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L'Eglise : Le Vatican

On ne peut pas éteindre le désir de Dieu

Monseigneur Fisichella, président du Conseil pontifical pour la promotion de la Nouvelle évangélisation, répond à Nouvelles de France :

"En Occident, il y a une situation paradoxale : d’un côté on veut que Dieu soit mis de côté, on ne veut pas que les croyants aient une présence sociale mais d’un autre côté, le désir de l’homme est de connaître Dieu. Vous savez, Dieu est présent au plus profond de chaque personne. On ne peut pas éteindre le désir de Dieu et c’est pour cela que la situation est paradoxale. Depuis plusieurs années on cherche à faire en sorte que l’homme trouve son autonomie mais on remarque qu’aujourd’hui il est l’esclave de puissances dangereuses car il ne les connaît pas. Je crois qu’aujourd’hui on ne peut pas parler de la France sans évoquer l’Europe. Je pense qu’il y a un mouvement qui va unifier les peuples. Bien sûr les différences de cultures font que la France ne peut bénéficier de la Nouvelle évangélisation de la même manière que l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne ou l’Angleterre. Cela dit on ne peut pas penser à cette Nouvelle évangélisation sans penser à l’Europe car l’activité législative des différents pays est déterminée par l’Union européenne. Je dis cela pour une raison bien précise : lorsque des lois sont édictées, dans les dix à vingt années qui viennent, on retrouve également les cultures qui sont le produit de ces lois. Là où l’on fait les lois, on prépare la culture."

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2 commentaires

  1. La nouvelle évangélisation,je ne saisis pas bien cette notion…Par contre, la prédication d’un nouvel évangile est la tentation de bien des prêcheurs malgré les mises en garde du Christ….E pericoloso…

  2. La foi est l’état permanent et nécessaire de l’homme. Son imagination a besoin de croire et ce besoin est plus impérieux que celui de respirer. Même celui qui affirme qu’il ne croit pas, a une croyance. Il croit en quelque chose. Le seul fait de dire « Je ne crois pas en Dieu » présuppose une autre foi : en soi-même, peut-être, en son propre esprit orgueilleux. Mais, pour ce qui est de croire, on croit toujours. C’est comme la pensée. Si vous dites « je ne veux pas penser » ou bien « je ne crois pas en Dieu », rien que par ces deux phrases que vous dites, vous montrez que vous pensez et que vous ne voulez pas croire en Celui dont vous savez qu’il existe et auquel en vérité vous ne voulez pas penser.
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    … et en quoi croient-elles alors, ces pauvres âmes, si elles ne croient pas en Moi, l’Eternel ? Il est impossible de vivre sans croire. Celui qui ne croit pas en Dieu, croira forcément en d’autres dieux. Celui qui ne croit en aucun dieu croira aux idoles, il croira à la chair, il croira à l’argent, il aura foi en la force des armes. Bref, on ne peut ne croire en rien. Les ténèbres de l’âme qui ne croit en rien d’humain ou de surhumain sont pires que les ténèbres où est plongé l’aveugle. Il ne lui reste qu’à tuer corps et âme dans une mort violente.

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