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L'Eglise : Benoît XVI

Noël avec Benoît XVI

Retrouvez l'homélie du Saint-Père, victime d'une agression sans gravité hier soir dans la Basilique Saint-Pierre, ici, ainsi que la bénédiction Urbi et Orbi de ce jour.

"les bergers, après
avoir entendu le message de l’ange, se dirent l’un à l’autre : « Allons
jusqu’à Bethléem … Ils y allèrent, sans délai
». « Il se hâtèrent » dit littéralement le texte grec.
Ce qui leur avait été annoncé était si important qu’ils devaient se mettre
en route immédiatement. En effet, ce qui leur avait été dit là, allait
absolument au-delà de l’ordinaire. Cela changeait le monde. Le Sauveur est
né. Le Fils de David attendu est venu au monde dans sa ville. Que pouvait-il
y avoir de plus important ? Bien sûr, la curiosité les poussait aussi, mais
par-dessus tout la fébrilité liée à la grande réalité qui leur avait été
communiquée précisément à eux, des petits et des hommes apparemment
insignifiants. Ils se pressèrent – sans hésitation. Dans notre vie
ordinaire, il n’en va pas ainsi. La majorité des hommes ne considère pas
comme prioritaires les affaires de Dieu, celles-ci ne nous pressent pas
immédiatement. Et nous aussi, pour l’immense majorité, nous sommes disposés
à les renvoyer à plus tard. Avant tout nous faisons ce qui, ici et
maintenant, apparaît urgent. Dans la liste des priorités, Dieu se retrouve
souvent presqu’à la dernière place. Il sera toujours temps – pense-t-on – de
s’en préoccuper. L’Évangile nous dit : Dieu a la plus grande priorité. Si
quelque chose dans notre vie mérite urgence, c’est, alors, seulement la
cause de Dieu. Une maxime de la Règle de saint Benoît dit : « Ne rien
placer avant l’œuvre de Dieu
». La Liturgie est, pour les moines, la priorité
première. Tout le reste vient après. Toutefois, au fond, cette phrase vaut
pour chaque homme.
Dieu est important, il est dans l’absolu la réalité la
plus importante de notre vie. C’est précisément cette priorité que nous
enseignent les bergers.
Nous voulons apprendre d’eux à ne pas nous laisser
écraser par toutes les choses urgentes de la vie quotidienne. Nous voulons
apprendre d’eux la liberté intérieure de mettre au second plan les autres
occupations – pour importantes qu’elles soient – pour nous approcher de
Dieu, pour le laisser entrer dans notre vie et dans notre temps. Le temps
consacré à Dieu et, à partir de Lui, à notre prochain n’est jamais du temps
perdu. C’est le temps dans lequel nous vivons vraiment, dans lequel nous
vivons en tant que personnes humaines."

Extrait du message Urbi et Orbi :

"En Europe et en
Amérique septentrionale, le « nous » de l'Église incite à dépasser la
mentalité égoïste et techniciste, à promouvoir le bien commun et à respecter
les personnes plus faibles, à commencer par celles qui ne sont pas encore
nées
".

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6 commentaires

  1. Presence du Satan en direct !

  2. D’après la vidéo, il n’est pas certain que ce soit une agression. C’est un garde du corps qui, se précipitant vers la femme, a bousculé le pape et l’a fait tomber.
    Cette femme n’avait peut-être pas d’intention mauvaise.
    [La femme a réussi a attraper le col du Pape, ce qui l’a fait tomber. MJ]

  3. Pendant la bousculade, on a pu admirer la dignité de notre saint Père le Pape et des clercs. La procession s’est arrêtée et a repris dans la solennité.
    Je vous souhaite à tous une sainte et joyeuse fête de Noël.

  4. homélie magnifique

  5. Autre passage important de la bénédiction :
    Fidèle au mandat de son Fondateur, l’Église est solidaire de ceux qui sont frappés par les calamités naturelles et par la pauvreté, également dans les sociétés opulentes. Face à l’exode de ceux qui émigrent de leur terre et qui sont poussés au loin par la faim, par l’intolérance ou par la dégradation environnementale, l’Église est une présence qui appelle à l’accueil.

  6. Cet enjambement de balustrade me paraît bien athlétique pour aller saluer le Pape (j’ai 40 ans, et si j’avais vu quelqu’un surgir ainsi, je crois que j’aurais fait une attaque).
    La garde est un vrai gruyère.
    La caméra était remarquablement bien placée.
    Et dire que ce n’était pas télévisé cette annnnéée…
    Ce saut me paraît vraiment digne du GIGN, me laisse rêveur, et dans ma rêverie, je repense à ces athlétiques tibétains escaladant nuitamment Notre Dame de Paris pour y faire flotter leurs couleurs. C’est fascinant. Personne ne veut “faire de mal” à personne, et surtout pas les chrétiens que l’on veut confiner au rôle de paillasson pour l’humanité entière.
    Notre bon Pape était sous une Sainte Garde.
    Priez pour lui.

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