Pendant la campagne, Nicolas Sarkozy avait appelé à plus de contrôle des pouvoirs politiques sur les agissements de la BCE, estimant la politique de remontée de taux et la force de l’euro nuisibles à l’économie et en particulier aux exportations françaises.
Aujourd’hui, Jean Claude Trichet, président de la BCE, s’est déclaré "très content" que le mandat de l’institut ne soit plus remis en cause par le président français élu Nicolas Sarkozy :
"J’ai noté que les appels au changement de notre mandat ne sont plus une requête du nouveau président français".
bernard
Ce n’etait qu’une posture électoraliste: il n’a aucun pouvoir pour demander à la BCE de faire ceci ou celà. La politique monétaire de l’Euro est décidée à la BCE,nulle part ailleurs: celà fait partie des statuts de la BCE.
De même pour le traité européen: c’est Barroso qui donne le tempo, comme pour les négociations sur la Turquie: Sarko peut être contre le principe, arguant de la géographie, argument imparable. Si dans le même temps il accepte que les décisions soient prises à la majorité qualifiée, il abandonne simplement cette décision et son opposition n’a plus aucune force politique
Olivier
déjà un reniement de Sarkostyc?
Quelle mascarade…
Vivement la fin des 100 jours, que l’on fasse un premier bilan (sans concession) des promesses du nabot.