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Culture de mort : Euthanasie

Méfiance sur l’hôpital

Le neveu d’un octogénaire pris en charge par le Dr Nicolas Bonnemaison s’interroge sur les conditions de son décès :

"Quand j’ai découvert dans la presse l’affaire du Dr Bonnemaison, ça a fait tilt. On en a parlé en famille mais, pour l’instant, on se pose surtout des questions."

Dans la nuit du 5 au 6 juillet, l’octogénaire, atteint de la maladie de Parkinson, chute lourdement. Il est transféré au centre hospitalier de Bayonne. Immobilisé en raison de maux de dos, Jacques tente, dans la journée du 6 juillet, de téléphoner à son oncle. Sans succès.

"On nous a dit qu’il souffrait d’une insuffisance rénale, que ses poumons étaient pris et qu’il avait une tension très basse. Il a sombré dans un semi-coma et le pronostic vital a été engagé."

L’octogénaire décède seul le lendemain à 12h05.

"Le Dr Bonnemaison m’a appelé une seule fois pour me dire : 'c’est fini, il s’est éteint doucement, il n’a pas souffert'. Cela a été un choc. Il est parti en 24 heures, j’ai trouvé cela très rapide."

"À l’enterrement, ses infirmières à domicile se sont étonnées de sa mort". "Le problème, c’est qu’on ne l’a pas vu. Et moi, je ne suis pas docteur."

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9 commentaires

  1. Une seule solution : l’autopsie.
    En tout cas, quand les Français auront définitivement perdu la confiance envers le système médical, les pro-morts auront tout gagné…
    Je suis pour que les toubibs affichent clairement leurs avis sur la question : plus question de mettre un proche dans un service hospitalier où il puisse être tué selon le bon désir mortifère d’un de ces princes de la mort !

  2. Je n’irai plus à l’hopital qu’en présence de mon avocat..Jour et nuit.Non au serial doctors…

  3. Mon grand-père aussi est décédé dans des conditions assez louches à l’hôpital. La veille, ma mère le laissait bien assis dans son lit, lisant son journal. Elle n’a même pas eu le temps d’arriver lorsque les infirmières ont téléphoné que c’était la fin.
    Le problème, c’est que dans ces circonstances, on n’a pas envie de porter plainte, c’est trop tabou, on ne sait pas dans quoi on met le doigt et c’est déjà bien assez triste.
    Sal***s d’assassins. Une pierre à la place du cœur. Et si c’était leur propre père, leur propre mère, leur propre enfant ?

  4. si c’était leur propre mère ou leur propre père, ils ferait pareil, et je pense que la boîte à mensonge( la télé) a bien réussi, j’en veux pour preuve la discussion que j’ai eu dernièrement avec une “mémé” de 85 ans, parlant de voisins qui devaient aller à la sépulture d’une personne de 28 ans lourdement handicapée depuis la naissance, pour elle c’était tout simple “quand les docteurs voient un enfant naître avec un tel handicap, ils devraient faire le nécessaire et dire au parent qu’elle n’a pas survécu” et pourtant cette mémé est tout ce qu’il y a de plus gentil. Voilà bien la preuve que le discours pro-mort est bien passé§

  5. Voir sur le blog de Jeanne Smits
    http://leblogdejeannesmits.blogspot.com/
    “Belgique : euthanasie forcée ? Un exemple français”
    Il va falloir commencer à réagir face à ce qui se déroule dans les hopitaux : on vient demander une aide ponctuelle pour un accident survenu chez une personne agée et 24 h. après c’est le coma quand ce n’est pas la mort …

  6. Je me répète. Mais il faut que les médecins et les hôpitaux affichent clairement, d’une manière ou d’une autre, s’ils sont pour ou contre l’euthanasie, afin que chacun aille vers le praticien ou l’établissement de son choix.
    Puisque les médias disent que la majorité des Français sont pour l’euthanasie, ces praticiens et établissements ne manqueront pas de patients.
    J’ai posé la question à mon propre médecin qui, malheureusement, s’en est sorti par une pirouette en faisant mime de sortir une seringue et en disant : je vous la fais maintenant ?
    Je trouve qu’il n’y a pas de quoi plaisanter sur la question.

  7. Jean Theis
    Les médiats sont à la botte du système et ils auront toutes les Bonneraisons pour justifier l’injustifiable.

  8. Je lis avec beaucoup d’émotion tous les témoignages des internautes…et cela me touche beaucoup, car les circonstances et les faits décrits ressemblent étrangement à ce que j’ai vécu pour mes grands-parents et ceux de mon époux…Et plus récemment, pour mon propre père, certes atteint d’un cancer.
    J’ai la conviction -mais pas la preuve- que de nombreux médecins français pratiquent une euthanasie plus ou moins cachée, mais “active”, car volontaire.
    Et là, que faire ? je n’ai pas porté plainte, car juriste moi-même, je sais combien il est complexe de mettre en jeu la responsabilité médicale.
    Les médecins ont une attitude corporatiste, ne mettent jamais un confrère en cause, a fortiori devant les juges. Je n’ai pas poursuivi les médecins en cause, car je sais que l’omerta est de règle et la “solidarité” entre confrères aussi. Je n’ose pas imaginer les sommes colossales que les frais de justice et d’expertise auraient englouties…pour un résultat aléatoire, qui ne m’aurait rendu ni mes grands-parents, ni mon père.
    Alors, non, la justice des hommes ne passera pas. Ces personnes, si elles ont consciemment et volontairement mis fin à la vie d’hommes et de femmes qui leur confiaient leur santé, répondront un jour ou l’autre de leurs actes devant le Seigneur. Qui malgré Sa très grande Miséricorde, leur demandera quand même des comptes…
    Mais je partage l’opinion des internautes : je n’ai plus du tout confiance dans le corps médical. (désolée pour les lecteurs du SB médecins, infirmier(e)s, et soignant(e)s.)

  9. Certains mettraient le feu à l’hôpital. Mais n’en parlons pas trop…

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