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Environnement

L’urgence n’est pas climatique…

L’urgence n’est pas climatique…

De Bruno de Seguins Pazzis sur Liberté politique :

Elle est d’ordre cérébral ! Comment pourrait-il en être autrement, lorsque chefs d’Etats et hommes politiques de tout poil se prosternent devant une jeune fille, nommée Greta Thunberg, qui serait autiste et qui prédit, tel un Nostradamus, la fin du monde, qui plus est, pas pour dans quelques siècles, mais pour demain ?

On accuse certains partis de « jouer avec les peurs ». Mais la demoiselle en question, n’a pas peur, justement, de nous expliquer qu’elle fait des cauchemars la nuit en pensant à la désintégration imminente de notre mère la Planète Terre, et nul ne cherche à la raisonner. On lui pardonne avec une indulgence bien coupable.

A l’évidence, nos contemporains font montre d’une absence de bon sens et d’une prudence élémentaire devant un phénomène (parmi d’autres) dont tout porte à croire qu’il est soigneusement organisé et téléguidé.

Au-delà du bon sens et de la prudence élémentaire, il convient également de s’interroger sur ce qu’il faut bien appeler la paresse intellectuelle, plus encore la torpeur mentale de nos contemporains qui ont sombré en quelques décennies et persévèrent dans l’acédie, considérée par les bénédictins comme un 8ème péché capital. Car il faut être clair. Nos contemporains, qui sont sains de corps et théoriquement d’esprit, disposent de tous les moyens pour s’informer et se documenter sur le supposé réchauffement climatique et l’hypothétique dérèglement climatique. En une demi-heure passée sur la « toile », il leur est déjà possible de récolter suffisamment d’informations pour se dire que le sujet mérite plus de réflexion qu’un acte de foi en une nouvelle religion qu’on veut leur imposer, la religion de la Terre ! Mais sans doute, ces intellectuels, ces bourgeois bobos, cathos ou pas, sont-ils beaucoup plus préoccupés par leurs biens matériels que par le bien commun.   

Combien sommes-nous qui, voyant le président de la République française serrer la main de Greta Thunberg comme un fervent chrétien traditionaliste baiserait l’anneau d’un évêque, ou des représentants de la Nation applaudir cette jeune fille comme ils n’applaudiraient pas un Alexandre Soljénitsyne, combien sommes-nous donc qui, devant de telles aberrations  tombent en état de sidération ?

La décadence de notre société occidentale est loin d’être terminée. Pour y échapper, il nous faut un ressaisissement rapide et brutal, car cette torpeur mentale qui robotise nos bourgeois bobos, cathos ou pas, ne  concerne pas seulement le réchauffement et le dérèglement climatiques mais bien d’autres sujets encore plus graves. Citons par exemple et dans le désordre : immigration, avortement, euthanasie, pornographie, mariage pour tous, théorie du genre, PMA, GPA, eugénisme… La liste est longue et bien connue, mais cette litanie n’est saluée que par l’apathie absolue d’une « opposition » politique, qui ne s’oppose plus à rien. Il nous revient de maintenir le flambeau de la vigilance.

NDLR : Nous vous renvoyons pour plus d’informations sur la question climatique au petit opuscule Le climat en question. Du dérèglement climatique et du dérèglement des esprits, publié au printemps par Liberté politique et qui peut être commandé à cette adresse.

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7 commentaires

  1. Il est triste que trop de catholiques vivent à la fois hors sol et si loin du ciel. Leur concentration en de grandes villes leur a fait perdre l’enracinement avec la terre qui seul permet d’entendre ses gémissements. A force de focaliser sur certaines atteintes à la vie humaine, ils en oublient une multitude d’autres fléaux qui pourtant tiennent de la même pensée libérale. S’épuisant à l’indignation, ils s’épargnent l’effort d’une recherche honnête qui leur ferait par exemple découvrir que les principaux perdants (financièrement) d’un éventuel dérèglement climatique seront les grandes entreprises multinationales. Leurs activités trans nationales, leurs flux tendus et leurs lourdes administrations ne survivront pas en effet à la contraction de la consommation d’hydrocarbures. Macron lui aussi sera perdant. Le plus grand lobbying pour décrédibiliser le réchauffement climatique fut monté par des multinationales. Elles sont parfaitement conscientes qu’une baisse de consommation d’hydrocarbures entraînera de facto une baisse de leurs chiffres d’affaires. La croyance en une énergie de remplacement sortie du chapeau relève du fantasme libéral et ne survit à aucune mise en perspective avec les ressources encore disponibles. La croyance que les générations futures sauront très bien se débrouiller pour gérer ces désordres relève du même fantasme : parlez en aux Syriens qui n’ont su éviter le chaos après trois ans de sécheresse ! Notre focalisation sur 200.000 migrants pénétrant en France chaque années paraîtra ridicule à nos enfants lorsqu’ils auront à gérer deux millions de migrants par an, chassés par la désertification de leur pays suite à notre imprévoyance. Les gesticulations de nos hommes politiques ne devraient pas perturber un homme sage. Quant aux leçons données par Greta Thunberg, quelle que soit la part de manipulation dont elle fait l’objet, il faut convenir que notre génération les mérite bien tant elle collabore au libéralisme dévastateur.

  2. Henri Marès. Soyons sérieux et traitons scientifiquement une question scientifique. Beaucoup l’ont fait, le font et le feront . Il suffit de se renseigner objectivement, c’est facile à faire sur internet. Transformer la question climatique en sujet politique est une aberration totale. Dès l’aube des temps les hommes se sont adaptés aux conditions climatiques. A mon humble avis ils vont continuer à le faire grâce aux innombrables moyens techniques dont ils disposent de nos jours. Pas besoin de superposer à cet effort un discours politico sentimental qui apporte au débat la division sans aucune solution pratique.

  3. les catholiques devraient faire leur examen de conscience avant de voter pour des gens qui abhorrent leurs idées et traditions

  4. “il devient manifeste que la dégradation de l’environnement comme la dégradation humaine et éthique sont intimement
    liées” (LS, 56).

  5. Dominique: éditeur Albin Michel.

  6. Dominique suite: u même auteur, le Professeur François Gervais, ‘”l’Urgence climatique est un leurre” édition l’Artilleur.

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