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Médias : Désinformation

Patrick de Carolis vs Nicolas Sarkozy

Patrick de Carolis, qui évoque de plus en plus la possibilité d’une démission avant la rentrée, a été interrogé sur le jugement émis par Nicolas Sarkozy selon lequel les programmes publics ressemblent trop à ceux des chaînes privées :

"pas d’accord […] la télévision, c’est un métier, qui est fait par des professionnels [sic] Il est bon qu’on laisse travailler les professionnels".

Pourtant, chacun s’accorde à reconnaître que le Président est un professionnel du show médiatique. Quelques minutes plus tard, Patrick de Carolis estime que le jugement du président de la République est

"faux, stupide et profondément injuste".

Interrogé sur la réforme préconisée par la commission Copé, Patrick de Carolis s’est attardé sur le financement : «nous verrons si le compte y est». «Pour l’instant, il n’y est pas». Et s’il n’y est toujours pas à la rentrée "Je dirais stop" (démission). Quant à l’amendement de Nicolas Sarkozy proposant de nommer le patron de l’audiovisuel public en Conseil de ministres, Patrick de Carolis n’en veut pas :

"Je suis très fier d’avoir été élu par le CSA pour qui j’ai une très grande estime […] jamais je ne soumettrai une grille de programme ou un concept d’émission à un quelconque visa en dehors de l’entreprise. Que cela soit dit".

Michel Janva

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8 commentaires

  1. Guerre de roitelets, tout ça …
    La T.V., je ne la regarde quasi plus !

  2. hier le CEMAT
    demain le patron de l audovisuel publique
    a quand le 1 des ministres ?
    on pourrait ouvrir un blog consacré aux paris sur la démision des différents chefs de la haute structure administrative francaise
    et faire du pognon
    pour etre bien vu par Sarko

  3. Là ou Sarkozy passe,
    Les professionnels trépassent!
    Attila ne viendrait-il pas de Hongrie?

  4. Qui paye décide…
    Avec cette nouvelle loi sur le financement de l’audiovisuel public, c’est l’Etat qui décide (c’est létat qui collecte, c’est le gvt qui fait varier le % de taxe, c’est le conseil des ministre qui nommera le président des chaînes..)
    Qui paye décide…

  5. On peut ne pas apprécier Patrick de Carolis, ce n’est qu’un homme de télévision, qui de plus à lancer les films pornoS ou pseudo-érotiques sur la 5, mais on peut aussi apprécier ses jugements à l’emporte pièce sur notre Majesté Sarkozy 1er.
    “faux, stupide et profondément injuste” qui aurait pu dire mieux pour désigner les jugements du monsieur en question ?
    Est-il encore une seule catégorie socioprofessionnelle qui aime, admire, ou estime le Hongrois?
    Arriver, en si peut de temps à faire la quasi unanimité contre soi, est une performance assez incroyable.
    Quand il aura échouer, quelle excuse trouvera-t-il?

  6. La fronde monte…
    Monsieur SARKOZY, ou Monsieur PRINCEN alias le grand modérateur,
    Si les forces (armées) se fâchent, si les media s’énervent, si les Français vous défient, prenez note de l’avertissement.
    MEFIAT, MEFIAT, MEFIAT
    En blaguant (et en bloguant), je dis à qui veux bien l’entendre que le 14 juillet 2009 verra un soulèvement, un “putsch”… je ne pensais pas avoir raison. RDV dans un an Monsieur le Président, et là vos fanfaronades n’auront plus lieu d’être!

  7. Je n’ai aucune admiration pour M. Sarkozy. Je trouve néanmoins que Carolis devrait se faire suivre car il a la grosse tête. Pour qui se prend ce monsieur pour parler ainsi de Sarko ? Il faut quand même raison garder. Vous entendez les hurlements que la gauche aurait poussés si on avait employé un tel ton vis-à-vis de Mitterrand ! Carolis est un bonimenteur, il n’a été élu par personne. Il protège son pré carré, sa sinécure, son gros salaire de gourou télé. Les choses fausses, stupides et profondément injustes, les journalistes connaissent, ils nous en rebattent chaque jour les oreilles. Alors, Carolis, taisez-vous !

  8. Quand on dit que le jugement du président de la République est “stupide”, il est probable que la “possibilité d’une démission” soit l’ordre du jour.
    Surtout lorsqu’on voit le traitement de NS vis à vis des militaires, réaction d’une violence sidérante comparée aux réactions sur les “jeunes”, montrant par là qu’il s’agissait de mettre aux pas une armée qui lui résiste.

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