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On veut légaliser la pédopornographie “artistique” !

Pdoporno Il y a une dizaine de jours, je rapportai qu’Henri-Claude Cousseau avait enfin été mis en examen pour avoir organisé en 2000 une exposition ignoble à caractère pornographique ouverte à tout public. Quelques jours après, Libération renouait avec sa sulfureuse défense de la pédophilie. Hier, c’est Le Monde qui a suivi dans le même sens en publiant une véritable hagiographie du conservateur inculpé (ce qui n’est pas, là aussi, sans rappeler son passé). Et voilà que Présent nous informe que la LDH (oui, la Ligue des Droits de l’Homme) veut "changer la loi" ! Selon la LDH, la mise en examen se fonde sur des articles du code pénal qui servent à "réprimer la création et doivent être modifiés". Selon un communiqué de l’observatoire de la liberté d’expression en matière de création de cette ligue, la mise en examen d’Henri-Claude Cousseau "démontre jusqu’à l’absurde que cette modification législative s’impose et qu’elle est urgente".

Mme Agnès Tricoire, déléguée de l’observatoire, a déclaré que

  • l’article 227-23 "lutte contre les images pornographiques diffusées sur l’internet dans lesquelles on inclut les enfants et c’est très bien". Mais une modification apportée en 1998 a ajouté le terme de "représentation" de mineurs, ce qui peut être un dessin, une peinture. A cause de cette "ambiguïté délibérée" (sic !), de nombreuses plaintes ont été déposées sur ce fondement juridique et "nous demandons que les oeuvres d’art soient sorties de cet article". Précisons tout de même que parmi les "oeuvres", on pouvait trouver des photos et des vidéos utilisant des enfants. Et que 1500 mineurs (du CP à la Terminale) ont visité l’exposition.
  • L’article 227-24 réprime pour sa part la "fabrication et la diffusion de messages à caractère pornographique susceptibles d’être vus par des mineurs". Là, c’est "l’enfant spectateur d’un message. Nous, nous disons que l’oeuvre n’est pas un message, c’est beaucoup plus complexe".

Dans Liberté politique, Aude de Kerros revient sur cette affaire, décrivant certaines des oeuvres incriminées, et interroge :

"quelle différence peut-il y avoir entre l’artiste qui montre une photo ou une vidéo où se trouvent des enfants dans des situations équivoques et un fabricant de produits pornographiques à vocation commerciale poursuivi par la loi ?"

Il y a une différence qui s’appelle "art contemporain" (AC). "Il faut donc avoir foi en l’AC pour admettre la différence."

Michel Janva

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2 commentaires

  1. C’est la dernière mode en vogue ,souiller les enfants et les jeunes en les traînant dans des expos immondes.Notre dernière fille était censée subir cela l’an dernier en terminale, elle a bien sûr eu a coeur de démonter, devant son prof et ses camarades de cours l’expo en question ou des photos de corps féminins traînés dans des excréments et du sperme constituaient l’un des clous de la manifestation ! On avait déplacé les élèves de Lyon à saint-Etienne pour cela, et en plus deux séances étaient obligatoires.A la surprise de la première, notre fille a bien évidemment boycotté la seconde, comme elle avait l’année précédente dénoncé in situ, dans la rédaction de l’épreuve elle-même, le honteux sujet du Bac demandant aux élèves de trouver des arguments justifiant l’avortement.Ce qui est plus choquant, c’est qu’elle s’est trouvé bien seule à agir de la sorte.Il y a tout de même bien du monde coupable et responsable d’une telle débacle.Le relativisme, fils de la démission, voilà l’ennemi.

  2. 6ème commandement :
    tu ne commettras pas d’actes impurs (tout ce qui touche le corps, adultère, tenues vestimentaires…)

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