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Homosexualité : revendication du lobby gay

Pour la MAIF, une union homosexuelle constitue une “famille”

La dernière une du numéro de la MAIF a fait réagir un bon nombre de lecteurs, auxquels la mutuelle répond :

M"votre mail a été adressé à la direction de MAIF Magazine afin que nous répondions aux questions soulevées en début de votre mail, sur la Une de MAIF Magazine.

La Une de MAIF Magazine a été conçue pour illustrer le dossier de ce numéro, qui porte sur les nouvelles formes de familles. Un sujet largement traité actuellement par la presse quotidienne ou magazine en raison de son actualité.

Pour illustrer ces nouvelles formes, nous ne pouvions donc pas choisir le modèle classique, c'est à dire un père, une mère, et des enfants communs. Le dossier de MAIF Magazine fait état de la nature de ces nouvelles formes d'organisation familiale : monoparentalité, homoparentalité, familles recomposées… Notre but journalistique n'est pas de soutenir ou condamner ces nouvelles réalités, mais de les porter à la connaissance de nos lecteurs, sans jugement de valeur. Car comme vous le signalez, la question de l'intérêt de l'enfant se pose, elle est très discutée entre spécialistes, ce que nous ne sommes pas. Il n'est pas de notre rôle, ni de notre compétence d'avoir une opinion sur ce qui est un bon, ou un mauvais modèle conjugal.

En tant que mutuelle d'assurance, la MAIF, qui a toujours assuré toutes les familles sans discrimination, est très attentive aux évolutions sociétales, car pour bien assurer, il convient de ne pas dénier les réalités contemporaines, et au contraire de bien les comprendre pour garantir au mieux les risques des membres du foyer familial.

De ce point de vue, la MAIF a fait depuis de nombreuses années le choix d'assurer toutes les familles, sans discrimination et sans jugement. Ce choix de tolérance et d'ouverture correspond aux valeurs de respect de toutes les personnes pour lesquelles la MAIF s'engage au quotidien.

Notre Une n'est donc autre chose qu'une illustration de la thématique sociétale du dossier de ce numéro de MAIF Magazine. Elle ne constitue en rien une prise de parti, si ce n'est celui de rester ouvert aux réalités de nos concitoyens, dans l'objectif de les assurer au mieux, eux et leur famille. […]"

Du pur relativisme. Enfin presque : la MAIF a oublié de prendre en compte cette autre forme de famille, qui est aussi une réalité contemporaine (voire une "évolution sociétale"), à savoir la famille polygame. Discrimination ?

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21 commentaires

  1. “Car comme vous le signalez, la question de l’intérêt de l’enfant se pose, elle est très discutée entre spécialistes, ce que nous ne sommes pas. Il n’est pas de notre rôle, ni de notre compétence d’avoir une opinion sur ce qui est un bon, ou un mauvais modèle conjugal.”
    Non, monsieur le ponce-pilate ! Vous avez une loi inscrite dans votre cœur : ne faites pas aux autres ce que vous ne voudriez pas qu’ils vous fassent. Vous savez donc très bien qu’un enfant ne veut pas être instrumentalisé et vous connaissez aussi la définition de la famille et ce qu’elle est. Ne tentez pas d’embobiner vos clients ou “sociétaires”.

  2. “On ne prend pas parti”…mais on l’exhibe en première de couverture.
    Quelle duplicité.
    Ils se foutent du monde !

  3. Je ne suis pas à cette mutuelle mais je sais au moins une chose : si je change un jour, je n’opterai pas pour celle-là : elle a fait son choix, et bien moi aussi.

  4. ben voyons, des champions de la tolérance à sens unique !

  5. la Maif persiste et signe.. ils perdront une partie de leurs assures.
    Comme il se cree des ecoles independantes, il faudra bien que se creent aussi des assureurs independants, qui defendront les valeurs morales, comme il en existe deja (trop peu..). Ils seront obliges de se regrouper pour resister au courant contraire qui ne manquera pas de leur chercher des ennuis.

  6. j’ai envoyé ce mail à cette adresse [email protected]
    Plus que jamais il faut réagir.
    Bonjour,
    Que vous illustriez votre magazine sur les familles “d’aujourd’hui” par un couple “différent”, pourquoi pas.
    Mais pourquoi une couple homo avec un enfant alors que, pour l’instant, la loi ne l’autorise pas ? Et pourquoi, comme par hasard, cette jeune fille nous fait elle un grand sourire… sinon pour nous faire penser que, pour elle, tout va bien avec ses 2 mamans et donc qu’il s’agit d’une famille comme une autre
    Non, il ne s’agit pas d’une famille comme une autre. Il ne s’agit même pas, à proprement parler d’une “famille”.
    L’adoption des enfants par des couples homos fait encore débat. Pour ma part j’y suis à 100% contre, et je n’aime pas qu’on vienne me bourrer le crâne, en particulier par mon assureur dont le travail est, à preuve du contraire, de m’assurer et pas de me faire la leçon.
    Votre avis sur les sujets de société est le votre, et sachez que les gens n’ont pas besoin de vous pour se faire leur propre opinion. Y en a marre du bourrage de crâne perpétuel et par n’importe qui.
    Mes salutations
    Mr —– —–.

  7. Effectivement, tant qu’à prendre un exemple hors modèle familial classique, mieux valait prendre le plus répandu en France : la famille polygame. Malheureusement, dans ce cas, les familles sont répertoriés comme foyers monoparentaux.

  8. Sont-ce des lesbiennes, ou est-ce que l’une est nouvelle compagne du père ?

  9. “Moi, j’ai deux mamans”. Déjà, cette phrase est fausse : il y a une de ces femmes qui est sa mère, biologique ou non, et l’autre qui n’est que la compagne de sa mère. Biologiquement, l’union de deux hommes ou de deux femmes est par définition stérile…
    Ensuite, l’hypocrisie de la réponse : “Non, nous ne prenons pas parti” mais sans oublier de bien montrer l’ensemble sous un aspect positif (enfant souriant et qui reçoit un bisou sur chaque joue)… Pour ironiser, à tout prendre, je préfère encore Têtu, qui au moins revendique haut et fort son point de vue…

  10. Il est inhumain de faire croire à une enfant qu’elle a deux mamans.

  11. Le post devient plus clair lorsqu’on sait que le libellé complet de la photo tronquée est : ” Moi, j’ai deux mamans “.
    Un jour, elle demandera : ” C’est qui, ma vraie maman ? ”

  12. Comment !
    On utilise l’image d’une petite fille blonde sur cette affiche !
    Mais que fait le front de gauche ?
    http://www.fdesouche.com/307840-bollene-84-le-front-de-gauche-denonce-la-presence-denfants-blonds-sur-le-plan-de-la-ville

  13. Ma paire de mères…

  14. Cela me rappelle également le malheureux “enfant du temple” que les prédécesseurs sans-culotte des présents salauds avaient instrumentalisés jusqu’au martyr.

  15. Aucune surprise, comme toutes les mutuelles, la MAIF est une entreprise totalement trustée par les frères la gratouille.
    Les loges étant le fer de lance des idées “progressistes”…

  16. Il faut voter ce soir avant 20h50
    pour l’instant 50% pour 50% contre
    http://www.lejdd.fr/Societe/Actualite/Etes-vous-favorable-au-mariage-homosexuel-525507

  17. À l’attention de Clovis
    Je viens de voter (ils est plus de 20 h)
    1162 votants
    oui 50%
    non 50%
    Très surprenant.

  18. 1272 votants et encore 50%/50%

  19. Je dis comme Exuperi très bonne réflexion.
    Je ne suis pas à cette mutuelle mais je sais au moins une chose : si je change un jour, je n’opterai pas pour celle-là : elle a fait son choix, et bien moi

  20. Bonjour,
    Je vous écris suite à la parution du n° 159 de Maif Magazine de Juillet 2012.
    En réponse à la conclusion de votre article sur les familles d’aujourd’hui dont la conclusion est : l’image d’une famille heureuse et stable est un mythe, je souhaite vous donner notre témoignage :
    Cela fait bientôt 20 ans que nous nous connaissons. Nous nous appelons Magali et Mathieu, 38 et 39 ans, heureux parents de six enfants de 15 à 2 ans : Pauline, Clément, Timothée, Jérémie, Gautier et Constance. Nous avons fêté cette année nos 16 ans de mariage.
    Magali : « À 15 ans, j’ai découvert un peu mieux l’amour que Dieu porte à chacun et j’ai décidé de toujours dire « oui » aux appels de Dieu dans ma vie. Peu après, j’avais commencé à prier pour mon futur mari (si tel était l’appel de Dieu pour moi) ; j’ai demandé au Seigneur un époux chrétien avec lequel je puisse partager ma foi…
    Lorsque j’ai rencontré Mathieu à 19 ans, je l’ai reçu dans le secret de mon cœur comme celui que le Seigneur me donnait pour époux. J’ai alors tout remis dans les mains de Dieu, Lui demandant de nous guider pas à pas. C’est vraiment ce qu’Il fait, pour notre plus grande joie !
    Le prêtre qui a célébré notre mariage nous a dit que notre engagement était important pour nous, pour nos proches, mais également pour le monde entier. Cela nous a beaucoup touchés.
    L’année suivante, nous avons eu la joie d’accueillir notre premier enfant, Pauline. J’ai alors ressenti très fort le désir de me consacrer entièrement à ma famille. La Providence a permis que Mathieu trouve un travail juste au moment où mon congé maternité se terminait, et c’est ainsi que je suis devenue mère au foyer. 15 ans après, c’est toujours pour moi une grande joie de pouvoir Servir le Christ en servant ma famille et en gardant un cœur ouvert à ceux que la Providence nous envoie. »
    Dès le début de notre mariage, nous avons eu à cœur d’avoir une maison accueillante. Nous aimons bien le terme de « maison-église » : notre foyer est un peu comme une petite communauté d’amour où – nous espérons – il fait bon se reposer, se ressourcer, avant de repartir vers d’autres horizons.
    Effectivement, de nombreuses personnes nous sont régulièrement données à accueillir, pour une soirée, quelques jours et parfois même quelques mois. C’est à la fois un défi et une grande joie. Défi, car l’autre nous révèle notre pauvreté et notre difficulté à aimer en vérité ; grande joie par tous les liens d’amitié profonde et toute la vie qui nait de ces rencontres.
    Afin de trouver le bon équilibre dans la vie de famille, nous nous référons souvent à notre « grille des priorités » (découverte lors d’une retraite) : lorsqu’il faut faire un choix sur l’agenda entre deux activités, que se pose l’éventualité d’une réunion en semaine, d’un événement familial, d’une activité, etc., nous nous référons à notre pyramide des priorités…
    – Première priorité, en-haut de la pyramide : notre relation personnelle à Dieu… à ne pas confondre avec nos engagements d’Église ! Lecture quotidienne de la Parole, prière du matin en couple et du soir avec les enfants, prière personnelle, sacrements vécus sur la paroisse, ou retraites nourrissent cette relation qui est la pierre angulaire de notre vie.
    – Ensuite, vient notre relation avec notre conjoint : c’est-à-dire prendre du temps de qualité et gratuit très régulièrement ensemble. Par exemple une soirée hebdomadaire à deux, à la maison ou au restaurant, pour un dîner aux chandelles, un grand bricolage, ou une « soirée agenda ». Mais aussi se ménager des petits temps de parole tous les jours ; et en prime, les mails et SMS quotidiens pour une anecdote… ou se dire qu’on s’aime !
    – Puis notre relation avec nos enfants. Nous bloquons une (au moins) soirée par semaine pour eux tous. Il y a aussi les moments privilégiés avec juste l’un ou l’autre, afin que chacun se sente aimé d’un amour unique : régulièrement nous en emmenons un au restaurant, nous faisons un jeu en tête-à-tête, ou un tour en vélo… De la même façon, une conduite en voiture peut devenir le lieu d’une discussion profonde ; ou c’est un moment de complicité dans le jardin en s’occupant des poules, cochons d’Inde, chats et souris (!) C’est alors l’occasion de partager une joie, une peine, échanger des idées, chahuter, parfois de faire le point sur les activités, ou plus profondément être à l’écoute de leur vie intérieure dans la mesure où elle se laisse entrevoir. Notre priorité vis-à-vis de nos enfants, c’est de leur apprendre à accueillir l’amour du Seigneur pour répondre à Ses appels quels qu’ils soient, car nous croyons que c’est ce qui les rendra heureux.
    – Vient ensuite le travail (notre devoir d’état), lieu de grâces et de combats où nous essayons de voir la volonté du Seigneur en toutes choses. Nous mesurons combien le travail professionnel peut être remis entre les mains du Seigneur : Il aide à passer les caps difficiles, à surmonter les situations de tension ou d’interrogation, et devient même le meilleur des « conseillers de carrière », à la mesure de la place qu’on lui laisse prendre…
    – Puis la famille élargie à laquelle se rajoutent les nombreux amis, qui nous sont souvent envoyés de façon inattendue, comme de vrais cadeaux de la Providence.
    – Ensuite viennent les engagements (d’Église ou autres).
    – À la fin, les loisirs personnels (quand ils ne sont pas au service du couple, ou des enfants).
    Nous tachons d’être fidèle à ces priorités, et nous ne l’avons jamais regretté, même si c’était parfois au prix d’un petit effort initial pour aller à l’encontre d’un penchant naturel. Au fil des années, nous avons été renforcés dans l’idée qu’ « être » une famille chrétienne heureuse était en soi un authentique service d’Église. Cela explique que nous ayons peu à peu élagué le nombre de nos engagements depuis le début de notre mariage, afin de bien nous recentrer sur notre vie de famille dans toutes ses dimensions horizontales et verticales, sûrs de son rayonnement propre et de sa fécondité pour le monde.
    Pour cela, la qualité de notre relation à Dieu, ainsi que la qualité de notre unité est déterminante. Notre rencontre il y a 6 ans avec la Fraternité et Marie Reine immaculée a marqué un approfondissement et un enracinement de notre vocation et continue à nous faire grandir dans notre cheminement personnel et familial. Les nombreux liens de cœur qui sont tissés avec les frères et sœurs comme avec les familles proches de la Fraternité nous portent ; elle est aujourd’hui un véritable prolongement de notre famille.
    Une phrase de Père Guillaume nous a permis de découvrir l’unité sous un nouveau jour : l’unité, ce n’est pas nous qui la créons, nous la recevons de Dieu, et il faut demander à Marie de préparer notre cœur afin de bien l’accueillir.
    Ainsi, accueillant tout comme un don de Dieu, nous pouvons dire à la suite d’un couple de cousins mariés quelques années avant nous : la vie de famille, au début c’est très bien… puis ensuite, c’est de mieux en mieux !
    Merci Seigneur, Toi à qui nous remettons toutes choses entre Tes mains.
    Magali et Mathieu

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