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Immigration / Institutions internationales

Pacte de l’ONU sur les migrations: vague de désistements pour Marrakech

Pacte de l’ONU sur les migrations: vague de désistements pour Marrakech

Les 10 et 11 décembre se tient à Marrakech une réunion internationale destinée à ratifier le Pacte de l’Onu sur les migrations, avant d’être ratifié lors d’un vote au siège des Nations Unies à New York le 19 décembre. Plusieurs pays, notamment européens, ont annoncé qu’ils n’enverraient aucun représentant.

Ce texte provoque même une crise politique en Belgique où le Premier ministre Charles Michel a pris la tête d’un gouvernement minoritaire, après la démission des ministres nationalistes flamands de la coalition gouvernementale. Ces démissions ont été «acceptées» par le roi des Belges à la mi-journée. Le Premier ministre prend la tête d’un gouvernement sans majorité au Parlement, à cinq mois des prochaines élections législatives prévues fin mai. Le président du parti Bart De Wever avait lancé samedi soir un ultimatum à Charles Michel, laissant entendre que la N-VA s’en irait si ce dernier s’envolait pour Marrakech dimanche afin d’approuver au nom de la Belgique le Pacte de l’ONU sur les migrations.

L’Italie, l’Autriche, la Bulgarie, la Hongrie, la Pologne, la République tchèque, la Slovaquie, l’Estonie, la Lettonie, la Suisse, l’Australie, Israël et la République dominicaine ont décidé de ne pas se rendre à Marrakech. Les Etats-Unis s’étaient retirés de l’élaboration du Pacte en décembre 2017.

En France, Emmanuel Macron a renoncé à se rendre à Marrakech, en raison de la crise des Gilets Jaunes, mais il y envoie le secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères, Jean-Baptiste Lemoyne.

Marine Le Pen s’est opposée à ce texte qu’elle qualifie de « pacte avec le diable », déplorant le « silence quasi absolu » sur ce pacte, qu’elle qualifie de « nouvelle étape dans la submersion (migratoire) organisée de notre pays ». Elle a réaffirmé son opposition au pacte samedi à Bruxelles, en compagnie de Steve Bannon, ancien stratège de Donald Trump, en marge d’un meeting avec le parti nationaliste flamand Vlaams Belang.

Pour Les Républicains, la secrétaire générale du mouvement Annie Genevard réclame un débat au Parlement.

« L’UE ne compte plus en tant que telle », a regretté Jean Asselborn, ministre des Affaires étrangères, de l’Immigration et des Affaires européennes du Luxembourg, qui se rendra lundi à Marrakech.

A Ottawa, au Canada, des affrontements ont opposé identitaires et forces de l’ordre samedi 8 décembre.

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2 commentaires

  1. Brillantissime stratégie de JUPITER : sous prétexte de la crise des Gilets jaunes, il envoie un sous-fifre signer à sa place un pacte “non-contraignant” qui garantira l’efficacité du grand remplacement. En cas de nouvelle crise, il aura alors beau jeu de dire “C’est pas moi, c’est l’autre”. Ou la meilleure façon d’arriver à ses fins avec un minimum de responsabilités.

  2. Ce texte soi-disant “non contraignant” l’est au contraire. J’ai écouté à ce titre un débat très intéressant à propos d’un procès gagné par le demandeur s’appuyant sur un texte vague et hors de notre droit français, mais valable en Europe, à propos des Droits de l’Homme.
    Donc cette signature par la France du texte en question à Marrakech est une source d’engagement futur pour la France, contrairement à tout ce que l’on nous dit à ce sujet.

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