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Culture de mort : Avortement

Pass contraception : Ségolène Royal répond

Suite à la mobilisation lancée ce matin, la présidente de la Région Poitou-Charentes a envoyé une longue réponse pour justifier l'obligation de la distribution du pass contraception dans les écoles. Extraits :

"Sachez tout d'abord que ce dispositif est le fruit d'une action concertée depuis 3 ans avec l'ensemble des partenaires et ne résulte pas d'une décision unilatérale et subite."

A ceci près que les parents, premiers éducateurs, sont les laissés pour compte dans cette opération. Chaque parent devrait avoir son mot à dire quant à l'éducation de ses enfants.

P "Il part d'un constat alarmant qui rappelle que chaque année en France, près de 14 000 grossesses (contre 11 000 en 2002) donnant lieu à des IVG sont détectées chez des jeunes filles de moins de 17 ans. C'est donc pour réduire les grossesses non désirées, venir en aide à des filles mineures parfois isolées ou en situation de rupture familiale et éviter des IVG traumatisantes, que j'ai entrepris de mener cette action. Ce Pass' contraception doit leur permettre de mieux contrôler leur avenir et tout en les responsabilisant davantage."

Le dernier rapport de l'IGAS contredit cette affirmation puisque 72% des femmes ayant avorté étaient sous contraception. La généralisation de la contraception (record mondial pour la France) n’a pas fait baisser le recours à l’avortement.

"En proposant le Pass'contraception, je n'entends en rien me substituer à l'autorité parentale. Au contraire, cette mesure, en plus d'instaurer un dialogue avec les jeunes filles en situation de détresse, permettra de renouer le lien avec les parents."

Sauf que les parents n'ont pas le choix de s'opposer à l'incitation à la débauche que constitue la distribution de pilules à leurs enfants mineurs. Ce que réclament les parents, c'est une éducation sexuelle vraie, fondée sur la fidélité et l'abstinence.

Vous pouvez continuer à vous mobiliser en signant ici.

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14 commentaires

  1. Il me semblait que sa région était dans le pétrin budgétaire…

  2. elle précise un truc superbe dans son message : “les interruptions volontaires de grossesse comportent en effet le risque d’atteinte à l’intégrité physique des jeunes filles si elles sont pratiqués hors cadre médical, et elles ont de toute façon des conséquences importantes sur le plan psychologique.”
    Si même elle le dit, il va falloir envisager autre chose que le tout contraceptif..

  3. On peut aussi estimer que l’absence de sécurité nucléaire qui conduit aux catastrophes que l’on sait ,hélas, encore à peine, est également “le fruit -si amer – d’une action concertée” …
    Avant que d’imposer de tels résultats “d’action concertée”, que l’on commence par respecter , voire écouter les parents dignes de ce nom.
    Madame Royale se trompe lourdement en estimant éviter ainsi l’avortement aux jeunes filles de sa région.Et nolens, volens, elle les trompe!
    Plus on banalise l’acte sexuel, c’est presque un euphémisme dans ce cas , que de le dire, moins on encourage les jeunes à en appréhender le sens et les conséquences.
    Plus on les incite également à prendre des risques.
    Plus on les incite à mépriser la Vie et, partant, à bafouer toute humanité.
    Si ce n’est démagogique, c’est à tout le moins irresponsable et relèverait d’une vision politique indigne de la fonction suprême.
    Si Madame Royale veut continuer à creuser le sillon entamé ,avec un courage certain, par le Président Miterrand, par l’ abolition la peine de mort, mais aussi son soutien manifeste aux travaux de Marie de Hennezel, elle doit lutter contre cette forme masquée de peine de mort dans son principe, comme dans sa réalité.
    Et dans ce cas là, elle ira au bout du geste et de la logique esquissés par son modèle en direction de la Vie.

  4. A Marie ; j’ai moi aussi reçu cette réponse et je lui ai répondu que je me réjouis de voir qu’elle a évolué sur le sujet (-: Il serait intéressant de voir si ce passage du mail (qui est une réponse automatique) est modifié dans les envois à venir

  5. La voie “royale” va bientôt être l’obligation de mettre à la disposition de nos chères têtes blondes ou pas d’ailleurs, des chambres d’ébats à l’intérieur des établissements scolaires pour leur permettre de pouvoir copuler librement.

  6. Elle dit aussi vous m’avez écrit pour contester le Pass’ Contraception. Vous devez
    disposer d’informations erronées ce qui vous a conduit à contester une
    action d’intérêt général.
    Je ne savais que c’était d’intérêt de distribuer la pilule à une jeune fille mineur à l’insu des parents!
    Le Malin est vraiment partout

  7. Assez surprenant: on signe une pétition censément dirigée à l’attention du Ministre de l’Éducation et on reçoit une réponse de Ségolène ROYAL (les auteurs de la pétition se seraient-ils fait pirater?).
    La réponse reçue de l’automate qui gère la boîte de courriels de Madame ROYAL (à moins qu’il faille écrire pour cette “ancienne ministre” madame ROYALE, féminisation oblige?)
    “Madame, Monsieur,
    Vous m’avez écrit pour contester le Pass’ Contraception. Vous devez
    disposer d’informations erronées, ce qui vous a conduit à contester une
    action d’intérêt général.
    Sachez tout d’abord que ce dispositif est le fruit d’une action concertée
    depuis 3 ans avec l’ensemble des partenaires et ne résulte pas d’une
    décision unilatérale et subite. Il part d’un constat alarmant qui rappelle
    que chaque année en France, près de 14 000 grossesses (contre 11 000 en
    2002) donnant lieu à des IVG sont détectées chez des jeunes filles de moins
    de 17 ans. C’est donc pour réduire les grossesses non désirées, venir en
    aide à des filles mineures parfois isolées ou en situation de rupture
    familiale et éviter des IVG traumatisantes, que j’ai entrepris de mener
    cette action. Ce Pass’ contraception doit leur permettre de mieux contrôler
    leur avenir et tout en les responsabilisant davantage.
    L’accès à la contraception nécessite un accompagnement étroit de
    professionnels qualifiés et disponibles. C’est pour cette raison que la
    Région souhaite que le Pass’ contraception puisse être délivré par les
    personnels de santé scolaire qui sont la garantie d’une écoute et d’un
    accompagnement médical.
    Dans le contexte d’aggravation de la situation, le statu quo pourrait
    maintenant constituer une forme de non assistance à personne en danger :
    les interruptions volontaires de grossesse comportent en effet le risque
    d’atteinte à l’intégrité physique des jeunes filles si elles sont pratiqués
    hors cadre médical, et elles ont de toute façon des conséquences
    importantes sur le plan psychologique.
    Le Conseil de l’Ordre des Médecins soutient complètement cette initiative
    en mettant à disposition le Pass’ contraception auprès des médecins
    généralistes, gynécologues et pédiatres de la Région Poitou-Charentes. De
    même, contrairement à ce que vous affirmez les principales fédérations de
    parents d’élèves (FCPE et PEEP) ont été consultées en amont et ont donné
    leur accord.
    En proposant le Pass’contraception, je n’entends en rien me substituer à
    l’autorité parentale. Au contraire, cette mesure, en plus d’instaurer un
    dialogue avec les jeunes filles en situation de détresse, permettra de
    renouer le lien avec les parents. Une polémique identique avait déjà eu
    lieu lorsque, en tant que Ministre déléguée à l’Enseignement Scolaire,
    j’avais autorisé les infirmières scolaires à distribuer la pilule du
    lendemain dans les lycées, ce qui est aujourd’hui admis comme une bonne
    mesure. L’augmentation du nombre de pilules du lendemain montre qu’il y a
    un réel problème d’accès à la contraception.
    Enfin, cette mesure est évidemment complémentaire de tout le travail
    éducatif qui est réalisé auprès des jeunes filles dans les établissements
    scolaires et les structures comme le Planning familial.
    Je vous prie de croire, Madame, Monsieur, à l’expression de mes sentiments
    les meilleurs.
    Ségolène Royal
    Présidente de la Région Poitou-Charentes
    Ancienne Ministre”
    et ma réponse à la réponse:
    Bonjour,
    1) Je n’avais pas l’intention d’encombrer inutilement votre boîte à lettres, je pensais m’adresser à Monsieur le Ministre de l’Éducation.
    2) Universitaire, je pense avoir les moyens de m’informer correctement sur ce sujet.
    3) Comme je le soulignais dans mon message, la très grande majorité (plus des deux tiers) des femmes qui avortent sont sous contraception: donc la contraception n’est pas le moyen pertinent de faire diminuer le nombre d’avortements des mineures, bien au contraire. Vous, et vos conseillers, devez disposer d’informations erronées.
    4) Dans “l’ensemble des partenaires” avec lesquels vous prétendez avoir une action concertée, vous ne semblez pas inclure les parents, à qui vous déniez le droit d’être les premiers éducateurs de leurs enfants.
    5) Sur quels travaux sérieux (universitaires, hospitaliers), vous appuyez-vous pour prétendre que le pass contraception est susceptible de les “responsabiliser davantage”? Les seuls travaux sérieux dont j’ai eu connaissance (ils sont étrangers, mais cela n’enlève rien à leur pertinence) montrent au contraire un accroissement concomitant entre contraception et avortement: d’où ma remarque sur les idéologies qui se voulaient généreuses et qui n’ont prouvé aucune efficacité.
    6) Votre démarche relève très exactement de la politique de Gribouille: au motif sympathique de venir en aide à quelques (combien) “filles mineures parfois isolées ou en situation de rupture familiale”, vous allez évidemment inciter -sans doute à votre corps défendant?- nombre de jeunes filles à des rapports inconsidérés.
    7) Prétendre que les “personnels de santé scolaire” assurent un “accompagnement étroit de professionnels qualifiés et disponibles” est une contre-vérité: ces personnels sont en nombre très insuffisant dans les établissements, et ce depuis des décennies. Leur imposer une mission supplémentaire alors qu’il croulent déjà sous les charges est totalement déraisonnable.
    8) Je vous sais gré de souligner que les IVG “ont de toute façon des conséquences importantes sur le plan psychologique”: il serait donc utile de développer une réelle information (scientifiquement validée) sur la fertilité responsable, dégagée de toute idéologie -ce qui élimine donc d’office la propagande diffusée par le Planning Familial-. Pour commencer, il serait sans doute utile de revenir sur la terminologie “IVG”: normalement, une interruption est réversible, ce qui n’est pas le cas de cette opération; quant au “volontariat”, il ne semble pas souvent assuré.
    9) Vous évoquez “une forme de non assistance à personne en danger”: avez-vous un instant pensé à la non assistance à la personne le plus en danger dans une IVG, à savoir le fœtus? Cet “amas” de cellules qu’on extrait n’est pas un morceau du corps de la femme: il n’a pas le même patrimoine génétique, et c’est d’ailleurs un phénomène encore inexpliqué que ce corps étranger ne soit pas rejeté par le système immunitaire de la future mère.
    10) L’avis du Conseil de l’Ordre des Médecins est certainement intéressant: pouvez-vous me rappeler si et quand il s’est élevé contre la prescription du “médiator”? Ce n’est donc qu’un avis parmi d’autres, or les avis ne sont pas concordants sur le sujet de la contraception: cela impose donc un examen non partisan de la question.
    11) L’avis des fédérations de parents d’élèves: quelle est la représentativité de ces associations? elle semble de plus en plus faible en dépit des modifications de dispositifs pour augmenter les taux obtenus lors des élections annuelles dans les établissements.
    12) Mes deux enfants lycéens, ma profession, de multiples informations convergentes m’amènent à être plus que dubitative sur “tout le travail éducatif qui est réalisé auprès des jeunes filles dans les établissements scolaires et les structures comme le Planning familial”: ce n’est pas un travail éducatif, sur ce sujet, c’est un bourrage de crâne anti-scientifique.
    Je me réjouis que Madame le Recteur de l’Académie de Poitiers ait eu le courage d’interdire la délivrance de votre Pass-Contraception par les personnels de l’Éducation nationale, et je ne peux que l’encourager à persévérer dans cette direction.
    Il serait temps que les conseillers des élus fassent taire leurs préférences idéologiques et se montrent capables d’une réelle objectivité.
    Salut et fraternité,

  8. Après réception de sa lettre type, je lui ai adressé ceci :
    “Excusez-moi, je ne vous ai pas écrit, mais j’ai adressé le courrier copié ci-dessous, au Ministre de l’Education.
    Puisque vous intervenez, je vous fais part de mon impression : s’il y a tant d’avortements c’est justement parce que l’information sur la sexualité est mal faite, en public et donc à contre-temps bien souvent d’un développement harmonieux de l’enfant. L’information à la sexualité devrait être remplacée par une éducation à l’amour ce qui est bien autrement exigeant, et implique aussi une réflexion sur le sujet…
    “Monsieur le Ministre,
    Il semble évident que l’éducation à la sexualité n’appartient pas au domaine de l’enseignement mais relève de la sphère privée car elle concerne un domaine strictement intime. Cette information doit être faite à un moment adéquat, adaptée à la maturité et aux demandes de l’enfant, moment que les parents sont évidemment le plus à même de connaître.
    Je trouve que la responsabilité de votre fonction est de le rappeler fermement et de ne pas introduire des cours dits d’éducation sexuelle dans les écoles, au risque de choquer ceux qui l’entendent. Il y a un grand manque de respect des enfants et des parents à leur faire ce qui peut être vu comme une violence, et une forme de lâcheté à céder à des groupes de pression aux motivations plus ou moins douteuses (contribuer à perturber de jeunes esprits).
    Veuillez croire, Monsieur le Ministre, à l’assurance de toute ma considération.”

  9. C.B. … Bravo !

  10. @jewdocha
    Excellent !!! en créant des chambres dans les établissements scolaires, avec portes vitrées, on pourrait à tout les coups vérifier que les jeunes ont bien pris leurs “précautions”.
    Je propose même que les jeunes filles se mettent en rang le matin pour avaler leurs pilules. Ainsi, pas d’oubli, pas d’horaire décalé…
    A un moment, on pourrait que Madame RoyalE (excellent, le E), parlait des refuges SPA. mais non, elle parle bien de jeunes filles en chair (trop !) et en os !

  11. “Vous devez disposer d’informations erronées ce qui vous a conduit à contester une action d’intérêt général.”
    Cette phrase est terrifiante. Elle semble tirée tout droit d’Orwell. Le socialisme totalitaire à édredon incorporé, dans toute sa splendeur.
    Je verrais bien, d’ici peu, un nouveau délit : “Contestation d’une action d’intérêt général”.
    Ils ont déjà inventé les “éléments de langage”, comme on dit chez les corniauds contemporains. Reste plus qu’à voter la loi.

  12. merci

  13. @CB
    TB argumentaire, je m’en resservirai.
    Il faudrait ajouter que ça concerne les pédiatres !!! rendez-vous compte !!! ces jeunes filles sont trop jeunes pour tomber enceintes, mais soit-disant prêtes à s’envoyer en l’air avec le premier venu !!! pathétique contradiction !!!
    Et puis quand des mineures votent-elles ? elles sont pourtant les premières concernées !!!
    Et puis si elles tombent enceintes, c’est tout simplement qu’elles sont en période fertile de leur cycle. Si vous leur en parlez, elles vous répondront “hein, quoi, c’est quoi ça ?” puisqu’elles ne connaissent pas leur cycle !!!
    Des tiers pour aider à faire l’éducation sexuelle et affective, ok, mais que ce soient des tiers CHOISIS et non pas IMPOSES par l’Education Nationale dont ce n’est pas le boulot (et qui a clairement affiché sa position avec l’affaire de Manosque).
    A la fin, Ségolène se vante de sa pilule du lendemain. C’est ça, préparons un scandale sanitaire. Quand viendront les pépins de santé, non seulement les parents ne seront pas au courant, mais en plus la jeune fille ne se souviendra plus du nombre de prises, des dates…

  14. Mais Mme Royal ferait mieux d’aller garder les chèvres du Poitou, et leur administrer la pilule si elle veut mais ce sera la fin du fromage. En tout cas une chose est sure, quand on voit qu’en écrivant au ministre de la mauvaise éducation , c’est elle qui répond, on est bien à l’UMPS, s’il fallait le prouver, là on a la preuve tangible. Ensuite ses élucubrations à la mord -moi ne valent pas un clou, et elle a eu 4 enfants, mais elle ne doit pas les aimer, d’ailleurs vit-elle sur notre planète?

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