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France : Société

Pas d’enfant, plus de retraite

Sans changement des règles (âge de départ, cotisations, rendement…), les réserves de l'Agirc (cadres) seront totalement épuisées dès 2016 ou 2018, selon les hypothèses économiques retenues. L'échéance envisagée jusqu'ici était 2026. Pour l'Arrco (tous salariés), les réserves seront épuisées entre 2020 et 2023, et non pas après 2030. Les partenaires sociaux, qui cogèrent ces régimes, se réuniront le 12 octobre pour envisager de prendre des mesures afin d'éviter ces scénarios.

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9 commentaires

  1. Ben, évidemment! Il y a 30 ans je répétais : “Un enfant? Si je veux! = Une retraite? Si on peut!” Les collègues de la Fac. me regardaient d’un air apitoyé…

  2. Et ceux qui ont eu beaucoup d’enfants -qui payent actuellement, soit dit en passant, la retraite de ceux qui partent-, seront traités comme les copains.
    On comprend mieux en quoi la retraite par capitalisation est la seule qui soit juste !

  3. C’est techniquement vrai. Mais il y a peut-être de meilleurs arguments en faveur de la natalité que la défense d’un système de Ponzi parfaitement immoral tant dans ses fondements (prendre aux uns pour donner au autres en dehors de toute considération de justice sinon dévoyée) que dans ses conséquences (chômage de masse, endettement incontrôlé qui pèsera sur les enfants eux-mêmes…)

  4. Qui sont ces gens qui se réunissent à peine 5 ans avant que la maison ne coule ? N’aurait-il pas fallu agir plus tôt ?
    Comment faire confiance aux gens qui n’ont pas su prendre les bonnes décisions en temps et en heure ?

  5. Pas de problême: LES IMMIGRES PAYERONT NOS RETRAITES!!!!
    On n’arrête pas de nous le dire sur tous les tons;faisons entrer de plus en plus d’immigrés et le problême sera réglé.

  6. Je mise donc bien en ce moment : des enfants (c’est l’avenir) et tant pis pour ma non-cotisation à la retraite (puits sans fond)

  7. l’accord inter-syndical du 18 mars 2011 voté par la CFTC notamment, réduit les majorations familiales en ARRCO et surtout en AGIRC avec un plafond annuel misérable de 1000 € quelque fût le montant des points acquis et du nombre d’enfants.
    A titre perso en tant que père de neuf enfants, ces deux caisses grâce à la CFTC, me font perdre 4000€ de rente soit environ 100 000€ de provision en capital pour reconstituer ce montant
    ne pas oublier :
    l’affiliation est faite sous la contrainte légale
    le salarié n’a pas le choix des taux de cotisation
    la valorisation est hors circuit économique réel
    les réglements peuvent changer à tout moment
    les règles de réversion spolient (40% de perte à l’encontre du conjoint survivant): imagine-t-on cela appliqué sur la surface du logement familial?
    De plus l’ARRCO et l’AGIRC s’impliquent dans la vie privée du conjoint survivant en lui supprimant la rente en cas de remariage.
    Prochaine étape?:
    comme pour la retraite de sécu, la réversion serait versée sous plafond de ressources.
    Des dégâts en perspective du fait du travail féminin…
    Comme on dit c’est la solidarité.

  8. Il n’ y a aucune “réserve” quelconque dans l’AGIRC comme dans l’ARRCO !
    Chaque année, non seulement il ne reste rien, mais il y a même un déficit qui s’accumule aux frais des Impôts.
    J’ai fait partie une année du “Conseil de l’AGIRC”, mandaté par la CRICA, via le GAN dont j’étais alors “chargé de mission”. La CRICA était la « caisse » de cadres la mieux gérée et, alors, légèrement excédentaire. J’ai été alors contraint de signer que cet excédent devait se fondre avec les déficits des autres caisses pour équilibrer l’ensemble AGIRC !!! Cela se passa dans un petit bureau, à 5 ou 6 personnes en tout, en plein milieu de nulle part, dans la confidentialité qui sied au régime totalitaire en vigueur. Je n’y suis plus jamais retourné.
    Le côté rigolo de l’affaire c’est que le GAN n’a jamais payé les cotisations cadres ni pour moi ni pour les autres « chargés de Missions » ! Cette compagnie d’assurance d’Etat arrangeait ainsi ses “affaires” : déclaré inspecteur-vie au fisc : donc “cadre”, embauché via l’APEC comme cadre, au salaire garanti minimal de 400.000 FF par an en 1989, le GAN évitait pour “faire des économies” de nous déclarer comme cadre à l’AGIRC.
    Pourtant, il nous mandatait à l’AGIRC pour représenter la CRICA à laquelle il devait théoriquement payer les cotisations toujours impayées à ce jour et je reste volé ! J’ai donc dénoncé alors le GAN à l’APEC pour ces pratiques. Son directeur régional d’Ile-de-France a été interdit d’annonces à l’APEC durant les 4 ans suivants… Le résultat fut pour moi le licenciement immédiat et l’étalement illégal sur 3 ans des sommes qui m’étaient dues au titre du salaire, de force. J’ai toujours refusé alors de signé le solde de tout compte !… Qui plus est le salaire reçu ne fut jamais celui promis et est resté inférieur de plus de la moitié.
    Voilà somment est géré l’AGIRC et par qui… Jugez vous-mêmes. Moi c’est fait !
    LMDM

  9. Et s’il n’y avait que le problème de la retraite!
    La terre appartient à ceux qui l’occupent et l’on voit déjà dans certains quartiers ce que cela veut dire.

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