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Homosexualité : revendication du lobby gay

Loi sur le “faux-parent” : un projet contre l’enfant

R Le député Nouveau centre François Rochebloine a soutenu aujourd’hui Christine Boutin dans son opposition au projet de Nadine Morano sur le statut des beaux-parents.

Xavier Bertrand a osé affirmer que dans ce projet, il "n'est pas la question de l'adoption par des couples homosexuels". Ce sur quoi Gaylib, le mouvement gay associé à l'UMP, l'a fait mentir en affirmant "c’est la première fois que la famille homoparentale est reconnue". Et Valérie Pécresse a renchérit sur le même sujet.

Sur Liberté Politique, Elizabeth Montfort explique pourquoi ce projet nuit à l'enfant :

"Ce projet renverse un principe social fondateur : le partage de l’autorité parentale n'est plus justifié par les besoins de l’enfant, mais par les variations affectives des parents. Il amorce la reconnaissance juridique de l’“homoparentalité”. […] La fonction parentale serait ainsi fragmentée entre les différents intervenants se succédant dans la vie de l’enfant au gré des aléas des relations de couple de ses parents, alors que l’enfant a besoin que les rôles soient clairement identifiés et que la spécificité des parents, père et mère, soit bien établie, comme le rappellent avec une rare unanimité tous les psychologues.

  • Ce projet installe l’enfant dans la précarité, car conférer des prérogatives d’autorité parentale à un tiers dans une perspective provisoire installe l’enfant dans une situation fluctuante où un nouveau « beau-parent » ou tiers peut remplacer l’ancien, sans aucune garantie de stabilité.
  • Ce projet multipliera les conflits entre adultes, en associantsans nécessité vérifiée un tiers ou deux à l’exercice déjà délicat de l’autorité parentale lorsque les parents sont séparés. Ces conflits seront source de souffrance pour l’enfant.
  • Ce projet évincera le deuxième parent, en général le père, déjà souvent mis à l’écart matériellement, qui se verra en outre concurrencé dans ses prérogatives juridiques de père.

[…] La définition du parent se trouve déconnectée de son fondement biologique qui est l’engendrement de l’enfant, réel ou symbolique comme dans le cas des enfants adoptés. Il devient possible d’appeler parent toute personne qui s’investit auprès de l’enfant sans référence à l’altérité sexuelle des parents, fondatrice de notre société. Pour preuve, le projet remplace les mots «père et mère de l’enfant» par le mot «parents», en lui-même asexué. Ce qui ne manque pas de confusion, le tiers pouvant être parent en tant que membre de la famille élargie (frère, sœur, cousin, oncle, tante, grands-parents…). Sans débat, le projet introduit l’homoparentalité ainsi dans le Code civil."

Michel Janva

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3 commentaires

  1. mais le père raquera quand même !!
    rappelons-nous un peu ça, à la veille de la “journée des femmes”

  2. Aux plans sociologique et anthropologique , l’analyse de Madame Montfort est parfaite.Il ne manque que le volet politique pour répondre à sa propre question “pourquoi une telle loi ?”
    Au risque de me répéter, je rappellerai que pour y répondre il convient simplement de s’attaquer à la source du sujet: l’esprit révolutionnaire née des philosophies des lumières et qui conduisit de manière exemplaire en son temps à la maltraitance que l’on sait d’un enfant arraché à ses parents, puis martyrisé, à la prison du temple.
    Faut-il s’étonner que les institutions et les pratiques qui découlent,sans vergogne, sans scrupule, sans la moindre “repentance” de cet esprit et de ces pratiques,n’aboutissent pas au martyr , je pèse mes mots, des générations présentes et futures?
    Faudra-t-il attendre le secours, comme le redoutait Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II dans son livre-testament “Mémoire et Identité” , de nos frères des pays de l’Est,si méprisés, et pour cause, par le système, pour nous voir enfin libérés de cette lie révolutionnaire qui obscurcit les esprits et les coeurs de nos responsables, même ,parfois par coutume et par ignorance, chez les mieux orientés.
    A quel titre le système qui est en échec à presque tous ses étages serait-il dispensé de se purifier, son but premier n’est-il donc pas le bien commun ?
    Pourquoi certaines remises en cause, pourtant vitales , sont-elles tabous ?
    Et pourquoi font-elles peur à tant de personnes établies ?
    Un catholique qui se respecte ne peut que dénoncer sans ambiguité les failles d’un système qui voudrait sans fin qu’un sang trop pur n’abreuve nos sillons, sans qu’il soit permis d’y remédier.

  3. Le but: Multipliez les conflits parentaux et pseudo-parentaux pour rendre tôt ou tard la tutelle de l’état sur l’enfant acceptable aux yeux de l’opinion publique. L’enfant devient le cheval de trait moderne à élever en masse.

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