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Marche pour la Vie

Paroles d’un prêtre marcheur

Toujours sur Radio Notre-Dame, il s'agit du père Henri de Penfentenyo, oblat de Saint-Vincent de Paul :

Henri de penfentenyo "Tout d'abord, il est question de dire publiquement et officiellement que la vie a un prix. Et il n'est pas question de se taire sur un problème aussi important. Ce matin, un évêque autrichien, qui est présent à la marche, nous disait que c'était un problème mondial. Et si, nous les Français, nous ne sommes pas au premier rang, parce que c'est en France, il y a quelque chose qui ne va pas. Après, pour les personnes qui nous entourent, qui nous regardent, c'est un témoignage. Ils accueillent ce témoignage ou ils ne l'accueillent pas, cela ne dépend pas de nous. Il dépend de nous, de donner ce témoignage et après Dieu fera le reste (…)

Chaque évêque étant pasteur de son diocèse, c'est à lui de juger ce qui est bon pour son diocèse. On ne peut pas se permettre de juger un évêque. On peut le regretter ou ne pas le regretter mais c'est une autre question. Chaque évêque étant pasteur de son diocèse c'est lui le responsable de son diocèse et de l'enseignement qu'il donne."       

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5 commentaires

  1. Il ne s’agit pas de “juger” un évêque, ou de le brûler en effigie…On peut quand même se poser des questions sur un silence, une inertie de la part de certains évêques qui finissent par passer pour de la mauvaise volonté.

  2. Nous serons tous jugés sur nos actes et nos omissions ; nous serions fiers de voir nos pasteurs être courageux dans l’esprit du Christ et ne pas se laisser inféoder au pouvoir, à l’esprit du monde. Des homélies plus claires,plus concises et plus percutantes au lieu d’un verbiage insipide qui vide les églises… La langue de feu de l’Esprit Saint au lieu de la langue de bois des politiques. Comment forme-t-on les consciences aujourd’hui ? Les évêques feraient aussi bien de se pencher sur les manuels de catéchèse où surtout on ne forme pas les consciences, pas le jugement, pas de définition du bien et du mal. Ils tiennent une part de responsabilité dans la dérive actuelle. Ce n’est pas d’aujourd’hui et il faudrait redresser la barre ! Jésus a très bien su faire passer son message pourquoi ne peuvent-ils pas le transmettre ? Parler de la culture de la mort, de l’Enfer, du Purgatoire… Voilà des sujets malséants !

  3. Bravo Babeth – Tout à fait d’accord

  4. Et le Saint-Père : ne saurait-il pas ce qui est bon pour ses évêques ?
    Lorsque ceux-ci paraisse l’oublier , ne relève-t-il pas de la charité la plus élémentaire que de leur rapeler non sans respect ?
    N’est-ce pas “fidèle et raisonnable” , au besoin au sens même du sacrifice que cela impose souvent ?

  5. Merci, Fontey, de votre distinction entre le “jugement” de la personne, et les questions que l’on peut se poser. C’est la distinction entre le jugement de la personne, et le jugement de l’acte posé. Autant on peut (et l’on doit) juger l’acte en lui-même, autant on ne peut juger la personne : “tu ne jugeras pas” nous dit l’évangile. Difficile parfois dans le concret, mais incontournable.
    La question, qui n’est pas reproduite dans le compte rendu de SB était : “que pensez-vous des évêques qui…” Il s’agissait bien des personnes. Et l’on ne saurait les juger. Dieu le fera, et infiniment mieux que nous ne saurions le faire, avec une infinie justice et une infinie miséricorde !
    (Je dois vous avouer que j’ai été fort surpris par cette question, qui pouvait manifester des traces de l’esprit de clocher bien français, -nous sommes comme Obélix, nous sommes tombés dedans quand nous étions petits !-…)
    Quant à l’acte, bien sûr, une omission, un silence, peuvent être gravement coupables. Et je regrette beaucoup les silences de nos pasteurs sur cette question si fondamentale ! Cf. ce que disait Simone Veil sur le silence des évêques en 1973-1975.
    Je suis tout à fait d’accord avec ce que vous dites, Babeth. Mais il ne faut pas oublier l’histoire, et se dire que l'”Église de France” (que je n’aime pas cette expression !!!), est convalescente, et la rééducation est encore longue et douloureuse.
    Sancenay, s’il est quelqu’un que l’on ne peut accuser de se taire, c’est bien le Pape ! Relisez son discours aux évêques à Lourdes, lors de sa venue en septembre 2008. Il y a été es plus clairs, me semble-t-il. De même dans la plupart de ses interventions lors des visites ad limina des évêques du monde entier, tout comme à tous ceux à qui il s’adresse. Après, les auditeurs accueillent ou n’accueillent pas ce qui leur est dit, c’est une autre histoire…
    [C’est volontairement que je n’ai pas reproduit la question qui me paraissait polémique alors que votre réponse me semblmait claire et intéressante en soi. J’évoque d’ailleurs ce problème dans mon analyse de l’émission de RND :
    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/01/radio-notre-dame-un-m%C3%A9dia-catholique-ou-un-m%C3%A9dia-comme-les-autres-.html
    Philippe Carhon]

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