ont fait tant de mal à la France, que ce soit dans l’Église ou en-dehors, sont en train de se faire éliminer de la plus belle des façon : NATURELLEMENT.
    Joli clin d’œil de la Providence…

  3. “C’est une activité peu valorisée, peu reconnue, peu comprise, mal rémunérée”… Mais il faut bien qu’il y en aient qui fassent le sale boulot.
    J’imagine que c’est ce que se disaient les gardiens à Auschwitz.

  4. Surtout que même athée l’avortement peut poser des cas de conscience et de moral.

  5. Quand on réduit l’Homme comme un vulgaire bout de viande sans âme, il ne faut pas s’étonner des dérives idéologiques meurtrière des temps passés, présents et futurs…

  6. @ Bertrand
    Oui, c’est ça qu’il faut pouvoir répondre.
    Récemment, quelqu’un me justifiait ainsi son parti-pris pro-ivg.
    Il faut pouvoir répondre “alors si l’esclavage, le crime d’honneur ou l’infanticide étaient légaux, il faudrait le faire sinon ça serait pas sympa de laisser le sale boulot aux autres ?”.

  7. Les apprentis sorciers l’ont bien compris avec leurs commanditaires, les industries de l’empoisonnement, qui font distribuer “gratuitement aux frais du contribuable *”,
    les pass contraception.
    Vous avez dit conflit d’intérêt ?

  8. “C’est tout d’abord se faire l’exécutant médical d’une loi. Parce qu’après tout, les lois sont faites pour être appliquées, surtout quand elles sont faites pour rendre réellement « service »…”
    C’est probablement aussi ce que se disaient les gardiens à Auschwitz.
    “rendre réellement service”??? Ne serait-ce pas plutôt le cas en cherchant comment aider la future mère à accueillir ce futur enfant (mais c’est certainement plus complexe de l’aider à trouver un job + un appartement + …)
    “Médecin malgré elle” a-t-elle entendu parler de “l’expérience de Milgram” au cours de ses études?

  9. Ce témoignage est effroyable : ce médecin ne voit même pas qu’il tue des êtres humains, dont le seul tort est de n’avoir aucun moyen de protester et de se défendre de leur propre mère.
    Voici le vrai sens d’IVG : “Interruption d’une Vie Gênante.”

  10. On va “robotiser” l’industrie de l’avortement, autrement dit de plus en plus de pilules du lendemain, d’avortements médicamenteux, bref avec le moins de gestes possible pour que ça puisse enchainer.
    L’étape encore après : stériliser en masse. Faut pas s’leurrer !
    Fric & mort, ça va bien ensemble.

  11. La fin des ivg …La solution finale est à l’étude en Afrique :le vaccin anti grossesse, essais en cours sur des jeunes filles. Volontaires ???
    C’est moral le progrès …!

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