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France : Politique en France

Mémoire et compassion sélective

Sur son blog, Bernard Antony salue les efforts de Nicolas Sarkozy pour obtenir la libération d’Ingrid Bétancourt qui subit un long calvaire :

"On les salue d’autant plus si on les compare au fait que les gouvernements précédents de la Ve République ne firent strictement rien, abominablement rien pour savoir ce qu’étaient devenues les 3 000 Françaises enlevées en Algérie en 1962. L’honneur de Nicolas Sarkozy serait de permettre une réponse à cette angoissante question et d’accomplir au nom de la continuité de l’Etat français la repentance qui s’impose. Il prouverait ainsi qu’il refuse sans sélectivité idéologique les trous de mémoire dans les zones d’ombre de l’histoire de France."

A ce jour, Nicolas Sarkozy s’occupe de la colombie, sujet, il est vrai, plus médiatique.

Carole d’Hombelois

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3 commentaires

  1. Je ne sais pas si c’est plus médiatique mais il me semble que beaucoup de francais (dois je encore dire “Francais” sans risque de passer pour un raciste) bref,je disais beaucoup de francais se moquent pas mal de cette femme.Le dégoût qu’ils ressentent envers le Président ne va pas tarder à se transformer en “haine” et je pèse mes mots.

  2. On peut me semble-t-il difficilement se moquer de cette femme qui souffre, cette attitude ne peut être la notre. Mais de là à faire un tel déchaînement médiatique, a entendre le mari divorcé, etc, et la débauche de moyens mis à la disposition pour cette libération, on peut nécessairement avoir le sentiment qu’il y a quelque chose de malsain à focaliser l’attention sur ce sujet, ce qui permet d’éviter les milliers d’autres qui fâcheraient. Ceci étant dit, je vois mal comment les FARC cèderaient à quelque compassion ou rodomontade que ce soit.
    Marchiani avit montré largement plus de discrétion et obtenu des résultats. Mais il est en prison ou en passe d’y aller.Peut-être est-ce le syndrome des infirmièrs bulgares?

  3. cette histoire d’Ingrid Bétancourt est vieille comme le monde (politique): bien sur, nous pouvons éprouver de la compassion pour cette femme, comme nous devons en éprouver pour tous ceux qui souffrent, sont privés de liberté et risquent leur vie
    mais en l’occurrence, il s’agit ni plus ni moins que de détourner l’attention des problèmes actuels et de la situation économique désastreuse dans laquelle se trouvent de nombreux français

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