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Institutions internationales

Malheureuses élues de force

Lu sur le blog d'Yves Daoudal :

"Il y a trop peu de femmes dans les assemblées parlementaires, selon un rapport publié hier par l'Union interparlementaire (UIP), l'organisation mondiale des Parlements des Etats souverains. Pourquoi faut-il qu’il y en ait davantage ? Ça, on ne nous le dit pas. C’est un axiome. L'an dernier, dans les 69 chambres législatives qui étaient renouvelées dans 59 pays, 21,8% de femmes ont été élues. "Une forte volonté politique et l'adoption de mesures spécifiques sont nécessaires pour sortir de cette impasse." En quoi est-ce une impasse ? On ne nous le dira pas. C’est comme ça. Et si les femmes ne veulent pas se faire élire, on les élira de force. Et si elles veulent rester à la maison s’occuper de leurs enfants, eh bien on leur interdira de faire des enfants, ou on les leur enlèvera, ou on l’obligera à sortir de chez elle en ne payant pas assez le mari pour faire vivre la famille. Or c’est bien ce qu’on fait, selon les pays, mais ça ne marche pas assez… Et le rapport de pleurnicher sur le « printemps arabe » qui n’a rien changé à l’impasse en question…"

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8 commentaires

  1. Autre axiome : si François Hollande est élu Président de la République, le prochain gouvernement comptera autant d’hommes que de femmes.
    Et la compétence ? Il y a peut-être plus de femmes compétentes que d’hommes compétents à gauche ?

  2. C’est la liberté qu’il faudrait sortir des multiples impasses dans lesquelles la pensée unique l’a fait entrer: parité, discriminations diverses et variées, principe de précaution, primauté de l’assistanat sur l’initiative privée, lois mémorielles etc…

  3. Les “arracher” de force à leur foyer, c’est exactement ce qu’il faut faire, si j’en crois la confidence que m’a fait un jour un élu local: un très faible pourcentage de femmes candidates, mais pour avoir une liste en Belgique, il en faut je crois 30%.
    Il faut donc aller supplier telle ou telle femme pour qu’elle se mette sur la liste, même si elle n’a aucune chance d’être élue.
    Et il semble que tous les partis, de gauche à droite, éprouvent le même problème de “recrutement féminin”…
    Vive l’égalité des sexes!

  4. L’on peut être une femme très compétente et ne pas avoir envie d’un pouvoir politique et préférer travailler dans l’ombre, plutôt que de faire des “meetings”, parler à l’assemblée, etc.
    Et qu’appelle t on compétence?
    Ce n’est pas une question de femme ou d’homme, c’est la personne la meilleur à la place qui convient.
    Tout cela c’est de la démagogie.
    Et pourquoi ne pas demander dans ce monde absurde, la parité chez les couvreurs, les maçons, les pêcheurs en haute mer, comme professeurs (où il n’y a une majorité de femmes actuellement, etc.
    Et pendant qu’on y est pourquoi pas des équipes de foot mixte homme femme…

  5. c’est la nouvelle démocratie : maintenant, vous êtes obligés de … bla bla bla, penser comme les autres, bla bla bla, être candidat, être élu(e), …
    même si ce n’est pas vos aspirations
    mais , au fait, quelles sont les aspirations actuelles des candidats et des élus? pourquoi passer tant de temps à celà? quel est le “retour”?
    la réponse, espérons plurielle, des politiques serait intéressante…

  6. Il me semble qu’il y a des mots qu’on ne doit associer qu’avec prudence…
    “Politique” et “compétence” par exemple…
    A partir du moment où la consécration politique (l’élection) est associée à une collection de suffrages et non pas à la reconnaissance de capacités, on arrive à ce que l’on constate comme l’a déjà très bien souligné Proudhon : « Il faut avoir vécu dans cet isoloir qu’on appelle Assemblée nationale, pour concevoir comment les hommes qui ignorent le plus complètement l’état d’un pays sont presque toujours ceux qui le représentent. »
    Cela indépendemment du sexe ou de l’idéologie du zélu de service…
    La principale originalité du sarkozysme aura été d’ériger le mot “compétence” en dogme pour masquer…son incapacité.
    Il est profondément injuste de vouloir stigmatiser une “gourditude” spécifiquement féminine et de chercher si, à droite, c’est “moins plus pire” qu’à gauche.
    Il faut beaucoup de mauvaise foi pour soutenir au nom de la “compétence” un parti qui a produit des Roselyne Bachelot, Rachida Dati ou Simone Veil (la seule ministre “technique” – en l’occurence la santé en 75 – à l’époque unaniment honnie par toutes les professions qui dépendaient de son administration!)…
    Mais en face aller d’Edith Cresson en Elisabeth Guigou sans oublier Martine et ses 35 heures est-ce mieux? NON!
    Et les hommes? Comme ils sont effectivement beaucoup plus nombreux que les femmes dans cette galère, la liste serait beaucoup trop longue…
    Alors cessons de stigmatiser des gens pour s’attaquer à la racine du mal: le système qui étouffe les capacités et interdit quasiment aux plus aptes l’accession aux responsabilités.
    Cela étant, et quelque soit sa nature, le système des quotas est toujours dangereux car il conduit à privilégier certaines catégories considérées comme “sous représentées” ce qui amène évidemment d’abord les plus ambitieux et les plus combinards, et non pas les plus compétents, à occuper les places: imaginez à l’assemblée 50 Rachida Dati et autant de Ségolène Royale…
    Quand à l’éternel cliché des femmes “qui préfèrent rester à la maison s’occuper de leurs enfants” il est quelque peu réducteur…
    Une femme n’est pas une poule pondeuse!
    Les femmes, à toutes les époques et depuis au moins l’Empire romain, si ce n’est déjà en Egypte, se sont toujours occupé – aussi – de beaucoup d’autres choses que des marmots! C’est en ressassant ce genre poncif qu’on donne des armes à des Elisabeth Badinter qui énoncent qu’il faut aujourd’hui “débarasser la femme de la maternité”…
    Il serait peut être temps de cesser de donner systématiquement des armes à nos adversaires!
    Yves Daoudal devrait y songer!

  7. et la liberté de choix de la femme?
    La politique est un art rude, même une superwoman n’aime pas prendre des coups.
    ce qui nous manque surtout ce sont des hommes forts et désintéressés, des hommes viriles!

  8. Comment donner aux petites filles le goût des trains électriques plutôt que des poupées Barbie ?

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