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France : Société

Marseille : ce n’est pas à l’armée d’intervenir mais à la justice

David-Olivier Reverdy, secrétaire adjoint du syndicat Alliance police nationale pour la zone méditerranée, réagit dans les colonnes de Nouvelles de France, suite aux déclarations de la sénatrice PS Samia Ghali, qui demande l’intervention de l’armée dans les quartiers nord de Marseille :

"[…] la justice doit également être à la hauteur. […] A entendre notre nouveau ministre de la Justice, on peut douter de
son efficacité. Avec la suppression des peines planchers, c’est un signe
d’impunité envoyé aux délinquants
. On l’a vu à New York, avec
une impunité 0, les résultats sont là. Quand on sait que lorsque l’on
s’attaque à un représentant de l’ordre, on sera condamné, on envoie un
signal ferme aux délinquants. Le discours de fermeté doit être celui de
l’État ainsi que celui de la justice.

Que pensez-vous de l’attitude du ministre de la Justice Christiane Taubira à cet égard ?

Nous regrettons les propos de Christiane Taubira et nous les
dénonçons. Quand on connaît la réalité du terrain, on ne peut pas y
souscrire et excuser des délinquants par des considérations sociales
. Il faut comprendre que ces gens là (les trafiquants, ndlr) gagnent à 18 ans 100 fois plus que vous et moi. Il faut arrêter de dire qu’ils ont des excuses sociales.

Ressentez-vous une certaine frustration lorsque la justice se montre trop laxiste vis-à-vis des délinquants ?

Une frustration ? Le mot est faible. Quand vous passez des mois à
travailler sur une personne, à la surveiller, que vous avez des preuves
évidentes de sa culpabilité et que la justice la remet en liberté ou que
sa peine est relativement courte, vous êtes plus que frustré !
Et
lorsque l’on entend le ministre de la Justice, qui veut réduire le
nombre de prisonniers en libérant les personnes enfermées pour des
courtes peines, c’est décourageant. Il faut comprendre que c’est la
petite délinquance qui gène les gens en priorité, certains ont trop
tendance à l’oublier."

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10 commentaires

  1. Bien entendu l’armée n’a rien à faire dans cette histoire; un soldat est entrainé pour combattre d’autres soldats.
    L’etat dispose de toute une gamme de forces de l’ordre disposant d’un armement varié: CRS, gardes mobiles, etc…
    Le vrai probleme est effectivement la justice, les juges ont pris leur independance et considerent qu’ils n’ont aucun devoir envers la société, ils ne se sentent même pas obligés (!) d’appliquer les lois…; la regle qui les guide aujourd’hui de plus en plus est l’adhesion à une certaine religion qui se partage entre les sectes maçonnes, semi-mafieuses et une certaine ideologie marxiste.

  2. Le nouveau ministre de la Justice vient de faire un séjour à l’hôpital .. Il paraît qu’être socialiste fait perdre la tête…

  3. Effectivement, si on est pour l’intevention militaire dans les banlieues, il faut la faire discrètement et sans bavures… C’est-à-dire, sans envoyer nos soldats au casse-pipe mais en utilisant les technologies mises en place depuis fort longtemps capables de détecter les armes cachées…
    Avec les satellites de communication, le GPS, on peut facilement retrouver des caches d’armes. Il suffirait d’installer une puce dans chaque immeuble que l’on retrouverait ce qui constitue l’armement de ces canailles…
    Ensuite, après on fait intervenir le GIGN et le GIPN… Ils feront le boulot commandé…
    Voilà la vraie solution… Sinon, ce sera l’engrenage et le début de la guerre civile…
    Utilisons les technologies spatiales pour détecter les armes des racailles islamistes…

  4. L’armée, on la voit à Paris depuis 1995 !
    Sous le prétexte d’un attentat commis dans le métro (3 ou 4 morts), on a mis en vigueur le plan Vigipirate (conçu pour les situations d’exception), et depuis ce plan continue !!! Militaires en armes dans la capitale (nous sommes le seul pays civilisé à avoir cela ! ), fouilles dans les sacs dans tous les lieux publics etc.
    Personne ne dit rien, alors que c’est inadmissible. Les moutons démocrates continuent de bêler : “c’est pour votre sécurité”. Les miradors aussi, d’ailleurs.

  5. “Quand on sait que lorsque l’on s’attaque à un représentant de l’ordre, on sera condamné, on envoie un signal ferme aux délinquants.”
    Il faut quand même redire que “la police” d’aujourd’hui n’a RIEN à voir avec une force de sécurité “de droite” telle que nous l’entendons dans nos milieux.
    Ce sont des policiers déguisés inutilement en jeune avec des colliers en raffia, du haschich dans la poche et la hargne que donne l’incompétence professionnelle doctement apprise dans des écoles de police dispensant des modules de lutte contre le racisme et par l’affolement des policiers devant la réalité.
    J’ai encore vu récemment des gendarmes en uniforme devant le palais de justice de Paris avoir au poignet des bracelets de plage, un autre avec un tatouage dépassant de la chemise. Même des vrais vigiles possiblement confrontés à des situations de sécurité n’ont pas le droit de porter des bijoux pour ne pas se faire immobiliser par des gens saisissant leurs propres bracelets… Et sans parler des bijoux ou boucle d’oreilles de jeunes policiers en uniforme.
    En bref, ces personnes membres des forces de l’ordre n’ont ni la formation, ni souvent l’intention de faire régner l’ordre, à l’inverse ils employent facilement les méthodes du désordre sous couvert d’infiltration ou d’adaptation comme leur chef (commissaire divisionnaire Lagarde prenant l’avion avec des prostituées pour DSK ! ou commissaire divisionnaire Neyret dont les relations mafieuses disaient d’aprés les écoutes “ce flic il me baise le cul”).
    Cela serait bien que les syndicats engagent des réflexions sur l’image et l’intégrité de la police phagocytée par 30 ans de “management” par de très grands chefs socialistes. Peut être que les gens, même les jeunes, auront plus de respect pour les “policiers” après une refonte des attitudes et process.

  6. @ Trahoir,
    Malheureusement, la police et la gendarmerie sont devenues à l’image des enseignants de l’EN : ils ont le titre mais n’ont plus ni la formation ni les moyens de faire leur boulot.
    Et ce n’est pas près de s’arrêter.
    Finalement, on n’a que ce que l’on mérite : ils sont à l’image de notre pays et de leurs chefs. Il n’y a rien à redire de cela.
    D’aucuns pourraient se poser la question « pourquoi » ? Mais comme la réponse est connue depuis longtemps, il faut croire qu’on est fort peu à s’en inquiéter.
    Je crois que tant que les Français ne seront pas au fond du trou – c’est-à-dire que leur petit confort aura sauté (nourriture, santé, sécurité, famille et domicile) – on n’obtiendra rien d’eux. Sauf grâces de la Providence… qui ne semble pas presser de faire changer les choses…

  7. Ce n’est pas à l’armée de faire la police. Du reste, elle serait immédiatement honnie, comme l’est la police actuellement.
    Ce sont les ordres à la police qui doivent être réformés, et bien entendu la justice.
    On continue de s’enfoncer dans le délire.

  8. Le problème est effectivement l’inefficacité du système judiciaire paralysé par l’idéologie laxiste, et par ailleurs les forces de l’ordre terrifiées par le pouvoir des médias qui leur sont hostiles. Un grand coup de balais s’impose… mais qui aura le courage de le faire ?

  9. Je vois les choses comme PK et je crois qu’une majorité de Français aiment le désordre et l’anarchie, plus il y a de bazar, plus ils sont contents; ils n’ont plus de colonne vertébrale, ni d’âme, ils sont décérébrés, ils se comportent comme des enfants gâtés; il n’y a peut-être plus rien à espérer d’eux, c’est pourquoi la providence n’a pas l’air de nous aider.

  10. Attention : ce sont les propos d’UN syndicat de police. Tous les syndicats de police ne tiennent pas le même discours, loin s’en faut. En réalité la plupart des professionnels de terrain s’accordent pour dire qu’opposer police et justice est particulièrement stérile.
    Rappelons que ce n’est ni la police ni la justice qui font les lois visant à limiter l’emprisonnement…

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