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France : Société

Où en sommes nous ?

CourbeLa répartition de la population "active " c'est à dire en âge de travailler donne une idée claire de nos capacités en tant qu'Etat constitué. Cette répartition a évidemment évolué avec le temps mais elle reste la photographie à l'instant (t) de l'offre et des échanges possibles avec les autres pays ainsi que de notre capacité à survivre en tant que nation.

 

1980                 Actifs                          22 661 000 + 1 276 000 chômeurs

Répartition :

  • 5% de Chômeurs          
  • 27% d' Agriculteurs  
  • 35% dans l'Industrie
  • 33% dans le Tertiaire  
  • dont 5 600 000 de fonctionnaires -chiffre comprenant : EDF /GDF /Hôpitaux et divers (Total- Air liquide – Banque de France …) 

2016                  Actifs                          25 802 200 + 2 600 000 chômeurs

Répartition :

  • 10% de Chômeurs
  • 1,5 % d'Agriculteurs
  • 15% dans l'Industrie
  • 73,5% dans le Tertiaire (50% en moyenne au niveau mondial)
  • dont 7 000 000 de fonctionnaires (chiffre comprenant : EDF/GDF Hôpitaux mais plus de divers)

4 phénomènes ont conduit à cette situation :

  1. Ouverture de notre marché avec l'abandon des droits de douane à l'intérieur de la CEE et baisse partiel de ces mêmes droits à l'échelle extérieure par l'union Européenne et donc plus de protections de nos produits agricoles et industriels.
  2. Impossibilité de dévaluer la monnaie de l'Etat Français qui permettait de réajuster momentanément les prix de revient des secteurs agricoles et industriel par rapport au marché extérieur
  3. Explosion de notre activité dans le domaine tertiaire (Conseils, Assurances, Agences bancaires, Aide à la personne, Tourisme, Services de l'état) qui en définitive ne produit pas grand chose de vendable sur les marchés internationaux, de plus elle comprend dans le cas de la France un accroissement injustifiable de fonctionnaires (+ 25% entre 1980 et 2016).
  4. Le besoin en argent frais pour alimenter en particulier le secteur tertiaire a conduit l'Etat à une augmentation difficilement maitrisable de l'impôt en général.

Ex: Quand un patron de l'industrie décide d'augmenter de 100 € un de ses techniciens, c'est devenu une aubaine pour l'Etat :

  • Le patron paie en plus 50 € de charges
  • Le collaborateur ne reçoit que 80 € et donne 20 € de charges sociales à l'état. Il est de plus imposé à nouveau à titre personnel de 30% sur son salaire et donne à nouveau 24 € . Il lui reste à ce moment là : 56 € . Il paie enfin 20% de TVA sur ses achats. Son pouvoir d'achat résultant est à la hauteur de 44 €
  • Au total l'entreprise aura versé 150 € perdu quelque plumes sur son prix de revient et l'Etat aura perçu 106 €, soit plus que l'augmentation accordée….

La presse en général est fâchée avec les chiffres et préfère les mots, les images et les figures dialectiques qui permettent d'affirmer n'importe quoi sans jamais rien démontrer en terme de chiffres. "Le poids des mots et le choc des photos" , c'est toujours d'actualité …

(merci à G.P.)

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7 commentaires

  1. Bonjour merci pour cet article, qui est très instructif.
    La diminution spectaculaire du nombre d’ agriculteurs est impressionnante.
    [Un peu trop peut être. Ailleurs sur le net (http://www.agreste.agriculture.gouv.fr/) on trouve plutôt 18% en 1970 et un peu moins de 12% en 1980… Du coup on ne sait pas tellement quel crédit accorder aux autres chiffres. D’autant que 2,6 millions de chômeurs rapportés à 28 402 200 actifs cela ferait 9% et non pas 10%…]
    Cette baisse considérable est à mettre en perspective avec les rapports que l’homme moderne entretient avec la nature et la Nature…
    [Sinon il y a quand même deux biais importants dans l’exemple du technicien : (i) son taux d’imposition réel n’est probablement pas 30% et (ii) pour le pouvoir d’achat il faut raisonner en TTC (la TVA n’étant pas la même partout) !
    C’est dommage car ces approximations et ces biais font commettre à cet article ce qu’il reproche aux médias mainstream…]

  2. Cette analyse est un constat de faillite. Faillite due à l’UMPS qui a mené une politique totalement contraire aux intérêts du peuple français. Il n’y a qu’une seule solution : que nous reprenions notre destin en main en sortant de cette Europe de pourriture qui nous placé dans cet état, remigrer tous les indésirables, ça fait des millions d’assistés qui nous font crever tel le gui sur le chêne et juger et liquider les responsables de cette situation car il est obligatoire de placer devant leurs responsabilités tous les acteurs de ce désastre, je dis bien tous les acteurs pas seulement les politiques et les économiques mais tous les autres, presse, showbizz, assoces etc… On les connait, les fossés de Vincennes pourraient une fois de plus laisser place à l’histoire.

  3. baisse des agriculteurs mais le prix des terres n’a pas baissé, on marche sur la tête!

  4. ” en définitive ne produit pas grand chose de vendable sur les marchés internationaux” : mais si tout le monde fait du protectionnisme ?

  5. L’équipe de François Hollande suit les recommandations des mondialistes. On sait déjà comment on va occuper les esprits quand ils seront tous au chômage : on les prépare déjà à l’école :
    https://www.youtube.com/watch?v=avkCaG29X8k
    Cela va créer des emplois car il y aura une augmentation des maladies vénériennes côté enfants, des demandes de psychiatres et un grand marché dans les distractions malsaines.
    D’ailleurs aux derniers Oscars (2017), s’il n’y avait pas Roman Polanski, en revanche, le nom de Nicole Kidman se voyait partout. Mais qui ne se souvient pas de son père ?
    https://philippehua.com/2015/10/29/australie-ou-lon-parle-la-aussi-dun-reseau-pedophile-de-vip/

  6. La France ne doit pas souffrir du chômage puisque que l’état prévoit même de former en Espagne, en payant l’utilisation des infrastructures, une compagnie de 120 élèves-gendarmes pendant les 8 mois de leur instruction initiale (à partir du deuxième semestre 2017). Tout cela pour absorber une partie de l’afflux de nouveaux élèves gendarmes, résultat de la hausse significative des recrutements. Il est vrai qu’en 2008, le nombre d’écoles de gendarmerie avait été réduit, avec la fermeture de celles de Châtellerault, du Mans, de Libourne et de Montargis. Certes, une nouvelle a bien vu le jour à Dijon, dans l’enceinte de l’ancienne base aérienne, mais c’est loin d’être suffisant.
    http://www.opex360.com/2017/02/22/la-formation-deleves-gendarmes-francais-va-etre-delocalisee-en-espagne/
    Il faut remercier nos politiciens français pour leur aide réelle à l’économie espagnole. Car les élèves gendarmes consommeront en Espagne, pas en France.

  7. Cet article est intéressant par les chiffres qu’ils donne au début. Toutefois, les “4 phénomènes” qui expliquent les chiffres ne sont pas justifiés, seulement affirmés.
    On peut en ajouter d’autres.
    Exemple : le recrutement de milliers de fonctionnaires par les gouvernement de gauche, notamment dans les années 80, qui aujourd’hui (30 ans plus tard) amène à payer des gens en fin de carrière donc avec des salaires élevés que si la pyramide des âges dans la fonction publique était restée identique.
    Certaines affirmations sont à prendre avec des pincettes : l’ouverture des marchés a certes enlevé la protection de nos agriculteurs (toutefois maintenue quelque peu par la politique agricole commune de l’Union Européenne), mais elle leur a assuré des débouchés qui leur a permis de vendre plus. Qui se rappelle des surproductions agricoles des années 70 ?
    De plus, nos agriculteurs sont bien mieux protégés que les agriculteurs africains qui n’arrivent tout simplement pas à exporter des produits pourtant moins chers à produire, mais non subventionnés.
    Dire ensuite que les activités tertiaires “qui en définitive ne produit pas grand chose de vendable sur les marchés internationaux” est une absurdité. Le tourisme français à lui seul représente 7 à 8% du PIB français, soit 2 millions d’emplois ! Avec 80 millions d’étrangers qui visitent la France chaque année, ça ressemble à quelque chose qui est vendu sur les marchés internationaux.
    Enfin certes la dévaluation permet de réajuster momentanément les prix à l’exportation, au détriment d’une incertitude fâcheuse sur la valeur de l’outil économique le plus important, la monnaie. Cette incertitude revient à avoir moins confiance dans la monnaie, donc à ce qu’elle coûte simplement *à l’utilisation*. Ce coût étant supporté par tous les acteurs de la monnaie, les dévaluations amènent donc des surcoûts cachés à long termes.
    Ainsi, le “réajustement momentané” de la dévaluation profite à certains acteurs (surtout les entreprises exportatrices) au détriment de tous les autres qui utilisent la même monnaie (les citoyens pour une monnaie nationale).
    Aujourd’hui les seules dévaluations qui fonctionnent sont celles des États-Unis (celle du Japon, les Abenomics, ont apporté une embellie transitoire suivie d’une déprime équivalente les mois qui ont suivi). En effet, les USA ont une monnaie qui est utilisée par tous les autres, ainsi ils font payer leurs dévaluations par les autres quand elle profite à leur secteur.
    Enfin l’argent circulant beaucoup plus vite, les périodes transitoires (momentanées) des dévaluations sont de plus en plus courtes.

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