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France : Politique en France

Nicolas Sarkozy inquiète

Me Trémolet de Villers :

"D’abord, parce qu’à force de le voir s’escrimer, mener campagne, ajuster son discours, faire plus français que français, moi qui n’avais aucune sympathie particulière pour lui, je commençais à le trouver intéressant. […] [L]’hostilité non démentie des médias et de ce qu’il reste à gauche de personnages se disant intellectuels, avait fini par le rendre sympathique. […] Et, au-delà de toutes les réserves sur le programme ou l’absence de programme, on a envie de crier, en applaudissant : Bravo, l’artiste !

Et puis, au moment de la victoire, à l’arrivée sur le podium, à sa descente du même podium, aux deux ou trois jours qui suivent, un autre sentiment s’insinue : et si le (parfait) candidat avait épuisé, dans cette parfaite campagne, toutes ses virtualités ? […] C’est ici que se fait la rupture d’où naît l’inquiétude. […]

Il avait dit «pas de rencontre avec l’ancien Président avant la passation des pouvoirs». Il cède à son appel téléphonique. Il avait dit «pas de repentance, ça suffit !» Et il assiste à une cérémonie où, une fois encore, l’histoire de France est flagellée – et, pire encore – en la personne de l’un de ses modèles les plus chers, le Premier Consul, à qui il voudrait tant ressembler. Il avait dit – et il a répété – « je ne me veux ni me cacher, ni me justifier … ». Il s’est caché … et, puis il s’est justifié …"

Michel Janva

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3 commentaires

  1. que voulez-vous dire ?

  2. Il veut dire que Sarko c’est comme Chirac: un tres bon candidat et peut être un mauvais president ..

  3. de toutes façons le personnage est un brasseur d’air.
    Sa rupture il pouvait la faire depuis 5 ans : président du parti majoritaire à l’Assemblée, il avait les coudées franches pour faire passer toutes ses fameuses lois de “rupture”.
    Car ce n’est pas le Président qui vote la loi, c’est bien le parti majoritaire. Donc Sarkozy !
    Et s’imaginer qu’il va baisser l’impôt sur les successions, et réduire le nb de fonctionnaires alors que dans un contexte de croissance à 2.5% du PIB la France est dernière d’UE et surtout encore en déficit budgétaire de 2.6%, tout en traînant sa dette de 2 000 milliards d’euros hors engagements hors bilan… c’est croire à Peter Pan et au Monde Merveilleux d’Alice !
    Bon courage !

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