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Homosexualité : revendication du lobby gay / L'Eglise : L'Eglise en France

Mariage : la conférence des évêques de France s’exprimera lors de son Assemblée plénière début novembre

Interrogé dans Le Parisien, Mgr Aumonier, évêque de Versailles, explique :

A"Le bon sens exige qu’on prenne, sur une telle question, le temps d’une
réflexion de fond, qui soit libre de toute pression. Nous n’avons, pour
l’instant, qu’un avant-projet de loi. C’est un sujet grave qui touche la
vie de la société tout entière. Nous sommes tous des enfants issus de
parents et beaucoup d’entre nous sont également parents eux-mêmes.
Nous,
chrétiens, vivons dans la société et nous ne pouvons pas rester muets
ni inactifs. L’Eglise joue son rôle de veilleur et alerte les
consciences, surtout quand les fondements de notre société sont remis en
cause, quand le bien de la personne est en jeu. Mon appel s’adresse
d’ailleurs à toutes les personnes de bonne volonté, car les chrétiens ne
sont pas les seuls à s’opposer au mariage homosexuel et à l’adoption
pour les couples de même sexe.

L’Eglise est hostile à cette question. Peut-on parler de concertation dans ce cas?

La position des évêques de France
sera donnée dans quelques semaines
. Je n’ai pas de doute sur son issue.
Il s’agit d’abord d’exposer notre point de vue. Les familles
chrétiennes, mais également toutes les autres, on ne les entend jamais.
On nous réduit trop souvent à des gens ringards qui sont contre le
progrès. On veut sans cesse nous ramener aux temps des croisades. Ce
sont des slogans hostiles, mais pas des arguments.
L’objectif est de
trouver un terrain d’entente pour arriver à un consensus national.

Quels arguments défendez-vous?

Quelle société veut-on construire si le mariage homme-femme
n’est plus reconnu comme la cellule structurante de la société? On naît
homme ou on naît femme, et nous considérons que tout le monde ne
s’équivaut pas. Qui nous dit que, demain, si cette loi passe, on ne
décidera pas d’étendre le mariage à trois personnes par exemple?

Concernant l’adoption, il convient de faire valoir d’abord le bien de
l’enfant. Il doit être premier et ne peut passer après la satisfaction
du désir, même sincère, des adultes."

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