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France : Politique en France

Moi président, un député PS sera nommé à la tête d’une grande entreprise

TéléchargementLe député socialiste de l’Isère François Brottes va être nommé à la tête de l’entreprise publique Réseau de transport d’électricité (RTE). Une filiale d’EDF qui gère les 100 000 kilomètres de ligne haute tension en France et réalise 4,2 milliards d’euros de chiffre d’affaires pour près de 9 000 salariés. 

L’actuel président du directoire, Dominique Maillard, termine son mandat le 31 août. François Brottes prendra alors ses fonctions le 1er septembre. Il devrait toucher un salaire fixe de 262 000 euros par an, plus un variable plafonné à 132 000 euros, comme c’est le cas aujourd’hui de son prédécesseur.

L'information a été confirmée jeudi par RTE dans un communiqué. 

C’est rare qu’un parlementaire bascule dans le monde de l’entreprise. Les hauts-fonctionnaires doivent passer par la commission de déontologie. Mais les députés et sénateurs ne sont pas soumis à cette obligation.

Sa nomination ne devrait pas entraîner d'élection législative partielle en Isère, grâce à un mécanisme permis par le code électoral. François Brottes a été chargé par Manuel Valls d'une mission temporaire sur la sécurité de l'approvisionnement électrique dans un cadre national et européen, selon un décret du 20 février 2015. Son siège de député pourrait donc être automatiquement repris par son suppléant Pierre Ribeaud, en cas de prolongation au-delà de six mois de cette mission temporaire confiée par le gouvernement.

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9 commentaires

  1. J’espère qu’un jour il servira de fusible !

  2. République bananière!

  3. Je connais personnellement le loustic…
    Prétentieux… Homme à femmes… Aucun sens du respect : il n’a jamais présenté ses vœux à l’évêque (alors même que je les recevais en tant que président d’association). Il a œuvré chez moi pour détruire l’église du village… Il a proposé 200 000 € pour se faire… Et quand on l’a coincé, les 200 000 se sont évaporés…
    RTE est mal barrée…

  4. Promotion ‘la gratouille’… A vomir! Comment ce pauvre bougre peut il se regarder dans un miroir????

  5. J’ai oublié… Il a bien la gueule de l’emploi! Beurk!!!!

  6. Le copinage bien organisé et bien anticipé!
    A vomir.

  7. Pour en savoir plus sur cet homme :
    Après de multiples « petits boulots » qui m’ont permis de financer mes études d’animateur socioculturel tout en subvenant aux besoins de ma famille, j’ai débuté ma carrière professionnelle en 1978 comme journaliste producteur d’émissions à Radio France et FR3.
    Par la suite , j’ai participé, de 1982 à 1986, au lancement des télévisions locales sur les réseaux câblés, comme responsable de ce secteur, au sein de la mission interministérielle pour le développement du câble.
    J’ai ensuite créée ma propre entreprise, comme profession libérale, avant de devenir directeur associé d’une société de production dans le secteur du multimédia et de la communication événementielle.
    J’ai quitté volontairement ces fonctions en 1997 pour me consacrer pleinement à mon mandat de député.
    Dès l’âge de 14 ans j’ai été un membre actif de la JOC (Jeunesse ouvrière chrétienne). J’ai adhéré au parti socialiste en 1979, et ai été élu secrétaire de la section de Crolles peu après.
    Candidat aux élections municipales de 1983, j’ai été élu maire-adjoint de Paul Jargot, sénateur-maire de Crolles, chargé des affaires scolaires.
    Après la démission de Paul Jargot en 1986, j’ai été élu premier adjoint au maire, aux côtés de Jean-Claude Paturel, maire de Crolles.
    Reconduit dans ces fonctions en 1989, je suis devenu président de la Communauté des communes (SIERPUMG), devenue la COSI (Communauté de communes du Moyen Grésivaudan), que j’ai présidée jusqu’en avril 2008.
    Elu maire de Crolles en juillet 2005 et réélu en 2008, j’ai aussi été élu président de la nouvelle Communauté de communes du Grésivaudan, née de la fusion de 5 intercommunalités et 49 communes, le 1er janvier 2009. Cette intercommunalité structurante pour le territoire regroupe plus de 101 000 habitants et est aussi la plus vaste de France métropolitaine. J’en ai quitté la présidence à l’été 2012, en vertu du principe du non-cumul des mandats.
    Conseiller régional en Rhône-Alpes de 1992 à 1998, j’ai été élu député de la 5 ème circonscription de l’Isère en 1997, mandat pour lequel les électeurs m’ont renouvelé leur confiance en 2002, en 2007, et en 2012.
    Source : blog de Francois Brottes

  8. Confier une entreprise à un socialiste, c’est la condamner.
    Ces gens ont le pouvoir de dégeulasser tout ce qu’ils touchent.
    Vu les commentaires, Flamby n’a pas nommé un cheval de course mais un incapable corrompu et sectaire.

  9. Hollande place ses pions pour mieux régenter tout le pays. Mais trop tard, la partie est perdue, il est déjà échec et mat!

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