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France : Société

Nouvelle affaire Malik Oussékine ?

T Un Malien de 38 ans en situation irrégulière est décédé dans la nuit de lundi à mardi à Colombes après avoir reçu deux décharges du pistolet à impulsions électriques Taser pendant son interpellation par la police. L'Inspection générale des services a été saisie d'une enquête.

Vers 23h30, des effectifs de la direction territoriale de la police de proximité des Hauts-de-Seine ont été appelés pour un différend rue Gabriel-Péri, à Colombes, entre l'homme et son ami qui l'hébergeait. Au moment du contrôle d'identité, l'homme, en situation irrégulière, a tenté de frapper les policiers à l'aide d'un marteau. Les policiers ont fait usage de gaz lacrymogènes et d'un bâton de défense afin de le neutraliser "sans succès". L'homme, décrit comme violent et de forte corpulence, s'est enfui dans les étages de l'immeuble. Il a à nouveau utilisé son marteau contre 8 policiers dont quatre ont été légèrement blessés. La police a alors fait usage d'un pistolet à impulsion électrique car il était "très difficilement maîtrisable". Une fois maîtrisé, l'homme a été interpellé pour être emmené au commissariat mais il a fait un "malaise cardiaque" dans l'ascenseur. L'homme n'a pas pu être réanimé et est décédé vers 01h30. L'homme avait une autorisation provisoire de séjour datant de 1993, donc non valable depuis des années.

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15 commentaires

  1. Pour ne pas mourir à la suite de l’emploi d’un Taser peut -être vaut-il mieux être dans une situation où on ne risque pas de l’employer. C’est un peu comme pour le sida, pour ne pas risquer de l’avoir, autant ne pas se mettre dans les situations habituelles par lesquelles on a un risque. Mais je le sais c’est un raisonnement trop simpliste qui ne tient pas compte des libertés légitimes!

  2. C’est bien triste pour cet homme, mais on arrive à un tel degré d’exaspération contre le non-interventionisme des forces de l’ordre et la justice, qu’on finit par penser que ce sont des risques inhérents à une vie délinquante. Il faudrait penser qu’il est triste qu’il n’ait pas eu le temps de penser à sa mort et mettre ses affaires spirituelles en ordre.

  3. Un malaise cardiaque, quelques minutes après avoir été maîtrisé par électrisation…Voyons les résultats de l’autopsie. Si la corpulence de cet homme est bien celle qui est décrite, et au vu de l’intensité de l’excitation contre les agents de la force publique, ne doutons pas que ces éléments ne sont pas innocents dans ce qu’il est convenu de supposer être un infarctus.

  4. journé@ je crois qu’il faut savoir que des gens ont “attrapé” le sida ou l’hépatite c par transfusion sanguine …votre jugement est un peu sévère et pour d’éventuels lecteurs qui ont été malheureusement contaminés un peu blessant .
    Je comprends cependant ce que vous avez voulu dire et quelle catégorie de gens vous visez .Amicalement .

  5. Je suis catholique et j’essaie d’aimer mon prochain , hélas dans ce cas , je n’ai pas de compassion pour l’homme qui a donné des coups de marteaux aux policiers appelés pour faire leur travail !

  6. Nous avons tous appris qu’il faut repecter les forces de l’ordre et qu’il ne faut pas jouer avec le feu.
    Arme par destination, le marteau peut tuer comme un bon coup de poing bien placé.
    Il y aura toujours des ligues de vertu complices objetives des voyous pour dénoncer la police, leurs armes et patati et patata.
    Navrant.

  7. Pour Minimaus
    L’Evangile te répond :
    Soyez miséricordieux[5] comme votre Père est miséricordieux[6]. Ne jugez pas[7], et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés. Donnez, et vous recevrez : une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans votre tablier ; car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous. »
    Encore une sombre histoire… Dieu ai son Âme.
    Il a été victime de :
    “Tous ceux qui prendront l’épée périront par l’épée”

  8. A la différence que Malik Oussékine ne se rebellait pas, n’était pas de forte corpulence et n’a pas frappé de policiers …

  9. Il serait intéressant de connaître (sans parler du décès proprement dit) le coût de cette affaire pour la collectivité (enfin ceux qui payent des impôts dont les indirects – tva, taxes carburants etc):
    les forces de police déployés, les blessures, les interventions médicales, les dégâts dans l’immeuble, les assurances etc.
    A cela il faut ajouter le temps que passent les policiers, puis les juges, le médecin légiste, etc. pour gérer avant et après le décès.
    Tout cumulé (en faisant de la comptabilité analytique) la somme en ferait tomber plus d’un à la renverse et cette force de la nature adepte du marteau en dehors des stades n’est pas un cas isolé.
    La religion catholique interdit le suicide individuel, mais cette idée englobe aussi le suicide d’une nation.
    Charité bien ordonnée commence par soi-même. Protection de son peuple, des enfants… Pas de fausse compassion, surtout quand on n’est pas dans la situation du policier qui se fait défoncer la tête à coup de marteau par un type en situation irrégulière depuis des années…Les policiers s’il n’avaient pas à gérer cela pourraient être ailleurs, à d’autre taches importantes.
    Je ne suis pas policier mais il faut voir le métier qu’ils font.

  10. La sécurité des honnêtes gens ne peut être assurée à 100%, hélas, on le voit tout les jours, il en va de même pour les délinquants…

  11. A Minimaus
    Voyus avez bien compris, on ne peut pas tout dire en si peu. Les victimes de transfusions sont hors sujet bien sûr et bien à plaindre.IL s’agit des compotements bien sûr!

  12. D’accord avec c et minimaus , aucune compassion , il aurait meme pas du se trouver en France , comme tant d’autres dans son cas , pour une fois ou justice est faite …
    Ma compassion va aux gendarmes qui se font défoncer le crane à coups de marteau , pour tenter pour une fois, de nous protéger !

  13. Et par ailleurs, des dealers que la police venait d’arrêter on aussitôt été libérés sur décision de justice, pour, soit-disant,vice de procédure.

  14. @gangan: Ne confondons pas le devoir de charité personnel, individuel, avec le devoir de charité politique de l’autorité publique, légitime, qui doit oeuvrer pour le bien commun. Par exemple, le Christ n’a jamais dit que les juges ne devaient pas juger, n’a jamais dit que la peine de mort était injuste, n’a jamais été anti-militariste ou anti-repression par les forces de l’ordre.
    Les policiers faisaient leur métier. Ce qui, évidemment, n’empèche pas de prier pour l’âme de cet homme mort subitement, ni de voir le tragique de la situation.

  15. Le Christ n’a jamais dit que la peine de mort était injuste….
    On a deux trois indices quand même :
    Le cinquième commandement du décalogue.
    la possibilité de repentance est assez courte avec la peine de mort :)
    Mais c’est un autre débat.

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