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Culture de mort : Avortement

Pendant qu’Arte et Libé attaquent l’ECLJ

De Gregor Puppinck, président de l'ECLJ (Centre Européen pour la Loi et la Justice) :

"Pendant qu'Arte et "Libé" nous attaquent en diffusant une enquête nous gratifiant du beau titre de « croisés », l’ECLJ continue de défendre la vie et la justice sur tous les fronts. Nous sommes cette semaine à l’ONU, à Genève, pour défendre la vie humaine et les chrétiens persécutés.

Au Conseil des droits de l’homme, les 5 et 6 mars, les débats étaient largement consacrés aux droits des enfants. À cette occasion, la Rapporteur spécial de l’ONU sur la vente d’enfants a publié son rapport sur la gestation par autrui (GPA) dans lequel elle consacre ses efforts non pas à lutter contre la GPA, mais à trouver le moyen de la rendre compatible avec l’interdiction de la vente d’enfants. À cette fin, elle recommande tout simplement de déclarer, dans les contrats de GPA, que la transaction ne porte pas sur l’enfant, mais sur la gestation ! De même, il suffirait de déclarer que ce n’est pas l’enfant qui est transféré mais sa filiation légale !

Ainsi, la GPA pourrait être pratiquée sans tomber sous le coup du droit international.

Durant ce même débat, j’ai pu m’adresser au Conseil des droits de l’homme pour dénoncer le fait que « les enfants sont pris au piège de l’égoïsme des adultes, des intérêts de l’industrie biomédicale et de l’eugénisme. Comme les esclaves, on peut les tuer, les vendre et les acheter. »

L’ECLJ a aussi organisé une conférence au siège des Nations Unies sur le droit de connaître ses origines. L’ECLJ a donné la parole à des femmes privées de leur « père biologique » parce qu’elles ont été conçues par « PMA anonyme », c’est-à-dire avec le sperme d’un homme anonyme. Ces femmes ont été blessées par cette grave injustice. Elles se battent aujourd’hui pour connaître leur père, leurs éventuels frères et sœurs, leur propre histoire et origine.  Nous en publierons bientôt les textes et vidéos.L’ECLJ s’engage auprès d’elles pour que soit reconnu et garanti le droit fondamental de connaître ses « parents biologiques ». Ce droit constitue le lien nécessaire entre la nature et la filiation ; il s’oppose à la déshumanisation de la procréation.A l’occasion de cette conférence, l’ECLJ publie un nouveau rapport « Les droits des enfants conçus par PMA ». Il sera bientôt disponible en français.

Cette semaine encore, l’ECLJ défendra un pasteur chrétien emprisonné injustement en Turquie depuis la prétendue tentative de coup d’état. C’est sa propre fille qui s’exprimera au nom de l’ECLJ devant les 47 ambassadeurs du Conseil des droits de l’homme.

Enfin, ces deux prochaines semaines, l’ECLJ rencontrera des missions diplomatiques et interviendra encore pour défendre les chrétiens du Pakistan, ainsi que pour exiger la poursuite pénale, pour génocide et crimes contre l’humanité, des djihadistes de Daesh."

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5 commentaires

  1. Les Droits de l’Homme n’ont rien à voir avec les Droits Naturels.
    Les Droits de l’Homme sont ceux choisis par l’homme même s’ils sont contre-nature. D’où les déviances, les vente d’enfants dans les Droits de l’Homme. Sans doute que dans quelques années les relations pédophiles en feront partie.
    Évidemment c’est totalement anti-chrétien puisque le christianisme respecte le Droit Naturel, pensant qu’il vient de Dieu. D’où ce changement de societé auquel on assiste. Avant on avait un Dieu au dessus de l’homme. Maintenant, le dieu est devenu l’homme. Il crée ses propres lois même si elles sont antinaturelles.
    Ne pas s’étonner si un jour la nature se venge comme elle l’a toujours fait.

  2. Très intéressant à lire :
    “La ‘Rapporteur spécial’ recommande tout simplement de déclarer, dans les contrats de GPA, que la transaction ne porte pas sur l’enfant, mais sur la gestation ! De même, il suffirait de déclarer que ce n’est pas l’enfant qui est transféré mais sa filiation légale !
    C’est la transposition exacte du concept anglo-saxon de propriété, assez différent de celui des pays issus du droit romain.
    En droit français, la propriété porte sur le bien lui-même (on est propriétaire du sol et de ce qu’il y a dessus), alors qu’en droit anglo-saxon, où la Couronne est propriétaire de l’ensemble des terres, le droit de propriété est un droit sur le sol. Autrement dit, une construction juridique.
    C’est la même construction juridique anglo-saxonne qui est utilisée ici pour contourner l’interdiction de la GPA en passant par le transfert de filiation.
    Il y a en effet un risque car les anglo-saxons, qui sont habitués à ce genre de raisonnement, pourraient être moins choqués que nous par ce subterfuge, pour nous gros comme une maison.

  3. Ne serait-il pas courtois, au moins dans le titre, d’indiquer ce que signifie le sigle ECLJ, qui n’est pas encore aussi célèbre que l’ONU ? Et si c’est de l’anglais, d’indiquer sa traduction ?

  4. Ce type est formidable.

  5. European Center for Law and Justice… et oui, soyons fiers d’êtres les croisés de notre temps !
    In hoc signo vinces !

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