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France : Société

Plutôt que d’augmenter les impôts, il faut relancer l’économie

Lu dans Les 4 Vérités :

"Finira-t-on par sortir de ce faux problème,
de cette fausse solution qui, par
son apparence raisonnable, a le grand
mérite pour ses partisans de nous maintenir
sans fin dans l’immobilisme?
Oui, bien sûr, les impôts supplémentaires ne
servent à rien
(il faudrait au contraire les
réduire). Oui, bien sûr, les réformes structurelles
sont indispensables
et la marge de
manoeuvre est immense.
Mais tout le monde sait depuis longtemps
qu’on ne peut réformer les structures qu’en
période d’expansion, tout simplement parce
que cela entraîne des coûts
(or, on n’a pas
d’argent), et surtout parce que ces économies
de structure sont essentiellement des
suppressions d’emplois, publics d’abord, et
dans les entreprises privées qui vivent de
gaspillages de crédits publics ensuite.
L’opposition est mal placée, alors qu’elle n’a
rien fait de sérieux dans ce sens pendant les
périodes relativement favorables entre
1998 et 2007, pour dénoncer l’immobilisme
du gouvernement actuel
.
Sans expansion, les économies attendues
sont des leurres, car on ne peut, ni instantanément
ni même dans un temps court, remployer
de manière productive les 1,5 à
2 millions de personnes en question.
À supposer qu’on ne se heurte pas à des
résistances sociales énormes, on remplacera
des salaires par des indemnités de chômage,
on réduira donc la consommation globale,
et on jettera dans l’inactivité plus ou moins
définitive une masse de gens qui viendra
s’ajouter aux déjà plus de 5 millions d’inactifs.
Qui ne voit les déséquilibres sociaux considérables
et les risques de révolte, sinon de
révolution, que cette politique engendrerait
dès sa décision?

Il faut donc, en premier lieu, relancer l’économie
et réamorcer l’expansion, en s’appuyant
de manière réaliste sur les entreprises
industrielles et commerciales existantes.

Leur activité et leur capacité de développement
sont artificiellement freinées par les
conditions de marché en vigueur, notamment
monétaires, qui détruisent leur productivité
naturelle par des taux de change
irréalistes et l’incapacité de neutraliser les
effets de l’inflation.
Les reproches, en partie fondés, sur cette
inflation excessive, ressortent de la même
approche: la possibilité de la réduire ne
peut venir que de l’augmentation de la production
intérieure, qui remplacera la
demande de produits importés par celle de
produits nationaux, laquelle résorbera le
chômage et réduira à due concurrence les
déficits sociaux
.
Les plaintes sur les phénomènes qui, comme
l’inflation, échappent à notre action immédiate,
sont sans intérêt. Ces points aussi
seront (partiellement) modifiables et modifiés
par les réformes structurelles.

Ne
croyons donc pas qu’il suffit d’incantations
pour faire ces réformes. Il faut créer les
conditions de leur réalisation, et la première
est l’augmentation de la production
. Les
leviers sont là: les entreprises existent, la
main-d’oeuvre est disponible, et la demande,
actuellement satisfaite par des importations
inutiles et ruineuses et payées par
endettement, existe aussi.
Pour rétablir quasi instantanément la productivité
internationale de nos entreprises,
il faut ramener la valeur de la monnaie à son
niveau économique, donc sortir de l’euro,
c’est-à-dire de l’Union européenne
.
Utilisons donc notre boîte à outils, comme
dirait un président dont j’ai oublié le nom,
mais qui ne sait pas se servir de la sienne!"

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2 commentaires

  1. Les relances économiques réussies (autres que des feux de paille) de ces dernières décennies ont commencé par des réformes structurelles et la diminution du rôle de l’Etat. Cela permet de douter des solutions proposées par cet article. Pour comprendre les maux de l’économie française, il vaut mieux lire le témoignage de Dalongeville : économie mixte, corrpution etc..

  2. il faut surtout, puisqu on en est aux il faut : QUITTER LE MODELE secu, repartition, education nationale, code du travail, entreprises et audiovisuel publique de facon a pouvoir baisser les prelevements. hors de cela. on tourne en rond.

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