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Narnia ne plaît pas à tout le monde

La superproduction de Disney, qui sort en France le 21 décembre, s’attire déjà des critiques "christophobes" au Royaume-Uni, où elle sort demain. La critique du Guardian, le Libération britannique, reconnaît que le film est "visuellement splendide et les acteurs sont merveilleux". Mais l’allégorie christique au centre de l’histoire (le lion Aslan se sacrifie et ressuscite) la répugne, et elle l’exprime dans des termes que je ne citerai pas tellement ils sont blessants pour les chrétiens – disons simplement que c’est le sacrifice même du Christ qu’elle trouve révoltant.

Le but de C.S. Lewis, en écrivant la série des Chroniques de Narnia, était explicitement évangélisateur : il a dit vouloir par ces livres "faire passer l’Evangile en contrebande" (Philippe Maxence vient d’écrire un livre sur le sens du conte). Il n’est donc pas étonnant que le film suscite des réactions christophobes.

Toutefois, et c’est peut-être plus triste encore, la critique du Guardian a sans doute raison quand elle dit que la métaphore chrétienne échappera à beaucoup de spectateurs :

Après tout, dans un sondage récent, 43% des personnes en Grande-Bretagne ne pouvaient pas dire ce que célébrait Pâques. […] C’est peut-être une ignorance culturelle regrettable, mais cela veut dire qu’Aslan ne restera qu’un lion pour la plupart des spectateurs.

Henri Védas

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2 commentaires

  1. Exilé depuis 4 ans en Grande-Bretagne, je commence à bien connaître les journaux et journalistes anglais. Polly Toynbee n’est pas critique de cinéma mais une chroniqueuse régulière dont la principale caractéristique est d’être une cathophobe professionnelle d’une exceptionnelle virulence. Ce n’est donc pas vraiment une surprise si son opinion est si négative. Et pas vraiment dramatique, car elle ne convaincra que ses fans, qui n’ont de toute façon aucune chance d’aimer ce film. Quant à l’aspect religieux du film, il sera sûrement davantage perçu outre-Manche qu’en France car on y connaît mieux Lewis et, tout comme Tolkien, sa façon d’utiliser le roman pour expliquer l’Evangile.

  2. Ça faisait longtemps que je n’avais pas lu tant de de fureur, tant de haine contre le Christ… Car c’est de ça qu’il sagit chez Polly Toynbee (quel nom à la con, la pauvre): le film, il serait bien, s’il était pas chrétien ; là il l’est, alors il faut le détester d’urgence, irrémédiablement, de toute son âme.
    C’est un bon signe sur le film de Disney : la moindre évocation de Sa lumière, le moindre instant de répit dans l’entreprise de détestation universelle du Christ brûle tellement que les flots de haine sont déversés directement depuis l’enfer. Quelle torture ce doit être pour le mal.
    J’irai donc le voir (je fais pareil avec Libé, Le Monde, Télérama etc..)

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