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Culture de mort : Idéologie du genre

On ne choisit pas son sexe et il n’y en a que deux

On ne choisit pas son sexe et il n’y en a que deux

Après l’appel de 99 personnalités allemandes du monde scientifique contre l’idéologie du genre, 140 scientifiques et intellectuels publient dans la presse européenne un manifeste « pour une approche objective du “changement de genre” des mineurs dans les médias ».

Parmi les signataires français, on trouve notamment des personnalités de gauche comme Elisabeth Badinter, René Frydman, Israël Nisand (en plus de personnalités comme Rémi Brague, Chantal Delsol…), qui refusent d’aller jusqu’à la négation de la création de l’être humain homme et femme.

Nous, scientifiques, médecins et universitaires des sciences humaines et sociales, appelons les médias du service public et les médias privés de France, de Belgique, d’Allemagne, du Royaume Uni, de Suisse et d’autres pays d’Europe à présenter fidèlement les études sérieuses et les faits scientifiquement établis concernant le “changement de sexe/genre” des enfants dans les émissions destinées à un large public. Concernant l’éducation à la sexualité, nous appelons au respect du rythme des enfants et des adolescents dans les préconisations des écoles et des plateformes éducatives.

A l’heure actuelle, trop d’émissions et de reportages véhiculent de manière univoque les revendications infondées des militants transaffirmatifs, souvent sans objectivité. Des enfants et des adolescents sont exhibés sur des plateaux télé avec leurs parents afin de montrer à quel point le changement de genre (euphémisation pour parler de sexe) est bénéfique, sans que jamais personne n’émette la moindre réserve, ni ne donne les données scientifiques relativisant les bienfaits de ces transformations à moyen et long terme, ou les risques des traitements. Les scientifiques qui seraient critiques n’ont aucune place, ou pire encore se font insulter avant tout débat. Ces émissions répétitives peuvent avoir un effet d’endoctrinement sur les jeunes, amplifié par les réseaux sociaux.

Ces pressions médiatiques sans nuance relayés par une certaine presse écrite, normalisent et banalisent l’idéologie qui prétend que l’on pourrait choisir son genre à tout âge, au nom de l’« autodétermination », si l’on ne se sent pas en accord avec le prétendu « sexe assigné à la naissance ». Le changement de genre est souvent présenté comme une solution miracle pour régler les troubles de l’adolescence. Avec pour effet l’augmentation du nombre de jeunes qui s’auto-diagnostiquent « trans » alors qu’on peut douter qu’ils le soient lorsque les demandes ont été multipliées par vingt-cinq en moins de dix ans. En parallèle, se développe, dès le primaire dans les écoles, une « éducation à la sexualité » qui ne tient aucunement compte de l’immaturité psychique des enfants en les exposant à des contenus intrusifs et contraignants.

Cette vision lénifiante oublie que ces jeunes vont entrer dans un processus de médicalisation dont on parle peu.

La rationalité et l’objectivité scientifiques sont absentes de ces présentations. La médicalisation s’étend alors que le nombre de jeunes détransitionneurs ne cesse de croître et ces jeunes très meurtris et portant des séquelles physiques de leur transition témoignent de la légèreté avec laquelle ils ont été traités par des médecins, des psychiatres et d’autres professions de santé.

En tant que scientifiques, professionnels de l’enfance et universitaires, nous nous opposons fermement à l’assertion selon laquelle les femmes et les hommes ne seraient que des constructions sociales ou des identités ressenties.

On ne choisit pas son sexe et il n’y en a que deux. On naît fille ou garçon. Le sexe est constaté à la naissance et inscrit à l’état-civil et chacun construit une identité jamais figée et qui évolue dans le temps, ce qui est trop souvent oublié. On peut changer l’apparence de son corps mais jamais son inscription chromosomiale. Il est urgent de rompre avec des discours usant d’un vocabulaire créé de toutes pièces pour s’imposer à tous, alors qu’il repose sur des croyances et met sur le même plan des vérités scientifiques et des opinions. Il y a un risque de confusion chez les jeunes.

Nous appelons les directeurs de chaînes de télévision et de radio mais aussi la presse écrite à représenter non seulement la diversité des points de vue, mais également les connaissances avérées concernant la « dysphorie de genre » chez les mineurs. Actuellement, quand les professionnels soutiennent une prise en charge psychologique qui tient compte de la temporalité psychique des enfants et des adolescents en souffrance, ils sont notoirement disqualifiés ou absents des débats.

Dans l’intérêt de tous et principalement des plus jeunes, nous demandons également aux institutions publiques de veiller à l’exigence d’impartialité dans la présentation et la transmission des connaissances sur un sujet aussi important.

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6 commentaires

  1. “Il n’y en a que deux”, XX ou XY, est en gros vrai, mais pas tout à fait.
    D’abord, il y a des fausses routes génétiques, qui dupliquent tel ou tel gène et conduisent à des génotypes atypiques, genre XXY ou XYY ou que sais-je. Ensuite il y a des sorties de route dans le développement embryologique, qui conduisent à des androgynes plus ou mois marqués. Ces facéties de la nature justifient souvent l’argument que le sexe n’est pas aussi binaire qu’il paraît.
    L’argument -souvent évoqué contre le “binarisme”- est probablement recevable, mais il faut le relativiser.
    D’une part, oui, le cas de telles personnes inter-genre est atypique, mais c’est comme les poissons volants: c’est loin d’être la loi du genre. Ce n’est pas parce qu’il y a des cas exceptionnels que n’importe qui peut se comporter comme un cas exceptionnel, ou que l’approche exceptionnelle doit s’appliquer à tout le monde.
    D’autre part, il s’agit de réalités relevant de plans distincts, et “croiser les faisceaux c’est MAL”. Il y a une réalité chromosomique, une réalité phénotypique, une réalité sociologique, et ce sont des plans distincts. Dans la plupart des cas, ces réalités sont alignées et cohérentes, et on a un mâle ou une femelle. Dans certains cas la cohérence n’a pas lieu, et il faut adopter un discours plus nuancé pour ces cas là. Mais pour ces cas là uniquement…
    Dire dans l’absolu que le genre est une construction sociale est une évidente absurdité. Après, il faut examiner tel ou tel cas particulier avec Charité, sans préjugés, en gardant en tête tant le bien de la personne que la préservation du “vivre ensemble” collectif.
    S’agissant des accidents chromosomiques, il est rare qu’ils se posent des questions. Pour ce qui est des hermaphrodites, on peut avancer qu’ils ont cette liberté fondamentale de choisir leur genre d’expression, relevant objectivement des deux sexes – ils sont plus libres que le lot commun, sont-ils plus heureux pour autant? Et pour ceux dont la personnalité est mal à l’aise dans leur sexe de naissance, peut-on réellement suggérer que nier radicalement et définitivement sa propre réalité biologique soit une voie d’épanouissement? Quel est le taux de suicide chez les trans-genre, par rapport à la population générale?

  2. la Révolution nihiliste a tué Dieu, la foi et les mœurs chrétiennes.

    elle les a remplacés par Dionysos, le dieu LGBTQI, qui impose ses diktats corrupteurs, par delà le Bien et le Mal.

  3. Les parents qui laissent à leurs enfants le choix de leur sexe et les médecins et chirurgiens qui exécutent sur ces gosses des actes de mutilation définitive sont des monstres, des fous dangereux.

  4. Toutes les gesticulations des partisans du transgenre ne pourront supprimer le chromosomes Y des garçons et les filles qui ont un penchant pour le genre masculin ne l’auront jamais !

  5. J’Ignore qui peut promouvoir de pareilles horreurs comparables à l’excision ; mais je ne connais aucun père qui demanderait à son fils s’il ne préfèrerait pas être une fille, peut-être parce que je ne fréquente que des gens sensés et responsables. Ce n’est pas parce que des idées «innovatrices» nous traversent la tête qu’elles sont pour autant géniales. Tous nos gestes ont DES CONSÉQUENCES immédiates et FUTURES : souffrir de l’absence de ce sexe fantôme toute une vie, ce doit vite devenir pénible. Déjà qu’on peut s’ennuyer ferme avec celui qu’on a par nature.

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