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Immigration / L'Eglise : Vie de l'Eglise

L’Observatoire sociopolitique du diocèse de Toulon a ouvert son blog

Mgr Rey le présente :

O "L'Observatoire sociopolitique, fondé en 2005, a pour but de confronter la vision sociale, économique et politique de l'Église au monde contemporain. À l’époque, cette initiative avait été regardée avec intérêt par beaucoup de décideurs et d’intellectuels chrétiens, pour certains persuadés que l'engagement des évêques en direction de la société civile, à la lumière de l'Évangile, conditionne la réforme profonde dont notre société a tant besoin.

Après quelques années d'existence, l'Observatoire se réorganise, avec une équipe renforcée et de nouvelles orientations. Il se développe autour de trois pôles : formation, proposition (dont l’objectif est de travailler sur des mesures économiques et sociales concrètes et applicables) et diffusion, qui sera en charge de relayer ces idées, en direction des particuliers comme des institutions, par la publication d’une lettre de l’Observatoire , la création de ce blog internet "Place de l’Église". Enfin, la fonction diffusion doit s’accompagner de la constitution d’un solide réseau local et national, assurance d’une complémentarité avec d’autres initiatives locales ou nationales déjà existantes et de la volonté de l’Observatoire de travailler avec des partenaires institutionnels comme privés, catholiques, laïcs ou non confessionnels."

On peut déjà trouver une première analyse sur l'immigration, loin des clichés habituels. Extrait :

"La difficulté actuelle de l’immigration, est double. Tout d’abord, un pays comme la France n’a plus forcément les moyens de bien accueillir. La question légitime se pose alors de savoir s’il y a ou non une limite à l’accueil. La réponse est assez évidente. La solidarité ne suppose pas de se mettre soi-même en péril. Que signifie alors se mettre en péril ? La pauvreté est relative. L’étude récente menée par l’Union Européenne sur le seuil de pauvreté en Europe le montre bien. Un pauvre de France n’est pas le même pauvre qu’en Roumanie. Dès lors le seuil de péril pour une nation n’est pas non plus le même. Et, il est contraire au bien commun de l’humanité de faire régresser une partie du monde, même pour en faire avancer d’autres. Ce n’est pas en partageant plus le gâteau qu’il y aura à manger pour tout le monde, mais bien en augmentant la taille du gâteau. En revanche, cette croissance ne doit pas se faire sans l’ensemble des populations du monde. Pour en revenir à l’immigration, il n’est pas concevable et de toute façon utopiste, de demander à un pays entier de sacrifier sa croissance et son équilibre, au profit d’autres personnes ou pays. L’immigration doit nourrir la richesse propre du pays et apporter à l’immigrer le nécessaire à son épanouissement et à sa dignité. Il faut tenir les deux, sinon le déséquilibre devient néfaste. De même Il faut avoir conscience qu’un immigré prive de ses compétences son propre pays."

Pour ceux qui sont dans le coin, voici le programme de l'OSP.

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3 commentaires

  1. En suivant le lien concernant l’immigration:
    “L’étranger qui ne s’insère pas et ne respecte pas les lois du pays ne doit pas être traité différemment de toute personne native du pays enfreignant les lois. (…) L’immigré qui arrive, sans renier ce qu’il est et sa fierté nationale propre, doit s’engager à respecter l’identité propre du pays qui l’accueil et doit même l’aimer. Il est un fait qu’un immigré qui ne se sent pas bien dans le pays d’accueil doit prendre acte de son malaise et peut-être en changer.”
    C’est plein de bon sens, tout ça. Mais ça ne va pas plaire à tout le monde.

  2. Encyclique “Pacem in terris” 65 :
    “(…) le souci de sauvegarder les droits de tous ne doit pas déterminer une politique qui, par une singulière contradiction, réduirait excessivement ou rendrait impossible le plein exercice de ces mêmes droits.”
    66 – C’est toujours à cet équilibre que doivent tendre les multiples efforts entrepris par les pouvoirs publics pour faciliter aux citoyens la jouissance de leurs droits et leur rendre moins ardu l’accomplissement de leurs obligations dans tous les secteurs de la vie sociale.”
    Il en est ainsi du droit d’asile dont l’exercice ne peut réduire et encore moins annuler les droits des indigènes.

  3. O.S.P. ???
    [Observatoire socio-politique. MJ]

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