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France : Société

Pédophile amnistié

L’individu qui est suspecté d’avoir assassiné et violé le petit Mathias n’était pas dans les fichiers des délinquants sexuels alors qu’il avait déjà été condamné à 2 reprises pour pédophilie en 1983 et en 1989. Cela avait été amnistié. Dixit Nicolas Sarkozy mardi. Qui a amnistié ce criminel ? Nous ne le saurons pas.

Mais samedi, le FN appelle à une manifestation pour le rétablissement de la peine de mort.

Michel Janva

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15 commentaires

  1. Une manif pour la peine de mort ???
    Vous nous invitez à faire une contre-manif, c’est bien ça ????????????
    (rassurez-moi, vous défendez la vie n’est-ce pas ? Selon l’encyclique Evangelum Vitae, nous avons les moyens de nosu protéger de ces tueurs autrement que par la peine de mort, si vous êtes catholiques, VOUS NE POUVEZ QUE être contre la peine de mort aujourd’hui !)

  2. contre la peine de mort, tout le monde l’est à condition que ces criminels soient retirés définitivment de la circulation et qu’on ne vienne pas nous faire périodiquement pleurer parce qu’untel est en prison depuis “déjà 20 ans et que ce n’est pas humain”.

  3. @Zebre
    Vous n’avez pas bien du lire EvangelIum Vitae ni le CEC… A vos livres!

  4. Franchement, lorsque je lis le catéchisme de l’Eglise catholique, j’ai l’impression qu’un catholique vivant dans un pays catholique ne peut que être favorable à la peine de mort puisqu’il n’existe pas d’autres moyens de mettre un individu hors d’état de nuire.

  5. “Vous n’avez pas bien du lire EvangelIum Vitae ni le CEC… A vos livres!”
    Je l’ai lu 2 fois, et je vous invite plutôt à bien le relire. Il n’y a plus de situation en occident qui permette la peine de mort.
    (si vous voulez lancer un débat, il va falloir créer un forum, on y est encore demain, je demandais juste la position du Salon Beige, ça me ferait mal qu’un salon à tendance catholique et qui défende la vie soit publiquement pour la peine de mort).

  6. Il est vrai que la peine de mort étant déjà promulguée contre les bb dans le ventre maternel, & contre un certain nombre d’enfants qui croiseront la route d’un pédophile en manque, on ne voit pas pourquoi rallonger la liste…. Sauvons au moins les criminels, ça fera autant de morts à ne pas se reprocher.

  7. Nous sommes tous d’accord avec le catéchisme et sa position sur la peine de mort.
    Là où nos avis peuvent légitimement différer, sans que nous soyons pour cela +/- catholiques, c’est sur la question de prudence et de jugement politique de la situation hic et nunc : avons nous les moyens aujourd’hui, sans recourir à la peine de mort, de protéger le corps social des méfaits des criminels endurcis ?
    Ce n’est pas une question religieuse, mais politique.

  8. Le catéchisme (n° 2267) indique :
    “L’enseignement traditionnel de l’Eglise n’exclut pas, quand l’identité et la responsabilité du coupable sont pleinement vérifiés, le recours à la peine de mort, si celle-ci est l’unique moyen praticable pour protéger efficacement de l’injuste agresseur la vie d’êtres humains.
    Mais si des moyens non sanglants suffisent à défendre et à protéger la sécurité des personnes contre l’agresseur, l’autorité s’en tiendra à ces moyens, parce que ceux-ci correspondent mieux aux conditions concrètes du bien commun et sont plus conformes à la dignité de la personne humaine. ”
    Précisément, dans nos pays occidentaux où la réclusion criminelle à perpétuité n’est jamais appliquée, la peine de mort est permise (elle me semble même indispensable) puisqu’il s’agit de l’unique moyen praticable pour protéger efficacement certaines vies.
    Je ne vois pas quels sont les moyens disponibles dans l’arsenal juridique actuellement et qui n’existaient pas il y a 30 ou 50 ans et qui puissent se substituer à la peine de mort.
    Quand à la dignité de la personne, je ne vois pas en quoi la peine de mort est attentatoire à une telle dignité puisqu’au contraire elle permet au criminel d’assumer pleinement toute sa responsabilité (Cf Jacques Fesch qui est un modèle admirable).
    En plus, je trouve cela trés grave de placer sur le même plan la défense de la vie de l’embryon et le refus de la peine de mort puisque le criminel – contrairement à l’embryon – a commis un acte grave, en toute liberté et en ayant connaissance de la sanction applicable (la peine de mort si elle est en vigueur).
    Il y a là une application du principe de responsabilité et du fait d’assumer un choix, qui est certes rude, mais qui est un choix, c’est à dire, dans une situation donnée, le fait de commettre un acte qui mène à sa propre mort ou le fait de ne pas le commettre.
    Je trouve que cette notion de choix et de pleine responsabilité du criminel n’est absolument pas contraire à la défense de la dignité mais représente plutôt sa quintessence.

  9. La peine capitale n’est pas un dogme. Chacun est donc libre d’être “pour” ou “contre”.
    Toutefois, quelques rappels sont nécessaires :
    LA PEINE CAPITALE
    111. “La légitime défense peut être non seulement un droit, mais un devoir grave, pour celui qui est responsable de la vie d’autrui. La défense du bien commun exige que l’injuste agresseur soit mis en état de non nuire. C’est ainsi que les détenteurs légitimes de l’autorité ont le droit d’user également des armes pour repousser l’agresseur de la communauté civile confiée à leur responsabilité” (Saint Thomas d’Aquin, STh, II-II, 64, 7).
    L’effort de l’Etat tendant à contenir la diffusion de comporte-ments lésant les droits de l’homme et les règles fondamentales de la concorde civile correspond à l’exigence d’une tutelle du bien commun. L’autorité publique légitime a le droit et le devoir d’infliger des peines proportionnées à la gravité des délits. La peine a d’abord pour but de réparer le tort créé par le délit. Lorsqu’elle est volontairement acceptée par le coupable, elle revêt une valeur expiatoire. Enfin, au-delà de la défense de l’ordre public et du fait qu’elle garantie la sécurité des personnes, la peine tend à un but médicinal, et ce, dans la mesure du possible, doit contribuer à l’amendement du coupable.
    (CEC, nn. 2265-2266)
    112. Dans cette perspective, se situe aussi la question de la peine de mort, à propos de laquelle on enregistre, dans l’Église comme dans la société civile, une tendance croissante à en réclamer une application très limitée voire même une totale abolition. Il faut replacer ce problème dans le cadre d’une justice pénale qui soit toujours plus conforme à la dignité de l’homme et donc, en dernière analyse, au dessein de Dieu sur l’homme et sur la société. En réalité, la peine que la société inflige “a pour premier effet de compenser le désordre introduit par la faute” (CEC, n. 2266).
    Les pouvoirs publics doivent sévir face à la violation des droits personnels et sociaux, à travers l’imposition au coupable d’une expiation adéquate de la faute, condition pour être réadmis à jouir de sa liberté. En ce sens, l’autorité atteint aussi comme objectif de défendre l’ordre public et la sécurité des personnes, “non sans apporter au coupable un stimulant et une aide pour se corriger et pour s’amender” (CEC, n. 2266).
    Précisément pour atteindre toutes ces finalités, il est clair que la mesure et la qualité de la peine doivent être attentivement évaluées et déterminées; elles ne doivent pas conduire à la mesure extrême de la suppression du coupable, si ce n’est en cas de nécessité absolue, lorsque la défense de la société ne peut être possible autrement. Aujourd’hui, cependant, à la suite d’une organisation toujours plus efficiente de l’institution pénale, ces cas sont désormais assez rares, si non même pratiquement inexistants.
    (Evangelium Vitae, n. 56)
    113. A considérer la pleine reconnaissance de l’identité et de la responsabilité du coupable, l’enseignement traditionnel de l’Eglise n’exclut pas le recours à la peine de mort si cette dernière s’avère être la seule voie praticable dans la défense efficace de la vie des êtres humains face à l’agresseur injuste. Si, à l’inverse, ces moyens pacifiques sont suffisants pour se défendre de l’agresseur et pour protéger la sécurité des personnes, l’autorité se limitera à ces derniers, étant donné qu’ils sont les plus à même de répondre aux conditions concrètes du bien commun et les plus conformes à la dignité de la personne humaine. De fait aujourd’hui, le fait que l’Etat a la possibilité de réprimer efficacement le crime, rendant inoffensif qui l’a commis sans lui enlever la possibilité de se racheter, les cas de nécessité absolue de la suppression du délit ‘demeurent extrêmement rares voir inexistants.
    (CEC, n. 2267)
    Source : http://www.thesocialagenda.org/francais/article3.htm#7
    Le crime dont je parle a été commis par un récidiviste sur un enfant de 4 ans. Il est parfois utile de relire les textes de l’Eglise à la lumière de l’actualité.

  10. Bien vu arj de citer le catéchisme
    effectivement en cas de guerre ou de légitime défense la peine de mort contre l’agresseur qui menace les siens est non seulement un droit mais un devoir moral.

  11. Sur ce sujet de la peine de mort : Un petit fil d’actualité intéressant :
    http://fr.news.yahoo.com/17052006/202/un-ex-pirate-de-l-air-libanais-veut-faire-voler.html
    “Après avoir purgé 17 ans de prison en Suisse pour avoir détourné un avion de ligne, le Libanais Hussein Hariri a construit son propre appareil et entend le faire voler.”(…)
    “Hussein Hariri avait été condamné en 1987 à la réclusion à vie par un tribunal de Lausanne après avoir détourné sur Genève un DC-10 . Il avait abattu un des 148 passagers de l’appareil pris en otages lors d’une escale à Rome.”
    (…)
    “”Mon expérience de la prison a été très enrichissante. Je n’avais que 20 ans et ne connaissais rien hors du monde arabe et islamique.”
    Il n’y a rien qui vous choque ?
    Mettez vous à la place du fils du passager abattu…

  12. Effectivement Sopotec, le petit garçon lui, a pris plus que perpète, et à l’âge de quatre ans, c’est jeune pour être condamné. Ses parents ne le verront plus jamais, mais l’auteur de l’assassinat, va bien, merci, il pourra recevoir en prison son avocat et sa compagne.
    D’ici quelques temps il pourra dire que c’est du passé, qu’il a bien changé, qu’on a pas honte quand même, c’est inhumain, il y a si longtemps, inhumain, je vous dis, inhumain !
    L’enfant, lui, ne sortira pas de son cercueil, lui, il n’a plus la possibilité de changer, pour lui plus de ballade, plus ciel bleu, plus de papa, plus de maman, jamais de fiancée, jamais, jamais, des derniers moments horribles entre les mains d’un monstre, son regard d’enfant est figé à jamais dans l’horreur, il ne peut plus changer, lui…
    L’assassin, va très bien, merci, il a même des défenseurs et puis il commence à regretter, il change, je vous jure…

  13. @ Zebre (FSS, au passage !)
    Le Salon Beige n’a pas de “position” sur la peine de mort, autre que ce qu’enseigne le catéchisme rappelé ci-dessus. Sur cette base, les catholiques peuvent avoir des jugements prudentiels divergents.
    Certes, EV (et le CEC) jugent que les conditions justifiant l’usage de la peine de mort “sont désormais assez rares, sinon même pratiquement inexistants” (CEC §2267). Toutefois le cardinal Ratzinger, en 2004, avait clairement indiqué que des catholiques pouvaient différer de ce jugement (mais pas des principes qui le fondent !), tout comme ils pourraient être en faveur d’une guerre malgré des appels à la paix du Pape :
    “Il peut y avoir une légitime diversité d’opinions, même parmi les catholiques, à propos d’une décision de mener une guerre ou d’appliquer la peine de mort, mais pas à propos de l’euthanasie ou de l’avortement.”
    Source :
    http://www.priestsforlife.org/magisterium/bishops/04-07ratzingerommunion.htm

  14. Attention, EV ne dit pas dans l’absolu “ces cas sont désormais assez rares sinon même pratiquement inexistants”, il pose une introduction sous forme de condition :
    “Aujourd’hui, cependant, à la suite d’une organisation toujours plus efficiente de l’institution pénale, ces cas sont désormais assez rares, si non même pratiquement inexistants.
    (Evangelium Vitae, n. 56)
    Or, l’organisation toujours plus efficiente de l’institution pénale mérite une définition. Pour ma part, je reste pour la peine de mort tant que le Pape lui-même, pour lequel j’ai un immense respect ne m’aura pas expliqué ce qu’est en France l’organisation efficiente de l’institution pénale !

  15. Je m’étonne que la question soit abordée en ces termes?
    En tant qu’être humain nous n’avons pas a jugé les hommes (allusions à toutes les circonstances atténuantes que l’on donne systématiquement aux coupables de fautes ignobles) mais les ACTES.
    Par ailleurs, les prisons regorgent et les institutions ne sont plus capables de garantir une dignité humaine à la fois pour les criminels (qui se font violer systématiquement en prison) et en même temps pour les braves pères et mères de famille qui ne peuvent plus vivre autrement que dans l’angoisse perpétuelle!
    La peine de mort n’est-ce pas le moyen de juger une faute donnée et d’en remettre au Seigneur Eternel le soin de juger l’âme de cet individu en prenant en compte ses “circonstances atténuantes” et pourquoi pas lui permettre de rejoindre le paradis (peut-être après un purgatoire) si celui-ci a demandé pardon et a regretté sincèrement sa faute?
    Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus ne s’est pas insurgée contre la peine de mort du coupable qui allait à l’échaffaud mais a prié pour qu’il soit repentant et baise la Croix! Pourquoi ne pas imiter cette sublime sainte et prier pour les pécheurs (que nous sommes aussi) tout en désirant que la justice terrestre fasse un travail efficace pour la protection de tout un chacun?

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