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Bioéthique

Naissance du premier “bébé médicament” en France

M Indemne de la grave maladie dont souffrent ses aînés, le petit garçon, né le 26 janvier, permettra de soigner l'un d'eux pour lequel il est un donneur compatible. Ce "bébé-médicament" est né par fécondation in vitro après un double diagnostic génétique pré-implantatoire (DPI) permettant le choix des embryons.

C'est-à-dire que, pour tenter de soigner ses aînés (ce qui n'est pas garanti pour autant), nos savants fous ont sélectionné cet embryon, en tuant plusieurs autres du même coup. Au-delà de l'aspect utilitariste de cette naissance ("on ne t'accueille pas gratuitement pour toi, on t'a fabriqué pour soigner tes aînés…"), ce concept de "bébé-médicament" est un mensonge.

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10 commentaires

  1. Quel drame…
    Par contre félicitations au salon beige qui apparait directement sur google en cherchant bébé médicament, beau référencement !

  2. J’espére qu’un jour ces savants fous seront jugés!

  3. Pauvre petit enfant ! Quelle horreur ! Et quand il apprendra…

  4. Comme on ne lui a pas demandé son avis pour cette première thérapie, je suppose qu’il devrait aussi pouvoir donner un rein, un coeur ou un bras si ses parents ou frère et soeurs aînés en ont besoin un jour ?
    Car, méfiez-vous, on en arrivera là…

  5. Cette civilisation terrible dans sa férocité “tranquille” se rit de son abjection. Qu’elle en profite bien de faire la mariole, son temps est compté et elle ne le sait pas.

  6. l’enfant et frère utilitaire: Monstrueuse inconscience des parents, mal conseillés par des hommes de science.

  7. C’est un nouveau fils d’homme qui, par la foi et le baptême, pourra devenir un fils de Dieu. Est-ce qu’il aurait mieux valu pour lui ne jamais être né ?
    [Il aurait mieux valu qu’il ne naisse pas par eugénisme. Car c’est bien là le problème. Cet enfant apprendra un jour qu’il a eu le droit de naître alors que ses frères ont été massacrés, car porteur d’une maladie. MJ]

  8. @ Cassianus : l’Église ne rejette pas les enfants issus de FIV (ou insémination artificielle), heureusement !!!
    Après, je suis d’accord avec le commentaire de Michel Janva.
    J’espère que les parents le désiraient aussi (quelle horreur de devoir dire ça) pour lui sinon il va être bien malheureux.

  9. à Cassanius
    essayez d’imaginer ce que resentira le frère vivant lorsqu’il saura qu’il doit son existence à un frère à qu’il ne connaîtra jamais ?
    Même un poète gauchiste-bobo gémissait en chantant dans les année post 68 : “toi le frère que je n’ai jamais eu … à qui la faute ?”
    Le frère “sauvé” sera en effet fils de Dieu et par ailleurs, frère d’un “médiator de la Vie” perdu dans les limbes…
    Quel “traitement”,comme dirait l’autre , pour sa conscience !

  10. Tous ces chercheurs, médecins qui ont fait cette horreur, n’ont rien à envier aux médecins durant la seconde guerre mondiale sous Hitler. C’est à pleurer de rage… Pauvre enfant qui pourrait être considéré comme un saint innocent.

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