Partager cet article

Non classifié(e)

Pologne : quelle collaboration avec le communisme ?

Sous la plume d’Alexandra Viatteau dans Diploweb :

"[U]ne loi polonaise de mars 2007 invite les professionnels et intellectuels du secteur public (diplomates, hommes de loi, universitaires, professeurs, journalistes…) à faire un acte équivalent à celui que l’Eglise demande au personnel ecclésiastique : signaler à l’Institut de la mémoire nationale (IPN) s’ils ont collaboré  et éventuellement sous quelle forme. […] Qu’en est-il exactement de la réalité de ce mot systématiquement utilisé par les médias ?

Elle distingue 7 réalités, qui vont du choix volontaire aux infiltrations de la résistance, en passant par ceux qui ont été contraints et forcés de signer une déclaration quelconque. Mais cette distinction ne plaît pas à tout le monde :

"une partie des personnalités visées à gauche, voudrait l’éviter et le refuse parfois avec beaucoup d’irritation, notamment dans les milieux hostiles à l’Eglise, et qui voulaient que les projecteurs médiatiques soient braqués sur la «collaboration» dans l’Eglise [on se souvient de la démission de Mgr Wielgus, NDMJ], notamment pour compromettre ses interventions actuelles contre le laïcisme «transnational». Cependant, ils voulaient que l’investigation n’atteigne pas leur propre milieu.

En tout cas, il est important de faire la différence qui s’impose entre ces sept catégories de «collaboration», qui n’en sont pas toujours. Car, il faut qualifier les choses avec une grande précision, pour éviter la confusion des concepts, et il faut demander cet effort aux médias, afin qu’ils ne servent pas à perpétuer l’injustice envers des hommes, la désinformation sur des statistiques forcément imprécises et l’intoxication des intelligences par le régime, la police politique et  la propagande communistes à titre posthume."

Michel Janva

Partager cet article

2 commentaires

  1. Elle a raison.
    Lbé hurle au scandale, mais il est vrai que de nombreux aparachiks ont pu obtenir d’excellents postes dans l’administration en ayant des liens avec leurs anciens Kamarads du Parti (POUP).
    Même si la purge peut faire mal, elle est hélas nécessaire pour lutter contre la corruption.
    Mais il est vrai que de nombreuses honnêtes personnes ont un dossier et sont classés “collabos” (comme Mgr Wielgus) pour avoir subi un simplr interrogatoire.

Publier une réponse

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services