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France : Société

Meaux se débarrasse de ses ‘grands frères’

C’est le très suffisant maire de Meaux, Jean-François Copé, qui vient de prendre cette décision : les "Agents de médiation", dont la fonction fantôme sert la plupart du temps à acheter une très relative paix sociale moyennant des avantages versés à des caïds locaux, sont supprimés. L’Office de HLM a finalement compris l’inutilité de ce petit deal et décidé de se passer des services ruineux de ces messieurs. En effet, il y a quelques années, l’Etat, incapable de faire régner ne serait-ce qu’un semblant d’ordre dans les cités occupées, inventait les ‘grands frères’. Il s’agissait d’employer des majeurs désœuvrés appartenant aux mêmes ethnies que les jeunes, de les affubler du nom d’“éducateurs” (et les payer avec nos impôts) afin qu’ils tempèrent les excès de vitalité de leurs cadets.

On trouvait des ‘grands frères’ dans les cités, dans les transports en commun, dans les diverses associations prédatrices du budget de “l’intégration”, et en prison. Nombre de ces ‘grands frères’ avaient trouvé commode d’utiliser leurs fonctions pour constituer et diriger des petites bandes de jeunes qui se livraient à des activités illicites mais rémunératrices (petits vols en bande, pillages de supermarchés, trafics divers.) Pour donner un exemple de trafic, des explosifs et des armes ont été saisies récemment à Nanterre dans les locaux de l’association “Impact” subventionnée pour “faciliter l’intégration des jeunes par la lutte contre l’échec scolaire.”

Ces ‘grands frères’ de Meaux ont donc été reconvertis en gardiens d’immeuble avec salaire, avantages sociaux et appartements de fonction. Les autres, ceux qui ont refusé la mutation, se sont vu verser une prime de départ de huit mille euros (l’équivalent d’un an de Smic). On leur devait bien ça, vu les résultats actuels de leur "médiation" en Ile-de-France. Accessoirement, les locataires de l’office ont été informés qu’ils financeront tout ceci par un accroissement de leurs charges. Ces radins de Français l’ont mauvaise, car ils sont pour la plupart moins bien payés que leurs gardiens et n’ont jamais vu un magot comparable à celui qu’on va verser aux partants.

Mais pourquoi le sous-ministre Jean-François Copé a-t-il pris cette décision ? La municipalité ne juge pas nécessaire de s’en expliquer en détail. C’est qu’on ne tient pas trop à insister sur le fait qu’une bonne proportion de ces jeunes intégrés à grands coups de subventions avaient profité de leurs fonctions et de la quasi impunité qui y est attachée pour se transformer en racketteurs, dealers à domicile et voleurs. En somme, que c’est un échec total.

Michel Janva

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1 commentaire

  1. Ce que nous attendons, c’est une généralisation de cette mesure.

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