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Pays : Pologne

Sarkozy préoccupé par le gouvernement polonais

Nous avons vu aujourd’hui que la tension croît entre la Pologne et l’Union européenne : le lobby gay et l’affaire Geremek.

Ce soir, Nicolas Sarkozy a apporté son soutien à Bronislaw Geremek, ancien communiste, puis communiste dissident, puis membre de Solidarnosc et ancien ministre libéral des Affaires étrangères :

"Je connais M. Geremek pour qui j’ai beaucoup d’admiration […] C’est particulièrement inadmissible de soumettre M. Geremek a cette nouvelle législation et je veux dire pour le coup que je suis très préoccupé par le gouvernement polonais actuel". "C’est très préoccupant ce qui se passe en Pologne aujourd’hui".

Michel Janva

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7 commentaires

  1. “”C’est particulièrement inadmissible de soumettre M. Geremek a cette nouvelle législation et je veux dire pour le coup que je suis très préoccupé par le gouvernement polonais actuel. C’est très préoccupant ce qui se passe en Pologne aujourd’hui””.
    Ces redites, ces phrases mécaniquement plates, cette tentative de signifiant : “”je veux dire pour le coup”” (et non : je veux couper pour le dire ou je le dis pour vouloir le coup, ou je veux un coup pour le dire), tout cela me rappelle quelqu’un……?!
    Mais c’est bien sur, c’est du Chirac dans le texte !
    La fonction créerait-elle déjà l’organe ?

  2. Comme d’habitude, M. Sarkozy dit ce qu’on attend qu’il dise, sans chercher à en savoir plus. La faculté de cet homme à surfer sur les vagues médiatiques est effarante.

  3. “…”C’est très préoccupant ce qui se passe en Pologne aujourd’hui”.
    Heureusement que tout va bien en france !

  4. …Alors qu’il était, bien entendu, tout à fait admissible de réclamer – et d’obtenir – la démission de Mgr Stanisław Wielgus, archevêque de Varsovie, pour les mêmes raisons.
    La Chabot et son confrère se sont bien gardés de relever le paradoxe. Il ne devait pas figurer sur leur fiches.
    Pas plus, d’ailleurs qu’ils n’ont rétorqué par les contre exemples de l’Irlande du Nord, du Tibet ou des territoires Palestiniens au sujet des “occupations d’un pays par une armée étrangère qui n’a jamais duré dans le temps”…

  5. L’affaire Geremek est en fait une querelle de compétences du pouvoir entre un état-membre et un organisme suppra-national qu’est l’UE.
    Selon la nouvelle loi polonaise sur l’épuration (« lustracja »), chaque homme politique doit indiquer l’étendue de son éventuelle collaboration avec des organes communistes. Par défaut, il perd le mandat de l’autorité qui l’a mandaté. Cette nouvelle loi considère le régime communiste comme criminel et tend à éliminer ses bénéficiaires de la vie publique, sans toutefois prévoir des sanctions pénales.
    Or Geremek, avant de devenir député européen en 2004, a déposé une déclaration sur sa non-collaboration, mais selon une loi de la lustration précédente. Cette loi-là, ne portait que sur l’INCAPACITE DE CONSTATER si quelqu’un avait collaboré ou non. Ainsi, beaucoup de personnes influentes de la politique, comme Lech Walesa, ou des médias, comme Adam Michnik, malgré des preuves à leur charge, restent intouchables.
    Le tohu-bohu autour de cette affaire en France est très étonnant. Mercredi, un journal polonais spécule sur la démission de Geremek. Le soir même, le PE s’indigne et ne laisse même pas s’exprimer les députés polonais de l’Union pour l’Europe des Nations (Droit et Justice à l’UE). Jeudi matin, Geremek est soutenu par Bayrou et interviewé à Europe1. Vendredi, c’est à son tour Sarkozy qui prend sa défense et Douste-Blazy encore à Europe1 appelle les pays européens à obliger la Pologne à s’expliquer.
    Tout ça autour d’un simple député européen ?
    Or, il semble que Geremek n’est pas un simple député. En Pologne, de fait de son passé de dissident, il se joue « autorité morale » au-dessus de tout soupçon ou défenseur de ceux qui suite à la loi peuvent se voir privés de leurs avantages. En France, c’est un universitaire très « ami » des éminences grises de gauche et membre de plusieurs associations promouvant la pensée pan-européiste, dont ‘A gauche en Europe’ de Strauss-Kahn. Il n’est peut-être pas anodin de dire qu’il est survivant du ghetto varsovien.

  6. Il n’est pas anodin non plus de noter qu’il est franc-maçon. D’où cette belle solidarité révélatrice…

  7. Cette loi n’est pas une idée du gouvernement polonais actuel comme Sarkoran le dit si mal (en écorchant les noms).
    Cette loi a été votée le 11 avril 1997 sous le gouvernement de Wlodzimierz Cimoszewicz et sous la présidence d’Aleksander Kwasniewski. Autrement dit, les anciens communistes !
    Et qui a fait la loi ?
    Une commission spéciale de 3 partis, présidée par Bogdan Pek (SLD, ex-communsites). Les partis étaient donc le SLD, Unia Pracy (centre-gauche) et l’UW (Union des libertés) de notre ami Geremek qui à l’époque était député et membre de la commission des affaires étrangères.
    Geremek a d’ailleurs signé sa déclaration en 2002.
    Il s’agit donc bien d’une manipulation.

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