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Homosexualité : revendication du lobby gay

L’objectif de la dénaturation du mariage est la normalisation de l’homosexualité

Jeanne Smits tire les leçons des échecs des autres pays à défendre la famille :

"[…] Que ce soit au Canada, au Portugal, en Espagne, dans certains Etats
des Etats-Unis, la bataille pour le respect de la famille naturelle,
traditionnelle, normale, appelez-la comme vous le voulez, s’est soldée
par des échecs cuisants. La tactique adoptée par les défenseurs du
mariage dans sa définition logique a été toujours la même : se garder de
mettre en cause l’homosexualité elle-même, et tout axer sur la défense
de l’institution (on positive !) et la défense des droits des enfants.
[…]

[Le lobby gay] ne veut pas, sinon à la marge, la légalisation du « mariage »
gay. Preuve en est que dans les pays où celui-ci est venu bouleverser
les codes d’état civil le nombre de « mariages » homosexuels reste
extrêmement bas par rapport aux mariages. Il s’agit d’autre chose.

S’agit-il, comme l’a expliqué Bernard Antony lors de plusieurs
interventions, de détruire l’institution du mariage en le dénaturant, en
le subvertissant, en l’explosant, en lui ôtant son sens ? Oui,
évidemment.
[…]

Mais il n’y a pas que cela. L’objectif premier de la légalisation du « mariage » homosexuel est bien la normalisation
de l’homosexualité. Cela fait déjà longtemps que les homosexuels ne
réclament plus le « droit à la différence » mais le « droit à
l’indifférence 
» : être mis sur un pied d’absolue égalité avec les
« hétérosexuels » (qui n’ont aucune raison de se définir ainsi
– autant
dire qu’on est un homme homme ou une femme femme) et de ce fait, ne plus
voir considérée l’activité homosexualité de manière négative.

Cela ressort très nettement – par exemple – de ce qu’écrit Cécile Duflot dans sa tribune publiée jeudi par Libération : « A
mes yeux, accorder le droit au mariage et à l’adoption pour tous n’est
pas une injonction à rentrer dans la norme. C’est en revanche une
manière d’affirmer que les personnes homosexuelles n’ont pas à baisser
la tête, que leurs unions ne sont pas des unions de seconde zone, que ni
leur sexualité ni leurs amours ne sont honteuses, que l’époque où elles
devaient vivre cachées est révolue, que le procès en dangerosité pour
les enfants qu’elles pourraient élever est terminé. »

Cela est dit de manière précise : une fois le « mariage » homosexuel
adopté, la critique devient impossible, forcément discriminatoire,
nécessairement homophobe
, fût-elle le résultat de statistiques
incontestables. […]"

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13 commentaires

  1. Allons plus loin, pourquoi veut-on normaliser l’homosexualité ?

  2. La gay veut son droit au respect, or c’est une injustice absolue, seule la commisération peut être adaptée.

  3. Plus profondément, la destruction du mariage a pour but de toujours plus détacher l’Occident de la doctrine de l’Eglise, renier la filiation judéo-chrétienne de l’Europe et de le faire en pratique et pas seulement en discours.
    C’est pourquoi nous devons demander que la doctrine du mariage, du fait que le mariage est une institution sacrée, soit celle de l’Eglise. La doctrine de l’Eglise doit être celle professée par l’Etat et par la société. C’est mon droit de laïc de le réclamer. C’est aussi mon devoir spirituel et moral.
    La crise du mariage nous aura permis de réfléchir à cela : sans le Christ-Roi nous sommes dans la folie.

  4. passage de la lettre de Marie-Antoinette, Reine de France, à son frère Léopold II, du 17 Août 1790 : (dont elle ne savait surement pas qu’il etait deja 1 freretroispoints)
    1896 : “[…]Prenez bien garde là-bas à toute association de francs-maçons. On doit déjà vous avoir avertis; c’est par cette voie que tous les monstres d’ici comptent d’arriver dans tous les pays au même but. Oh! Dieu garde ma patrie et vous de pareils malheurs!”
    (Lettres de Marie-Antoinette: recueil des lettres authentiques de … – Volume 2 – Page 192, 1896

  5. On vit dans une époque de l’indifférence généralisé. Pour pouvoir effacer les différence, synonyme d’inégalité, il faudrait un nouveau homme, sans sexe, ni homme ni femme, à la ressemblance de tout le monde dans un même moule, le début du fascisme dans une société totalitaire par idéologie utopique comme autre fois avec le communisme ou le nazisme…

  6. Presque d’accord…
    S’ils voulaient la “normalisation” ou “l’absolue égalité”, il se contenteraient de demander la dénaturation du mariage, mais nous pourrions contester, en privé ou en public, ce mode de vie… comme eux ne manquent pas de le faire en ce qui concerne la famille naturelle.
    Or, comme le dit Mme Smits, nous serons muselés, et tout un arsenal répressif est en cours d’élaboration. “Ils” n’auront donc pas un statut normal, il n’y aura pas d’égalité, ils veulent au contraire un statut protégé et favorisé (propagande dans les écoles, les médias…)

  7. Méfiez-vous des coups montés contre les catholiques… Les socialos au pouvoir sont capables des pires perfidies qui puissent exister (installer un stock d’armes chez les responsables d’organisations catholiques, ajouter de la drogue, des cassettes pédophiles). Soyez sur vos gardes et veillez bien à fermer vos portes (à changer les serrures ou à mettre un système difficile à ouvrir les portes).

  8. Ce sont des anormaux. Vive la sexualité naturelle, magnifiée par le mariage !

  9. Nous sommes, déjà, muselés! La normalisation est là. Le fait de dire pour ou contre le mariage et/ou l’adoption pour/par les homosexuels, c’est normaliser la “présence”, la “reconnaissance”, la “chance” de ceux-ci dans/pour notre société… nous ne pouvons plus rien dire, si ce n’est manifester dans la rue en faisant attention à ce que l’on crie… de peur d’être traîner devant les tribunaux!

  10. “…d’être traîné devant les tribunaux!” , pardon!

  11. Banaliser l’homosexualité, le but de l’opération ?
    Mon sentiment est qu’au contraire, on instrumentalise une soi-disant “cause homosexuelle” dans le seul but de détruire l’institution du mariage.
    Comment faire disparaître l’institution ? En vidant le mot de son contenu.
    La “normalisation de l’Homosexualité” est plus un moyen que le but.

  12. Complètement d’accord avec la conclusion de Denis Merlin. Un combat que mènent des Catholiques à cause de leur foi catholique est un combat catholique. Un combat du Christ Roi. Que triomphe le Christ Roi et triompheront avec lui toutes les lois dignes de triompher. Si l’homosexualité est contraire à l’esprit chrétien, le moyen le plus sûr de faire disparaître l’homosexualité est de gagner les cœurs à la foi chrétienne. Là où commande la Charité, il n’est plus besoin de lois, car la Charité est l’accomplissement de la Loi. Ainsi donc, concentrons-nous sur l’œuvre d’évangélisation, faisons que le monde ne soit plus peuplé que de Chrétiens, et du même coup, nous en auront fini avec les homo et les Mahométans et et tous les ennemis du Bien.

  13. Un autre commentaire, si cela m’est permis :
    L’idée de rallier croyants et non-croyants dans un même combat moral provient souvent d’une espèce de confusion entre la charité fraternelle et la camaraderie humaine. Ce n’est pas parce que des hommes sont ensemble dans un combat juste qu’ils réalisent l’idéal pour lequel le Christ est mort et que l’Eglise a été fondée. L’unité sociale voulue par Dieu n’est pas inter-confessionnelle. C’est l’unité des Chrétiens dans la seule véritable Eglise. Penser qu’un non-chrétien puisse être une frère pour un chrétien, c’est s’engager dans un indifférentisme qui mène fatalement au laïcisme et à la franc-maçonnerie. Dès l’instant où Jésus n’est plus nommé, dès l’instant où une revendication n’est plus faite en son nom, mais au nom d’une valeur théiste ou simplement humaniste, nous devons nous demander si c’est notre cause qu’elle sert ou bien celle de nos ennemis. “Faites tout au nom du Seigneur Jésus” (Col 3,17)

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