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L'Eglise : Benoît XVI

“L’univers n’est pas le résultat du hasard”

Dans son homélie lors de l'Epiphanie, Benoît XVI a parlé des rois Mages :

B "Nous devons revenir au fait que ces hommes étaient à la recherche de traces de Dieu; ils cherchaient à lire sa «signature» dans la création; ils savaient que "les cieux racontent la gloire de Dieu" ( Ps 19:2); autrement dit, ils étaient certains que Dieu peut être entrevu dans la création. Mais, en hommes sages, ils savaient bien que ce n'est pas avec un quelconque télescope, mais avec les yeux profonds de la raison à la recherche du sens ultime de la réalité et avec le désir de Dieu conduit par la foi, qu'il est possible de le rencontrer, et même il est possible que Dieu vienne à nous.

L'univers n'est pas le résultat du hasard, comme certains voudraient nous le faire croire. En le contemplant, nous sommes invités à lire quelque chose de profond: la sagesse du Créateur, l'imagination inépuisable de Dieu, son amour infini pour nous. Nous ne devrions pas laisser limiter notre esprit par des théories qui n'arrivent que jusqu'à un certain point et qui – si on regarde bien – ne sont pas en concurrence avec la foi, mais ne peuvent pas expliquer le sens ultime de la réalité. Dans la beauté du monde, dans son mystère, dans sa grandeur et dans sa rationalité, nous ne pouvons pas ne pas lire la rationalité éternelle, et nous ne pouvons manquer de nous laisser guider par elle jusqu'au Dieu unique, Créateur du ciel et la terre. Si nous avons ce regard, nous verrons que Celui qui a créé le monde et Celui qui est né dans une grotte à Bethléem et continué d'habiter parmi nous dans l'Eucharistie, sont le même Dieu vivant qui nous interpelle, nous aime, et veut nous mener à la vie éternelle.

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18 commentaires

  1. C’est une des grande beauté de la religion catholique que de dilater l’âme par la contemplation et élargir l’intelligence et l’esprit par conséquence.

  2. Les progrès de la science ne démentent pas les dogmes chrétiens mais au contraire les confirment:
    Le grand savant LECOMTE DE MUY a calculé que pour que le hasard, en l’absence de Dieu créateur, puisse permettre l”évolution d’un élément simple à une macromolécule, il aurait fallu 10 puissance 243 milliards d’années.
    L’extraordinaire complexité et diversification de la vie organisée et pensante sont en totale opposition avec le principe général d’entropie qui régit l’évolution de la matière.
    Alfred KASTLER, prix Nobel de physique, a, dans un entretien avec Christian CHABANIS, tenu ce propos:
    ” Sur la face inconnue de la Lune, des astronautes tombent sur une usine automatique produisant de l’aluminium.
    D’un côté, des pelles grattent la terre et ramassent l’aluminium
    .De l’autre, sortent les barres d ‘aluminium.Dans l’usine les astronautes trouvent des appareils de physique, des machines utilisant le processus d’électrolyse.Ils constatent donc qu’il ne se passe que des phénomènes normaux et qui s’expliquent parfaitement par les lois de la causalité.
    Concluraient-ils que le hasard a créé cette usine ou que des êtres intelligents ont un jour atterri sur cet astre avant eux et l’ont montée ?
    Ces deux possibilités d’explication existent; mais je pose la question: serait-il logique de penser que le hasard a rassemblé les molécules de façon à créer une telle usine automatique?
    Aucun esprit n’accepterait l’interprétation.
    Or, dans un être vivant, nous trouvons un système infiniment plus complexe qu’une usine automatique.Vouloir admettre que le hasard a créé cet être me paraît absurde. S’il y a un programme, je ne conçois pas de programme sans programmeur…
    -Donc, lui demande Christian CABANIS, l’idée d’un Créateur ne vous serait pas étrangère et ne vous paraît même pas étrangère à la réflexion scientifique ?
    -Elle ne m’est pas étrangère parce que je ne peux pas, et personne ne peut, comprendre l’univers sans une finalité…La science ne récuse en rien l’idée de Dieu.”
    Pour les méfaits de la religion, voyez le statut de la femme chrétienne et comparez le à celui de la femme païenne, ou à celui de la femme musulmane.
    L’absence totale de compassion envers la souffrance des autres a frappé les observateurs de plusieurs civilisations non chrétiennes, la comparaison avec un Saint Vincent de Paul dont les oeuvres charitables auraient pu occuper dix vies de saints est éloquente.
    Enfin l’examen scientifique et rigoureux du Linceul de Turin par les dizaines de savants actuellement membres du CIELT a fait justice de l’expertise biaisée et ne répondant pas aux élémentaires règles d’objectivité scientifique des années 1990(nombreux livres très récents sur le sujet)
    La foi chrétienne ne serait pas, sans la raison qui mène à la connaissance imparfaite de l’existence de Dieu.
    La méconnaissance de la religion catholique est pour partie à l’origine de l’ appréciation négative de l’activité de l’Eglise Catholique, qui a été fondée par Dieu en personne venu prendre notre nature humaine.
    Le but de l’Eglise est divin, sauver les âmes, et non étendre une quelconque puissance, voyez l’enseignement et la vie du Christ.
    Parmi les multiples preuves scientifiques contrôlées de cette origine divine, vous pouvez étudier le Linceul de Turin et l’image de la Vierge de Guadalupe, objets reconnus non faits de main d’homme par les autorités scientifiques dont, parmi beaucoup, la NASA.

  3. De fait, il est scientifiquement impossible que notre univers – si particulièrement favorable à la vie – soit le fruit du hasard.
    A preuve la théorie du “multivers” inventée essentiellement pour évacuer toute référence à un Créateur. Elle postule gratuitement (et contrairement au principe du rasoir d’Occam) une infinité d’univers pour que puisse exister – par hasard – un univers aux “constantes” aussi précisément ajustées que le nôtre.
    Autrement dit: notre univers étant infiniment peu probable, on à besoin de l’existence d’une infinité d’univers pour tenter de banaliser ce en quoi il est extraordinaire! Les cosmologistes anti-théistes sont prêts à inventer n’importe quoi qui permettrait de dénier tout relent de création!
    Niel A. Manson (Pr. Philo des sciences à Cambridge)remarquait fort justement en 2003 : ” L’hypothèse du multivers est suspectée d’être le dernier recours pour les athées désespérés.” et Georges Efstathiou (Pr. Astrophysique à Cambridge) concluait en 2007 (à propos de l’hypothèse multivers): “Mais est-ce que c’est une explication ou… une solution désespérée ?” (Symposium sur le principe Anthropique, Univ. McGill)

  4. “Nous ne devrions pas laisser limiter notre esprit par des théories qui n’arrivent que jusqu’à un certain point et qui – si on regarde bien – ne sont pas en concurrence avec la foi, mais ne peuvent pas expliquer le sens ultime de la réalité.”
    Je ne comprends pas. Il doit manquer quelque-chose ou y avoir un problème de traduction ?

  5. Je remercie Dieu de m’avoir créé et de m’avoir donné la possibilité de contempler sa création !

  6. Un grand savant français Guy Lazorthes (100 ans) explique dans “Croyance et raison” qu’un scientifique ne peut douter en aucun cas de l’existence de Dieu.
    Autrement dit que le négationnisme en la matière serait terriblement anti-scientifique et donc purement idéologique.
    Son image est celle du Loto.
    Si l’on gagne le gros lot :
    – Une fois, on est admiré et envié,
    – Deux fois, l’on sera dejà suspecté par la police, jalousé par les joueurs,
    – Trois fois, l’on sera emprisonné pour tricherie,
    – Quatre fois, l’on sera forcément Dieu.
    Il explique que la Terre et l’Homme ont gagné des milliers de fois au Loto, ce qui est absolument impossible scientifiquement sauf par la volonté de Dieu.
    Limpide et fort. A lire.

  7. Pourquoi nous a-t-Il créés cédant à la tentation, méchants, etc ?
    [Il nous a créés libres. MJ]

  8. Voltaire lui-même disait: plus je regarde cette horloge (l’univers) plus je pense qu’il y a eu un horloger.
    Tonton Jean “le Pauvre”

  9. @ Bainville
    “Le grand savant LECOMTE DE MUY” est en fait “Lecomte du Noüy” mort en 1947, il est plutôt dépassé…
    @ Nicolas
    Non il n’y a pas d’erreur de traduction, mais comme disait le philosophe et psychiatre Karl Jaspers , on s’explique toujours quelque chose par autre chose, et l’explication GLOBALE du monde est donc incomplète ou tautologique. Pour ce qui est des propos du Saint-Père, un philosophe US remarquait similairement que toutes les “explications” s’arrêtent fatalement quelque part. Pour les matérialistes, par exemple, aux lois de l’univers (mais d’où viennent-elles?) et pour un spiritualiste, le point ultime est le Créateur qui Lui n’a pas être expliqué puisqu’il tient l’Être de Lui-même(aséité)

  10. Merci de ces commentaires pertinents. J’ajouterai que la raison ne permet évidemment pas une connaissance de Dieu, puisqu’Il est pur esprit, mais qu’elle permet une connaissance certaine de son existence. Cette certitude est donnée par la science des premiers principes, rectrice de toutes les autres sciences : la métaphysique.

  11. Attention, à trop évacuer le hasard, on arrive à un déterminisme absolu…
    Quant au principe anthropique, puisqu’il est question de cela en filigrane, si sa version faible est acceptable, sa version forte n’est pas sans poser des problèmes conceptuels.
    Ce qui est sûr, c’est que la science n’évacue pas Dieu : elle n’a rien à voir avec Lui !

  12. @Vu de marcq
    Je comprends votre position, que l’on entend beaucoup, mais suis en total désaccord avec vous.
    1)Le science ne permet aucune connaissance de Son existence. Si vous avez trouvé une preuve scientifique de l’existence de Dieu, éclairez-nous vite !
    2)La métaphysique n’est pas une science. Ou alors nous n’avons pas la même définition de la science.

  13. Les dernières interventions sont faibles:
    Les miracles, les prophéties réalisées, les apparitions innombrables, des reliques non faites de main d’homme défiant toute science humaine comme le Linceul de Turin ou l’Image de Notre Dame de Guadalupe, toutes ces manifestations ne sont que des éléments de la toute puissance divine, accessibles à la raison de chaque homme.
    La science ne peut expliquer la présence de l’homme par le hasard, et la perfection des espèces.
    LECOMTE DE MUY n’a fait que mettre en clair la rigoureuse impossibilité scientifique du hasard créateur.

  14. @Bainville
    Il ne suffit pas d’user d’un ton péremptoire sur “la rigoureuse impossibilité scientifique du hasard créateur” pour être convaincant. Je ne connaissais pas ce Lecomte de Nouÿ cependant. Je me renseignerai, merci pour cette découverte.
    La science peut tout à fait expliquer la présence de l’homme par le hasard, c’est ce qu’elle fait avec la théorie de l’évolution. Bien sûr comme toute théorie, elle est falsifiable et si elle prétend à la vérité, ne peut l’affirmer. En ce qui concerne la perfection des espèces, je pense que la science n’a rien à dire parce que cette expression est vide de sens pour elle.
    Vous n’êtes pas sans savoir également qu’une science forte est nécessaire pour établir plus clairement les miracles. C’était l’état d’esprit des savants du XVIIe qui rejetaient toutes ensemble les explications scolastiques et les explications magiques. Sinon, c’est la porte ouverte à toutes les impostures (cf le suaire de Turin).
    Il est assez cocasse ceci dit que vous citiez un livre (Dieu exise-t-il ? NON) donnant la parole à une dizaine d’athées comme l’était A. Kastler.

  15. @ Mathieu (désolé d’être un peu long mais l’enjeu en vaut la chandelle.)
    Je comprends votre agacement face à ceux qui confondent l’ordre de la métaphysique et celui de la science, et aussi face à trop de Catholiques qui hors de l’histoire et de la philosophie (qui n’est parfois qu’une cohérence du langage avec lui-même dans un cadre circonscrit) ne disposent d’aucune capacité d’argumentation scientifique, parce que ce n’est pas leur créneau. C’est évidemment leur droit, mais c’est hélas principalement sur ce créneau (déserté généralement par les chrétiens) que les profs de lycée et collèges propagent le matérialisme athée…
    Au demeurant, je trouve que vous poussez le bouchon trop loin, jusque dans les eaux du “scientifiquement correct”.
    – 1°) Entre le hasard, “démiurge” suffisant à la Monod, et le risque d’un déterminisme absolu…il y a de la place. Il ne faut pas faire comme l’astronome philosophe Dominique Lambert qui (instrumentalisant Blondel) et pour mieux s’aligner sur le darwinisme, voudrait nous faire croire que c’est une alternative sans moyen terme !
    – 2°) bien sûr qu’il ne suffit pas d’affirmer d’un ton péremptoire “la rigoureuse impossibilité créatrice du hasard pur”, mais on peut maintenant, informatique aidant, faire des calculs significatifs. Lecomte du Noüy est un peu vieillot, d’accord, voici donc du neuf :
    Pierre PERRIER ( Math. logicien, physicien, Spéc. : modélisation (réalisa celle du “Rafale”), Académies.)
    (Évoquant l’improbabilité de formation par le hasard des enzymes et autres molécules complexes)
    « La réalité des rencontres aléatoires n’est pas celle d’une construction de complexification progressive mais celle d’une construction-déconstruction continuelle menant à un chaos de montages plus ou moins complets de plus en plus aléatoirement répartis […] L’argument : “mais c’est très simple il suffit d’attendre le temps nécessaire et on l’a depuis la formation de la Terre” est numériquement faux devant l’explosion combinatoire des configurations possibles. C’est face à ces chiffres que devront se justifier les tenants de telle ou telle métaphysique, tout en respectant les chronologies et la durée des faits de fabrication du réel qui nous entoure et sur lequel nous pouvons lancer des expériences de falsification des théories disponibles. »
    “La science, l’homme et le monde : Les nouveaux enjeux”,2008)
    Marc HALÉVY (Physicien, élève de Prigogine. Spéc.: Complexité, auto-organisation, Philo.)
    – «Admettons, avec Stephen Hawking ou Stephen Weinberg, que le hasard pur soit à l’origine du déploiement de notre univers au départ du big-bang. Cet univers, mû totalement par le hasard, a réussi des prouesses comme la synthèse d’une molécule d’ARN auto-duplicable. Il est possible de calculer la probabilité d’une telle synthèse sous la seule pression du hasard. Il est par conséquent possible de calculer aussi le temps qu’il faudrait à un univers hasardeux pour y arriver. Ce temps est de plusieurs millions de millions de fois l’âge de notre univers actuel. L’hypothèse du pur hasard est réfutée par ce qui lui est son propre langage: celui du calcul des probabilités. » (Conf. UIP, Paris, 8.3.2009)
    Stuart KAUFFMAN (Pr. Biophys. / Vermont Univ. Spéc.: Syst. complexes . Émergentisme, anti-théiste.)
    – « Considérons toutes les protéines [ayant une longueur comparable à celles participant à la vie] composées de 200 acides aminés. Le nombre de ces protéines est de :10 puissance 320. Même si les 10 puissance 80 particules [constituant l’univers] ne faisaient rien d’autre que de fabriquer ces protéines à 200 acides aminés, avec un “tempo” égal au temps de Planck [de nouvelles opérations toutes les 10-43 secondes, limite inférieure indépassable], et bien, il faudrait 10 puissance 39 fois la durée d’existence de l’univers pour fabriquer, seulement une fois, toutes ces protéines. » (Préface / A Third Window, p. XII, 2009)
    – 3°) Pour ce qui est du Principe Anthropique (P.A.). Je sais qu’il est de bon ton, chez nombre de catholiques de le prendre avec des pincettes et de n’en accepter que la version faible, quasiment tautologique « Ben oui, si nous, les humains, sommes là c’est que l’univers remplissait les conditions pour que l’on y soit ! ». Si la version forte du P.A. (faisant place aux exigences d’une intentionnalité à l’œuvre) pose des problèmes, c’est surtout à l’athéisme (cf. ante la théorie du multivers). D’ailleurs le philosophe (catholique) Hervé Barreau (Dir. Rech. CNRS) défend « l’identité de statut épistémologique de sa forme faible et de sa forme forte. »
    Pour illustrer la simple “légitimité” du P.A. version forte je me limiterai à trois citations post- 2000 :
    Paul DAVIES (Cosmo-exobiologiste, Pr. Phys. théor. Cambridge, puis de Philo. / Univ. Adélaïde.)
    – « La tentation de croire que l’Univers est le produit d’une sorte de dessein, une manifestation d’un arbitrage mathématique esthétiquement subtil, est écrasante. Je suspecte une majorité des physiciens de croire comme moi qu’il y a “quelque chose derrière tout ça”. Pour vous faire une idée du problème, imaginez que vous jouer le rôle de Dieu fabriquant le cosmos. Devant vous est une machine à faire les plans du cosmos qui vous permet de retoucher à volonté les bases de la physique. Tournez ce bouton et vous rendez l’électron un peu plus léger, tournez cet autre et vous rendez la force de gravitation un peu plus forte, et ainsi de suite. Il se trouve que pour définir correctement le monde qui nous entoure, vous devez régler une trentaine de boutons. Le point crucial c’est qu’une partie de ces “boutons” [les constantes de l’univers] doivent être ajustés avec une extrême précision, autrement l’univers serait stérile. Par exemple : les neutrons sont juste un soupçon [~ 0,1%] plus lourds que les protons. Si c’était le contraire, les atomes ne pourraient pas exister parce que tous les protons de l’univers se seraient désintégrés en neutrons peu après le big-bang. Et sans protons, pas de noyaux atomiques, pas d’atomes. Et sans atomes pas de chimie et pas de vie. […] L’univers semble être parfaitement adapté à la vie. » (“Yes, the universe looks like a fix…”, [~ Oui, l’univers semble truqué …], The Guardian, 26.6.2007)
    Brian GREENE (Pr. Phys. + Math. / Columbia Univ. Spécialiste théorie des cordes, et complexité.)
    – « Il y a des nombres qui caractérisent la masse, le poids de l’électron, le poids du quark, la force de la gravitation […] la force du champ électromagnétique [etc.], environ une vingtaine de nombres qui caractérisent ces paramètres et d’autres traits de notre monde ; mais personne ne sait pourquoi ces nombres ont les valeurs particulières qu’ils ont. Or […] même un changement très minime de ces valeurs connues causerait la disparition du monde que nous connaissons. […] Certains diront peut-être qu’il y a là, la preuve d’un concepteur. Peut-être qu’il y a un être divin, un Dieu. Un Dieu extérieur [à l’univers] qui a ajusté ces nombres exactement à leur bonne valeur, pour que nous puissions exister. Nous ne savons pas si c’est la bonne réponse. Et nous ne somme pas encore prêts à l’accepter. » (“The Universe and Everything”. Site “The Evidence”, Science 2002)
    Bernard CARR (Pr. Math. + Astro. / Univ. Londres. Spécialiste des Débuts de l’univers, et du P.A.)
    – « Le concept même d’univers multiples réduit le P.A. fort à un aspect du P.A. faible. Rien que pour cela, bon nombre de physiciens pourraient considérer l’existence du multivers comme l’explication la plus naturelle à l’ajustement des constantes. Car s’il n’existe qu’un seul univers, cet ajustement pourrait être invoqué pour justifier l’existence d’un “ajusteur”, c’est -à-dire d’une divinité qui en soit l’origine. C’est pourquoi le multivers a été décrit comme “la dernière solution de l’athée désespéré”. » (“Dieu avait-il le choix en créant l’Univers”, La Rech. , 9. 2009)
    – 4°) Vous avez raison, la science ne peut évacuer Dieu, pas plus qu’elle ne peut prouver absolument son existence. Fort heureusement car la Foi est affaire de cœur tout autant que de raison, et un Dieu Père ne peut souhaiter être “trouvé” comme la simple solution d’une problématique !
    Mais est-ce si sûr que la Science n’ait rien absolument rien à voir avec Lui, du moins en tant qu’hypothèse possible, voire quasi nécessaire ? La science peut en effet, à force de problématique être confronté au mystérieux et devoir reconnaître qu’un “au-delà d’elle-même” peut être rationnellement envisagé.
    Evidemment ce ne sont pas des preuves de l’existence de Dieu, mais des signes (lesquels doivent être décodés en fonction d’un cadre conceptuel adéquat). Ces signes conforteront évidemment la Foi de ceux qui l’ont déjà et peuvent même ébranler certains agnostiques. Tout le monde connait les émerveillements d’Einstein face au mystérieux ; il est réputé Spinosiste, il se laissa parfois, cependant, aller bien au-delà – jusqu’à reprendre ces paroles de Job : « Même si Dieu me tuait, je lui garderais toute ma confiance ! »
    Un anti-théiste aussi virulent que Richard Dawkins peut même être ébranlé face au P.A. fort ; et il le fut par:
    John LENNOX (Pr. Math. Oxford. Spéc. : Math. pures, informatique, Philo. des Sc. + éthique + religion.) .
    Ce dernier employant (dans le cadre du P.A. fort) le genre d’analogie suivante :
    – « …pour que puisse exister la chimie de l’univers telle que nous la connaissons [et donc la vie], le rapport des forces entre électromagnétisme et gravitation dut être ajusté à 1 sur 10 puissance 40 près. » [Démontré par Brandon CARTER]. Pour donner une idée de la précision 1/10 puissance 40, imaginez que nous recouvrons toute la Russie [> 17.000.000 km2] de petites pièces de monnaie, puis construisons des piles de pièces sur tout ce territoire, et ce jusqu’à une hauteur égale à la distance de la Lune [~ 380.000 km] ; puis maintenant, prenons un milliard de systèmes comme celui-ci, enfin peignons une seule pièce en rouge.
    Alors, bandons les yeux d’un ami et demandons lui de la trouver [en un seul essai]. La probabilité qu’il “tombe dessus” est de l’ordre de 1/10 puissance 40. C’est vraiment une infime probabilité. » (Interview “Glad You Asked”,1.2008)
    Or Richard DAWKINS (Pr. à Oxford et Athée virulent, qui alla, en 2009, jusqu’à payer 9.000 $ pour une campagne d’affichage sur les bus, proclamant que très probablement Dieu n’existai pas !) lors de sa seconde confrontation publique avec J. Lennox, reconnut d’emblée : – « On pourrait valablement faire l’hypothèse d’un Dieu tel que le conçoivent les déistes. » !
    Cette déclaration fut légitimement qualifiée de “sensationnelle”, par “The Spectator”, car elle s’opposait radicalement aux affirmations précédentes de ce darwinien fanatique, exprimant habituellement que :
    – « …toute vie, toute intelligence, toute créativité et tout “dessein”, où que ce soit dans l’univers, est le produit direct ou indirect de la sélection naturelle darwinienne […] Aucun dessein ne peut précéder l’évolution et ne peut donc sous-tendre l’Univers. » (Ajoutons que lors de ce débat, Dawkins ne se sentant pas dominant sur ce terrain pourtant strictement scientifique, biaisa et attaqua en contestant la divinité du Christ !)
    – 5°) Quant à prétendre que “la science peut tout à fait expliquer la présence de l’homme par le hasard “, c’est une contre vérité qui le reste bien que nombre d’intellectuels catholiques se soient récemment ralliés, par mimétisme et conformisme, au Darwinisme, lequel est pourtant incapable d’expliquer, par la sélection naturelle et l’adaptationnisme, de multiples aspects de l’évolution biologique. ( Vous auriez intérêt à lire, les ouvrages de Rémy Chauvin, de Rosine Chandebois ainsi que la récente traduction de “La boite noire de Darwin” et entre-autres les pré- et post-faces qui actualisent cet ouvrage d’un biochimiste US.
    Ici aussi je me contenterai de trois (groupes) d’auteurs :
    Alain PROCHIANTZ (Pr. Biol. évol. au Coll. de Fr.. Spéc. : Neurobiologie. Académicien. Athée)
    – « Nous sommes le résultat d’une suite d’accidents génétiques, une sorte de monstre, il faut bien le dire. […] Nous ne sommes pas des êtres naturels, c’est-à-dire que nous ne sommes pas du tout dans le schéma normal des singes normaux. » (Conférence : “L’invention de la tête” / ENS, Paris, 7.12.2002)
    – « [A propos de l’apparition de l’homme] Quarante-neuf régions non codantes [mais régulatrices!] ont évolué très vite dans le génome humain […] l’apparition de l’homme reste un mystère. […] Il y a un rapport évident entre la surface du cortex […] et la masse corporelle, on se rend compte [en l’étudiant] que ce rapport est linéaire […] mais dès qu’on passe dans le genre Homo on voit que l’on sort de cette co-linéarité […désormais] il y a du cerveau en trop […] pour nous, notre cerveau “en trop”, c’est quand même 900 cm3 sur 1300cm3, […] et qui sont venus, je le répète, avec une rapidité déconcertante. » (Conf. : “Y-a-t-il une barrière entre l’homme et l’animal?”, Univ. de tous les savoirs, Paris,15.10.2006)
    Jonas BERGLUND, M. WEBSTER (Généticiens / Univ. Uppsala) & K. POLLARD (Univ. Calif. S. Fr.)
    – « Nous avons montré que [chez l’homme] nombre de modifications du codage des protéines dans les gènes ayant évolués le plus rapidement, ne sont pas le résultat de la sélection naturelle opérant sur les gènes, mais au contraire le résultat de mutations qui sont des conversions génique biaisée […mimant le fruit de la sélection naturelle !]. Ceci conduit à formuler l’hypothèse provocante suivant laquelle nombre de changements génétiques induisant des caractères spécifiquement humains peuvent avoir été provoquées par la fixation de mutations [théoriquement] délétères. » (PLoS biology, vol.7, 27.1.2009)
    Ariel FERNÁNDEZ (Pr. Bio-ingénierie / Univ. Rice.) & Jianpeng CHEN (Généticien / Univ. Pékin.)
    – « Cette complexité [des protéines interagissant] exige que les duplicatas [variés] du gène passe-partout original soient conservés ; mais cela n’est pas possible à moins que la sélection [naturelle] ne soit inefficace. C’est là, fréquemment, un point d’affrontement entre les partisans du darwinisme et ceux de l’Intelligent Design. […]
    Cela implique aussi que la dérive génique [réputée] aléatoire doit prévaloir sur la sélection darwinienne. Autrement dit, si la sélection [naturelle] darwinienne était impitoyablement efficace dans le genre humain – comme elle l’est chez les bactéries et eucaryotes unicellulaire – alors le niveau de complexité qui est le nôtre ne pourrait pas exister. » (PhysOrg, 3.11.2009)
    [Donc, si cette sélection naturelle se révèle déficiente chez les êtres vivants les plus évolués, la marche accélérée de l’évolution des vertébrés supérieurs est donc paradoxalement censée reposer uniquement sur la dérive génique aléatoire, autrement dit sur une suite de “heureux hasards” ! Mais il est vrai que, comme le résumait Einstein : « Le hasard est le nom sous lequel Dieu voyage incognito ! »]
    Conclusion : St Thomas d’Aquin c’est très bien, la Science c’est autre chose, mais c’est pas mal non plus (du moins si l’on s’affranchit du “scientifiquement correct” qui, trop souvent, frise la désinformation !

  16. Exupéry vient d’ appuyer par cette exposition de données scientifiques, la conviction qui devrait être celle des tous les chrétiens: Le hasard ne peut rendre compte de la création.
    Je prends note de toutes les précieuses considérations qu’il nous a données.
    Qu’il en soit remercié.

  17. Super, @Exupery
    On trouve de telles sommes dans plusieurs livres.
    Darwin disait pour sa part : “Quand je pense à l’oeil, j’ai mal à la tête!”
    Newton : “Pour moi, le pouce me suffit”
    On a ainsi découpé le corps -le pied, le coeur, le cerveau..- en petits morceaux, chacun étant convaincu de l’existence de Dieu par la partie qui lui convenait le mieux.
    L’oeil, le système nerveux central sont les deux points qui reviennent le plus souvent pour prouver la main de Dieu.
    Les scientifiques ont l’habitude en grande partie de dire que l’expression “l’homme a été créé à l’image de Dieu” signifie qu’il a placé en lui et donc dans son corps, toute son intention.
    D’autres scientifiques parlent pour imager leur idée des chances (impossibles) du hasard en proposant de jeter des briques en l’air pour voir si elles retombent en construisant le chateau de Versailles; d’autres de celles que les sables du désert auraient à reproduire un dessin de Dürer (allusion aux mains qui prient), ou encore de faire taper des singes sur une machine à écrire pour voir si un texte cohérent en sortirait….
    Les savants se sont bien amusés en cherchant l’idée la plus simple pour nous faire comprendre.
    Ils ont tous dit que Dieu existait.
    Ce débat est si l’on veut quand même dépassé puisque le sujet moderne est de questionner sur la pertience de l’enseignement que nous transmet Dieu et principalement celui de Jésus-Christ.
    Après la période de folie mentale des deux siècles passés, tout le monde est subitement devenu … beaucoup plus modeste.
    Les scientifiques sont par exemple assez contrits de s’être fait imposer l’idée du “Grand Boum”, le Big Bang … par un homme d’Eglise en 1927.
    L’idée du “Fiat Lux” (pas la voiture)
    Pour tout dire, ils évitent d’aborder ce point.
    Nous n’allons pas nous en priver, cordialement.

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