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Bioéthique

L’évêque d’Almeria sur l’avortement

Traduit par Jeanne Smits, un texte admirable à lire, à méditer, à conserver et à mettre en application et dont voici un long extrait :

"Le contraste ne se trouve pas seulement entre le « premier monde » et
celui du sous-développement. Ce contraste est également caractéristique
du premier monde. Les êtres humains qui naissent sous le signe de la
protection viennent au monde tandis que d’autres sont supprimés dans le
ventre de leurs mères. La plaie brutale de l’avortement a
causé dans notre pays, en un peu plus d’une douzaine d’années, le
chiffre horrifiant de trois millions de victimes, les enfants qui nous
manquent.
Ce qui s’est passé ces dernières années devrait
servir à ne pas laisser les choses empirer au-delà du niveau déjà
atteint, mais il semble qu’il est des gens à vouloir faire évoluer la
législation jusqu’à la pratique libre de l’avortement, projet qui, pour
le moment et grâce à Dieu, ne reçoit pas l’attention réclamée par ses
défenseurs.

Rien ne s’est amélioré avec le plan laïc de
supposée éducation sexuelle des adolescents et des jeunes, estampillée
comme initiation à la « pratique du sexe en toute sécurité ». Bien au
contraire, ce plan a réussi à banaliser la sexualité, et à augmenter la
gravité morale de l’état de la jeunesse. On a dit que cela allait
permettre de réduire le nombre des avortements, mais ils ont au
contraire augmenté, conférant au phénomène une gravité, invisible
seulement pour ceux qui souffrent d’aveuglement.

Comme
si cela ne suffisait pas, on a élaboré une loi sur la manipulation des
embryons qui n’arrive pas à cacher les vrais intérêts que l’on recouvre
d’une prétendue finalité thérapeutique. Il y a eu des scientifiques
assez sincères pour dire qu’il s’agit d’une pratique peu fiable dans
ses résultats, et même ainsi, on n’hésite pas à légaliser la
manipulation des embryons qui porte atteinte à la dignité humaine, car
personne ne doit venir au monde dans le but de servir d’instrument
thérapeutique pour quelqu’un d’autre. Chaque être humain a été voulu
par Dieu pour lui-même, même lorsque l’amour humain y a manqué".

Deo gratias.

Guillemette Morena

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